Casimir Pierre Perier
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Casimir Pierre Perier est un banquier et homme politique français né à Grenoble (Isère) le 11 octobre 1777 et mort à Paris le 16 mai 1832.
Opposant libéral à Charles X pendant la Restauration et régent de la Banque de France, incarnation du « parti de la Résistance » sous la monarchie de Juillet, il fut président du Conseil du 13 mars 1831 à sa mort, causée par l'épidémie de choléra de 1832.
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[modifier] Biographie
Casimir Perier était le quatrième fils de Claude Perier (1742-1801), riche banquier et industriel d'origine dauphinoise, qui aida de ses deniers la préparation du coup d'État du 18 brumaire et, par ailleurs, fut un des fondateurs de la Banque de France en 1801. Avec ses frères, il fit ses études chez les Oratoriens de Lyon, puis à Paris. Atteint par la conscription, il partit en l'an VII (1798) pour l'armée d'Italie, fut promu adjoint à l'état-major du génie, et se distingua à San Giuliano, près de Mantoue.
Ayant perdu son père en 1801, Casimir Perier se retrouva à la tête d'une vaste fortune, quitta l'armée et, avec le concours de son frère Scipion, entreprit de fonder à Paris une importante maison de banque qui s'occupait également d'armements maritimes, d'opérations sur les propriétés, de créances publiques et particulières, du commerce des bois, des manufactures, etc.
Le 13 octobre 1805, il épousa au château de Vizille, propriété de la famille Perier près de Grenoble, une riche héritière, Marie Cécile Laurence (dite Pauline) Loyer (1788-1861). Ils eurent deux fils :
- Auguste Casimir-Perier (1811-1876), ministre de l'Intérieur dans le gouvernement d'Adolphe Thiers (1871-1873)[1] ;
- Paul-Charles Perier (1812-1897).
Grâce à la dot de sa femme, Casimir Perier put désintéresser son frère et gérer seul sa maison de banque. Il ne tarda pas à acquérir une haute situation financière qui lui facilita l'accès aux fonctions publiques : juge au tribunal de commerce de la Seine, puis conseiller d'escompte de la Banque de France du 7 mars 1811 au 1er février 1816, puis régent de la Banque de France à compter du 24 janvier 1822. Comme sa maison de banque était particulièrement active dans le domaine de l'escompte, il s'attacha, en cette dernière qualité, à faire établir un comité d'enquête sur la solvabilité des commerçants.
[modifier] Un des leaders de l'opposition libérale sous la Restauration
En 1817, il publia deux brochures financières, qui furent très remarquées, contre un emprunt de 300 millions contracté par le gouvernement à l'étranger à des conditions fort onéreuses. Aux élections générales du 20 septembre de la même année, il fut élu député du collège de département de la Seine[2].
Il s'abstint tout d'abord de prendre rang dans l'opposition et affecta de circonscrire ses intérêts à l'étude des questions de finances. En politique, ses sympathies étaient pour la Charte et pour les Bourbons, et ses idées n'allaient pas au-delà du « constitutionnalisme » le plus modéré. Toutefois, il se trouva, sur plusieurs questions, en opposition avec les ministres et la droite de la Chambre[3].
Réélu député le 9 mai 1822 dans le 3e arrondissement de Paris[4], il inclina davantage vers la gauche et, après avoir obtenu une nouvelle fois le renouvellement de son mandat le 17 novembre 1824[5], il mena une guerre des plus vives au ministère Villèle. D'accord avec ses amis et collègues Pierre-Paul Royer-Collard, Jacques Laffitte, le général Foy, il parut plusieurs fois à la tribune. Sa seule apparition suffisait pour soulever, parmi les ultra-royalistes, un tumulte de cris : La clôture ! Encore du scandale ! À l'ordre le factieux !, mais lui ne se laissait pas aisément démonter et, doué d'une énergie opiniâtre et même d'une véhémence qui allait parfois jusqu'à l'emportement, il parlait d'abord sur la question ; vaincu, il se retranchait derrière un, deux ou trois amendements, puis il parlait contre la clôture, et retournait enfin à son banc pour recommencer le lendemain.
