Églises réformées

Ces Églises ont essaimé principalement en Suisse, Écosse, Pays-Bas et en France, et, depuis, en Afrique du Sud, Corée du Sud, Nouvelle-Calédonie et Polynésie française, etc. En pays anglo-saxons, elles se nomment souvent presbytériennes.

Sommaire

1 Doctrine
2 Organisation
3 Lien interne
4 Liens extérieurs

[modifier] Doctrine

La théologie réformée met l'accent sur la toute-puissance de Dieu, sans contradiction avec la liberté et à la responsabilité du chrétien. Au contraire, puisqu'il se sait pardonné et est apte à recevoir le salut en Jésus-Christ, le chrétien peut conduire sa vie de manière exigeante et responsable en toute liberté, conciliant sanctification personnelle et engagement dans la société. Cette transcendance de Dieu implique aussi la relativisation de tous les pouvoirs humains, qu'ils soient religieux ou politiques.

[modifier] Organisation

Les Églises réformées ont la particularité d'être indépendantes les unes des autres, aussi bien au niveau organisationnel que doctrinal. Cependant, la plupart d'entre elles sont fédérées en Églises nationales (par exemple l'Église réformée de France). Au niveau mondial l'Alliance réformée mondiale (composée de 70 millions de membres) est l'organisation la plus importante, mais un certain nombre d'Églises adhèrent au Reformed ecumenical council (Conseil œcuménique réformé), les deux organisations ont entamé depuis quelques années un travail de rapprochement. Dans la pratique, les Églises réformées sont généralement organisées selon le système presbytérien synodal, c'est-à-dire que les décisions reposent sur un équilibre entre instances locales et union.

Depuis 1973, en Europe, réformés et luthériens vivent en pleine communion ecclésiale à la suite de l'accord théologique de la Concorde de Leuenberg. Un pasteur luthérien peut donc être chargé d'une paroisse réformée, et vice versa.