Zénaïde Fleuriot

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Zénaïde Fleuriot, née à Saint-Brieuc le 28 octobre 1829 et morte à Paris le 19 décembre 1890, est un écrivain français. Elle écrivit 83 romans destinés aux jeunes filles, dont une part importante a été publiée dans la Bibliothèque rose et la Bibliothèque bleue.

[modifier] La famille

Zénaïde Fleuriot est née en Bretagne dans une famille chrétienne et fidèle aux Bourbons. En 1830, son père, avoué à Saint-Brieuc, perd sa fortune et sa position en dénonçant la monarchie de Juillet issue des Trois glorieuses. Zenaïde Fleuriot est fortement influencée par l'environnement familial d'alors. Elle devient préceptrice au château-Billy en Ploufragan.

[modifier] La carrière littéraire

Elle publie quelques essais sous le nom d'Anna Enadiez, puis rapidement ses premiers romans sous le nom de Zénaïde Fleuriot.

Après ces premières publications, elle collabore avec le Journal des demoiselles et la Mode illustrée. Son roman Aigles et colombes sera récompensé par l'Académie française.

La forte influence de sa famille fait qu'elle a en permanence le souci de ne pas blesser la foi chrétienne et les bonnes mœurs. Elle rencontre alors un grand succès auprès de la bourgeoisie catholique.

[modifier] Romans

1857 : La fontaine du moine rouge (nouvelle qui remporta le prix de la revue littéraire lyonnaise La France littéraire).
1859 : Souvenirs d'une douairière.
1860 : Marquise et pêcheur.
1861 : Ève, La vie en famille, Une famille bretonne.
1862 : La fille du serrurier, Sans beauté.
1863 : Histoire pour tous, Un cœur de mère, Réséda.
1864 : Au hasard (recueil de nouvelles), Yvonne de Coatmorvan.
1865 : Les Prévalonnais.
1866 : Le chemin et le but, Une saison au bord de la mer (suite du Chemin et le but), Sans nom, La clef d'or, La Glorieuse.
1867 : L'oncle trésor, Une année de la vie d'une femme, Une chaîne invisible.
1868 : Petite belle, Alix (en deux volumes), Histoire intime.
1869 : Deux bijoux, Mon sillon.
1870 : À l'aventure, Ce pauvre vieux, Notre passé.
1871 : Entre absents, Une parisienne sous la foudre, Siège de Paris.
1872 : Mes héritages, Marga (le second tome de Ce pauvre vieux), Les mauvais jours : note d'un bourru sur le siège de Paris, Notre capitale Rome.
1873 : Aller et retour Paris-Paray-le-Monial, Aigles et colombes (recevra un prix de l'Académie française), Les pieds d'argile (en deux volumes), Théâtre chez soi, Le petit chef de famille.
1874 : En congé, Armelle Trahec, Plus Tard ou le jeune chef de famille, (le second tome de Petit Chef de famille), Bigarette.
1875 : Monsieur Nostradamus.
1876 : La Petite duchesse.
1877 : Un Fruit sec, Un enfant gâté, Miss idéal
1878 : Les aventures d'un rural (en deux volumes), Raoul Daubry (le troisième tome de Petit chef), Grand cœur.
1880 : Bonasse, La rustaude, Mandarine, Tranquille et Tourbillon.
1881 : Tombée du nid (le deuxième tome de Mandarine), Alberte (le deuxième tome de Petite Duchesse), Charybde et Scylla, Cadette.
1882 : Bouche en cœur, Gildas l'intraitable, Faraude, Cadok.
1883 : Caline, L'héritier de Kerguignon (le deuxième tome de Cadok), Sous le joug (le deuxième tome de Gildas l'intraitable).
1884 : Désertion.
1885 : Ces bons Rosaëc (le deuxième tome de Désertion), Feu et flamme.
1887 : Le clan des têtes chaudes, Au Galadoc (le deuxième tome du Clan des têtes chaudes), Le cœur et le tête (le deuxième de Tranquille et Tourbillon).
1888 : De trop, L'exilée du Val Argand (le deuxième tome de Le cœur et la tête), Parisiens et montagnards.
1889 : Les premières pages, Cœur muet, Loyauté
1890 : Bengale (le deuxième tome de Galadoc)

Publications posthumes :

1891 : Rayon de soleil.
1892 : Papillonne.
1897 : Mon dernier livre.

A la liste de ses romans il faut ajouter Grancœur publié en 1933 par la librairie Hachette.

[modifier] Citation

Madame Parpalaid, à Knock : «Sur le parcours, le paysage est délicieux. Zénaïde Fleuriot l'a décrit dans un de ses plus beaux romans, dont j'ai oublié le titre.»

(Knock, Acte I, scène 1).