Le 17 novembre 1827, il fut réélu député dans la Seine[6] et dans le 1er arrondissement électoral de l'Aube (Troyes)[7]. Il opta pour Troyes et se rallia au ministère Martignac. On le vit même figurer au jeu du roi au palais des Tuileries et il fut question de lui pour la présidence de la Chambre et pour le ministère des Finances. Aussi garda-t-il, pendant les sessions de 1828 et 1829, un silence à peu près complet. Il ne remonta à la tribune qu'après l'avènement du ministère Polignac (août 1829). Sa popularité fut ravivée par son opposition et il signa naturellement l'adresse des 221.
[modifier] Incarnation du « parti de la Résistance » sous la monarchie de Juillet
Néanmoins, Casimir Perier ne songeait pas encore au renversement de la branche aînée, quoiqu'il fut attiré vers le duc d'Orléans par la communauté des idées et des intérêts. Passionné d'ordre, il redoutait par-dessus tout le tumulte révolutionnaire et son lot d'incertitudes.
[modifier] Une attitude prudente pendant les Trois Glorieuses
Réélu à Troyes le 12 juillet 1830[8], il fit, à l'approche de l'insurrection et dans les réunions de députés et d'hommes politiques, tout ce qu'il put pour arrêter le mouvement. Pendant les Trois Glorieuses, il s'efforça de montrer une neutralité absolue, et l'on dit qu'il laissa sabrer sous ses fenêtres, par les gendarmes, des jeunes gens venus lui faire une ovation compromettante[9]. Le 26 juillet, chez Alexandre de Laborde, il préconisa la temporisation, combattit la protestation rédigée par Louis Bérard, mais ne put refuser son salon à la réunion du lendemain. Auguste de Schonen étant venu annoncer que les barricades commençaient à s'élever rue Saint-Honoré, il s'écria : « Vous nous perdez en sortant de la légalité. » Il consentit seulement à tenter auprès du maréchal Marmont, avec quelques députés, une démarche conciliatrice qui ne réussit pas. La victoire de l'insurrection le porta au pouvoir malgré lui.
L'un des cinq membres de la commission municipale qui se chargea d'administrer la capitale devant la carence des autorités civiles et militaires, Casimir Perier commença par accepter de Louis-Philippe, nommé lieutenant-général du royaume, le ministère de l'Intérieur, puis se ravisa et ne se rallia définitivement au duc d'Orléans que lorsque la chute de la branche aînée lui apparut consommée. Élu président de la Chambre des députés le 6 août[10], il laissa le vice-président, Jacques Laffitte, exercer cette fonction à sa place. Quelques jours plus tard, le 11 août, il fut nommé ministre sans portefeuille dans le premier ministère du règne de Louis-Philippe Ier. Il fut réélu député de Troyes le 21 octobre[11].
[modifier] Président du Conseil (13 mars 1831 - 16 mai 1832)
La constitution du ministère Laffitte, d'un libéralisme trop avancé à son opinion, l'écarta temporairement des affaires à compter du 2 novembre. Principale figure du parti de la Résistance, qui, épris d'ordre, estimait prioritaire de ramener le calme à l'intérieur et la paix à l'extérieur, il ne manqua pas une occasion de critiquer le manque de fermeté du parti du Mouvement vis-à-vis de l'agitation républicaine tout comme son activisme brouillon au soutien des nationalités en Europe (V. Partis politiques sous la Monarchie de Juillet).
Après la démission de Laffitte, Casimir Perier fut tout naturellement appelé, le 13 mars 1831, à former un ministère dans lequel il devint président du Conseil et ministre de l'Intérieur.
