Jean-Luc Lagardère
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Jean-Luc Lagardère (de son vrai nom Jean-Lucien Lagardère) 10 février 1928 à Aubiet - 14 mars 2003 à Paris était un industriel et patron de presse français. Jean-Luc Lagardère a eu un fils, Arnaud Lagardère qui a repris la succession du groupe.
[modifier] Biographie
Ingénieur diplomé de Supélec, il commence sa carrière chez Dassault aviation. Président-Directeur Général de Matra qui gagne dans les années 1960 en Formule 1 et aux 24 heures du Mans.
À partir des années 1980, il construit un immense groupe dans la défense et les médias, figurant parmi les premiers dans l'édition avec Hachette Livre et la presse (Hachette Filipacchi Médias).
Il dirige La Cinq dans les anneés 90 jusqu'au 12 avril 1992.[1]
Passioné de courses hippiques, il avait repris un haras à Pont-d'Ouilly et une écurie de courses célèbre avec près de 220 chevaux et juments de course, celle des Dupré (casaque grise, toque rose). Depuis 2003, le Prix Jean-Luc Lagardère lui rend hommage.
[modifier] Le décès
Jean-Luc Lagardère est mort le 14 mars 2003 des suites d'une opération chirurgicale. Le 27 février 2003, il est opéré de la hanche à la clinique du Sport à Paris. Dix jours après, le 7 mars 2003, Jean-Luc Lagardère, bien que légèrement fatigué, dîne en famille avec le couturier Emanuel Ungaro et Marie-Laure de Villepin, l'épouse du ministre des Affaires étrangères de l'époque, Dominique de Villepin. Le 8 mars 2003, le patron de Matra est retrouvé dans le coma sur le sol de sa chambre à coucher. Après quelques jours en réanimation, il meurt à l'hôpital Lariboisière, à Paris, le 14 mars à 22 h 59. Le diagnostic annoncé par le chef de service, le Pr Didier Payen, est une encéphalomyélite aiguë auto-immune.
Protagoniste de l'affaire Clearstream 2, Jean-Louis Gergorin, vice-président d'EADS, affirme que Jean-Luc Lagardère aurait en fait été assassiné par la mafia russe, qui noyauterait secrètement l'industrie européenne de l'armement. Aucune vérification n'a encore confirmé ces allégations, qui sont à la base des courriers anonymes adressés au juge Renaud Van Ruymbeke.