-237
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IVe siècle av. J.-C. | IIIe siècle av. J.-C. | IIe siècle av. J.-C.
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Cette page concerne l'année -237 du calendrier julien proleptique.
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[modifier] Événements
[modifier] Inde
- Mort d’Ashoka à Taxila (Pakistan). Ses fils Mahendra, Kunala et Jalauka lui succèdent mais ne parviennent pas à maintenir l’intégrité de l’empire à cause de leurs luttes. Kunala règne huit ans sur le centre et l’ouest de l’empire. Jalauka règne sur le Cachemire et annexe la région de Delhi. Les gouverneurs de province, généralement membres de la famille impériale, en profitent pour se rendre indépendant. Le petit-fils d’Ashoka, Samprati, ne règnera plus que sur le pays d’origine, le Maghada.
- Kunala a eu les yeux crevés sur l’ordre de son père Asoka à l’instigation d’une de ses épouses jalouse.
[modifier] Monde hellénistique
- Début du règne de Cléomène III, roi de Sparte (fin en -222). Il veut rétablir les lois de Lycurgue.
- Début du règne de Prusias Ier le Boiteux, roi de Bithynie (fin en -183). Il mène la guerre contre Byzance et Pergame.
[modifier] Espagne
- Les généraux carthaginois Hasdrubal le Beau et Hamilcar Barca conquièrent une grande partie de la Péninsule ibérique.
- Hamilcar Barca fonde Akra Leuké (Alicante) et Barcino (Barcelone) en Espagne.
[modifier] Monde romain
- À Rome, consulat de L. Cornelius L.f. Lentulus Caudinus, Q. Fulvius M.f. Flaccus.
- Traité entre Rome et Carthage consacrant l’abandon de la Sardaigne et de la Corse. Carthage doit verser 1200 talents d’indemnités supplémentaires.
- Rome doit organiser plusieurs expéditions militaires entre -237 et -227 pour pacifier la Sardaigne et la Corse, qui réunies en une même circonscription, reçoivent l’organisation provinciale.
- La création des premières provinces, Sicile en -241, Sardaigne-Corse en -237, entraîne la création de gouverneurs, revêtus de l’imperium complet—militaire, civil, judiciaire—que l’absence de collègues, l’éloignement de Rome et l’étendue de leurs attributions dotent de prérogatives extrêmement larges. Le Sénat, contre les ambitions individuelles, dispose cependant de moyens : il désigne les provinces consulaires, droit qui lui permet, par l’attribution de provinces secondaires, de déjouer les vues des magistrats jugés dangereux. Il fixe souverainement les effectifs militaires et le montant du budget dont chaque gouverneur peut disposer. Par la prorogation, qu’il peut accepter ou refuser, il tient les magistrats et les promagistrats. L’armée civique reste attachée au régime et les chefs militaires ne peuvent y compter pour leurs projets personnels.