La politique de Casimir Perier visa, à l'intérieur, à rétablir l'ordre par des mesures énergiques et, au besoin, par la force, pour arrêter le cours de la révolution et, à l'extérieur, à garantir la paix avec les puissances étrangères. La répression de l'agitation révolutionnaire – particulièrement la première révolte des Canuts lyonnais en octobre 1831 – a auréolé Casimir Perier d'une réputation sulfureuse, noircie par l'historiographie républicaine[12]. Les historiens modernes portent sur l'homme un jugement plus flatteur : « Excellent orateur, méprisant la démagogie, acceptant le risque et désirant l'action, Perier est l'homme d'État dont la monarchie de Juillet a besoin pour durer au pouvoir. »[13]
Casimir Perier avait longtemps médité ce que devait être la présidence du Conseil, et avait théorisé un régime quasi-parlementaire, dans lequel le cabinet est fort et « le roi règne mais ne gouverne pas », selon la fameuse maxime de Thiers. C'est ce qu'on devait appeler désormais « le système du 13 mars », fondé sur la marginalisation du roi, la solidarité du cabinet et de la majorité parlementaire et la soumission de l'administration, ce que Ludovic Vitet désigna d'un mot : « une dictature libérale ».
Redoutant l'habileté manœuvrière de Louis-Philippe, et soucieux d'exercer la plénitude du pouvoir, Perier exigea du roi, en préalable à son acceptation, de pouvoir réunir chez lui des conseils de cabinet hors de la présence du souverain et obtint que le duc d'Orléans, qui professait des idées libérales avancées, cessât de participer au conseil des ministres. Il ne communiquait les dépêches télégraphiques au roi qu'après en avoir pris connaissance, et contrôlait soigneusement les notes personnelles que Louis-Philippe remettait au Moniteur, dont le président du Conseil s'était fait attribuer la direction exclusive. Lors de l'ouverture de la session des Chambres, on remarqua que, pendant que le roi lisait le discours du trône, Casimir Perier suivait ostensiblement sur un manuscrit la lecture du texte convenu.
Pour s'imposer auprès des Chambres, ce qui était le corollaire indispensable de sa lecture très parlementaire de la Charte de 1830, il prononça une sorte de discours d'investiture dans lequel, après avoir posé en principe que : « La révolution de Juillet a fondé un gouvernement et non pas inauguré l'anarchie »[14], il développait son programme de gouvernement, résumé dans une formule célèbre qui définit l'idéal du « juste milieu » : « Au-dedans, l'ordre sans sacrifice pour la liberté ; au-dehors, la paix sans qu'il en coûte rien à l'honneur. »[15]
De haute taille, le regard ardent, le geste énergique, Casimir Perier était doué d'un charisme et d'une autorité naturelle que soulignent tous les contemporains. « Sa figure mâle et régulière, note Charles de Rémusat, qui fut son collaborateur au ministère de l'Intérieur, offrait une expression de pénétration et de finesse qui contrastait avec l'énergie impossante qui l'animait par instant »[16]. Le même auteur ajoute : « En lui luttaient sans cesse une raison froide et une nature passionnée. C'est là ce qui faisait une partie de sa puissance. Sa pensée se présentait à son esprit comme une illumination ; elle s'emparait de lui avec tant de véhémence qu'elle l'emportait pour ainsi dire, et sa parole brève et pressée avait peine à le suivre. Cependant, son idée était si nette et son impression si vive, qu'il était sur-le-champ compris. C'est par là surtout qu'à la tribune il influait sur les assemblées. »[17] Même Henri Heine dresse de lui un portrait plutôt flatteur dans De la France, impitoyable réquisitoire contre la monarchie de Juillet.
Il était doué d'un tempérament autoritaire, d'un caractère souvent vif et de manières parfois brutales. « Je me moque bien de mes amis quand j'ai raison, disait-il ; c'est quand j'ai tort qu'il faut qu'ils me soutiennent. »[18] Le maréchal Soult, ministre de la Guerre, ayant cherché à affirmer son indépendance, il lui écrivit : « Si cela continue, je vous briserai comme verre ! »[19] Un jour que le comte d'Argout répondait maladroitement à la Chambre, il le rappela à son banc par cette apostrophe furieuse : « Ici ! d'Argout ! Ici ! »[20] Dans la fameuse séance où le comte de Montalivet fut pris à partie par l'opposition pour avoir fait usage du terme de sujets pour désigner les Français, il exprima son indignation en disant : « Montalivet, tenez bon ! et le premier qui vous insulte, f... votre verre d'eau sucrée à la figure ! »[21] Ces façons de faire lui valurent de nombreuses inimitiés, mais composèrent aussi son personnage d'homme à poigne, propre à rassurer la France bourgeoise inquiète de la persistance du désordre.
Le 5 juillet 1831, il fut réélu député à Troyes[22], dans le 4e collège de la Marne (Épernay)[23] et dans le 1er arrondissement de Paris[24]. Il opta pour Troyes.
Les luttes continuelles du ministère et l'état de suractivité et d'excitation dans lequel il vivait en permanence minèrent la santé fragile de Casimir Perier. Au tout début de l'épidémie de choléra qui ravagea Paris en 1832, le 1er avril, il accompagna le duc d'Orléans à l'Hôtel-Dieu, pour visiter des malades. Avant d'entrer dans la salle, le président du Conseil fut saisi d'une sorte de pressentiment :
- – Monseigneur, n'entrons pas ici.
- – Monsieur, répondit le duc d'Orléans, le vin est tiré, il faut le boire.
Atteint par la maladie, Casimir Perier succomba le 16 mai 1832 au terme d'une longue agonie, ponctuée de plusieurs rémissions suivies de rechutes. « Perier est mort, est-ce-un mal ? », commenta Louis-Philippe[25], qui ajouta : « C'était une âme de banquier scellée dans un coffre-fort. »[26] Pour le roi, jaloux de ses prérogatives, le ministère Perier avait été un véritable supplice : « J'avais beau faire, dit-il, tout ce qui se faisait de bon était attribué à Casimir Perier, et les incidents malheureux retombaient à ma charge ; aujourd'hui on verra que c'est moi qui règne seul, tout seul. »[27]
[modifier] Hommages posthumes
- En 1837, un immense tombeau-mausolée fut construit pour Casimir Perier au cimetière du Père-Lachaise, au carrefour de l'avenue de la Chapelle et de l'avenue Casimir-Perier, grâce à une souscription publique et sur une concession accordée par la Ville de Paris. Il est surmonté de sa statue en pied et orné de trois bas-reliefs représentant l'Éloquence, la Justice et la Force, réalisé par le sculpteur Jean-Pierre Cortot.
- La rue Casimir Perier à Paris (7e arrondissement) a reçu sa dénomination par ordonnance du 15 avril 1839.
Précédé par Camille Bachasson, comte de Montalivet |
Ministre français de l'Intérieur | Suivi par Camille Bachasson, comte de Montalivet |
[modifier] Œuvres
- Opinions et discours de Casimir Perier, publiés par sa famille, Paris, Paulin, 1838, 4 vol.
[modifier] Références
[modifier] Sources
- « Casimir Pierre Perier », dans Adolphe Robert, Edgar Bourloton et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français (1889-1891), XIXe siècle [détail édition](Wikisource)
- Benoît Yvert (dir.), Premiers ministres et présidents du Conseil depuis 1815. Histoire et dictionnaire raisonné, Paris, Perrin, 2002 - ISBN 2-262-01354-3
[modifier] Liens externes
[modifier] Bibliographie
- M. Bourset, Casimir Perier, un prince financier au temps du romantisme, Paris, Publications de la Sorbonne, 1994
- J. Lucas-Dubreton, La manière forte : Casimir Perier et la révolution de 1830, Paris, Grasset, 1929
- C. Nicoullaud, Casimir Perier, député de l'opposition. 1817-1830, Paris, Plon, 1894
- J. Wolff, Les Perier : la fortune et les pouvoirs, Paris, Economica, 1993
[modifier] Notes
- ↑ Il est le père de Jean Casimir-Perier (1847-1907), président de la République de 1894 à 1895.
- ↑ 3.736 voix sur 7.378 votants et 9.677 inscrits
- ↑ « M. Casimir Perier, lit-on dans la Biographie pittoresque des députés (1820), a été une grande cause de perturbation dans les budgets du ministère. M. Corvetto n'a pu lui paraître qu'un imprudent banquier maladroitement empressé de chercher des courtiers parmi les étrangers ; il a fait main basse sur tous ses comptes, épluché ses chapitres, disséqué ses négociations, sondé ses caisses, et l'a contraint de déposer son bilan. La nation est redevable à M. Casimir Perier de l'habitude investigatrice que les députés ont contractée à l'égard des chapitres du budget. C'est un beau spectacle que l'empressement de ces dignes tuteurs du peuple français à défendre ses deniers contre la dissipation, à exiger un compte détaillé de leur emploi. Les ministres, déshérités des profits d'intendants, sont contraints de s'en tenir à leur salaire de cent cinquante mille francs ; il n'est plus possible de faire glisser dans un chapitre des frais de justice la dot d'une fille chérie et le cachemire d'une épouse adorée ; dans les dépenses de casernement, le prix d'un somptueux mobilier, le montant d'une petite maison ; d'un voyage de plaisance dans l'article des routes d'étape ; enfin l'entretien d'une fille d'Opéra, dans les dépenses des orphelines de la Légion d'honneur. M. Casimir Perier a l'éloquence vive et agressive ; les tournures interrogatoires lui sont familières. Il est clair, concis, positif dans ses discours ; il va droit au but, ne se laisse arrêter par aucun de ces ménagements, de ces timides réserves qu'impose le ventre et que commande l'estomac. Sa pensée a la rondeur et la franchise des millions. »
- ↑ 824 voix sur 1.325 votants et 1.464 inscrits contre 478 à M. Outrequin
- ↑ 679 voix sur 1.302 votants contre 615 à M. Outrequin
- ↑ 1.117 voix sur 1.208 votants
- ↑ 197 voix sur 324 votants et 350 inscrits contre 106 à M. V. Masson
- ↑ 239 voix sur 341 votants et 369 inscrits contre 98 au baron de Wismes
- ↑ Source : Dictionnaire des parlementaires français
- ↑ 174 voix contre 160 à Jacques Laffitte. L'élection de Perier fut aussitôt ratifiée par Louis-Philippe.
- ↑ 241 voix sur 325 votants
- ↑ Louis Blanc écrit ainsi : « Il arrivait aux affaires avec une colère immense, un orgueil sans bornes et je ne sais quelle impatience farouche d'écraser ses adversaires [...] Bien convaincu que, dans les intérêts de la classe moyenne, c'étaient les siens propres qu'il venait sauver, il apportait dans le combat sa personnalité tout entière. Le trône, il voulait le sauver aussi, et il accourait pour le défendre, mais sans illusion, sans dévouement, sans amour, et tout simplement parce qu'il couvait dans la royauté une institution protectrice de la banque. »
- ↑ Benoît Yvert (dir.), Op. cit., pp. 100-101
- ↑ cité in Benoît Yvert (dir.), Op. cit., p. 100
- ↑ ibidem
- ↑ cité in Benoît Yvert (dir.), Op. cit., p. 101
- ↑ ibidem
- ↑ cité par le Dictionnaire des parlementaires français
- ↑ ibidem
- ↑ ibidem
- ↑ ibidem
- ↑ 239 voix sur 340 votants et 360 inscrits
- ↑ 158 voix sur 271 votants et 347 inscrits contre 106 à M. de Férussac
- ↑ 641 voix sur 1.057 votants
- ↑ cité in Benoît Yvert (dir.), Op. cit., p. 103
- ↑ ibidem
- ↑ ibidem