Abergavenny
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Abergavenny est une jolie ville pittoresque, qui se trouve dans le Sud-Est du Pays de Galles, en Grande-Bretagne, à seulement 32 km de la frontière anglaise. Elle est située dans la région de Monmouthshire, et se niche dans la vallée du fleuve Usk entourée de trois côtés par les collines qui forment l'extrémité méridionale des montagnes noires.
La ville est imprégnée d'histoire et bénéficie d'une position tout à fait enviable de par sa proximité avec le centre et l'ouest industriels de l'Angleterre, tout en étant inondée de beauté grace au parc national des Brecon Beacons. La communauté trouve son équilibre entre fierté nationale et une chaleureuse hospitalité.
Pour preuve, ses liens très serrés avec les villes jumelles de Beaupréau en France, Oestringen en Allemagne et Sarno en Italie. Abergavenny est une ville marchande pleine de vie, active dans le secteur agricole comme industriel et qui répond tout autant aux besoins des touristes dont le nombre ne fait que croître chaque année grace nottament à ses centres de parapente.
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[modifier] Histoire
La domination du sud du Pays de Galles et plus particulièrement de cette région remonte aux périodes néolithiques où une colline contribua à établir un emplacement facilement défendable pour les premiers colons, il y a environ 6.000 ans. L'évidence de la place stratégique développa de nombreux métiers (se trouvant sur l'affichage au musée d'Abergavenny).
Les Romains
Les Romains ont occupé un fort de bois vers les années 50 à 150 après Jésus Christ. Le fort, alors connu sous le nom de Gobannium, détermine l’endroit des ironsmiths, qui étaient à mi-chemin des forteresses romaines. Seule la position de la porte du nord, une partie du fossé du nord et une longueur de son rempart méridional sont connues.
Les Normands
Presque mille ans après, c'est à dire en 1087, les Normands ont commencé leur conquête de ce secteur, et ont choisi le même emplacement pour la construction du château à l’intérieur duquel ils pouvaient commander toute la région, et protèger leurs lignes de communication, et puiser l’eau nécessaire dans la vallée d'Usk.
Le château construit par « Hamelin de Ballon », était de construction bois, sur une colline, garnie de palissades en haut et en bas de celle-ci, entourée par un fossé encore apparent dans le jardin du château au-dessous du musée . À partir de 1190 les Normands ont reconstruit le château en pierre.
Six familles normandes ont tenu le château et le lordship d'Abergavenny : de Ballons, de Braoses, Canteloupes, Hastings, Beauchamps et De Nevills.
La ville a souffert des ravages de la peste appelée mort noire vers 1340, et a aussi été dévastée par l’invasion d'Owain Glyndwr's en 1404.
Abergavenny au XVIe et XVIIe siècles s’est développé en industries locales tel que le bronze et le tissage de flanelle baptisée du nom de la ville. Mais la rue nommée de flanelle est relativement nouvelle. Au XIXe siècle elle s'est appelé Butchers Row.
[modifier] La ville
La ville a grandi à côté du château, se prolongeant le long de la rue de château jusqu'au milieu du parking actuel. Un repli dans le mur faisant face au fleuve, marque l'extrémité occidentale de la banque et du fossé, mur qui a probablement défendu la ville de ce côté. La plupart des villes Galloises - indépendamment des banlieues noires (ouvriers travaillant au charbon de bois) postérieures aux houillères et au charbon - ont commencé en tant que villes normandes.
Ces villes médiévales étaient composées de fortes populations étrangères. vers l'an 1300, seulement sept pour cent de résidants étaient Gallois. En l'an 1241 la ville était prolongée et protégée par des murs épais et solides. Un mur défensif renforcé d'un fossé a été construit au nord, côté probablement, le plus populaire.
Les rues étaient régulières (l'extrémité occidentale de la rue Flannel Street a depuis disparue sous la poste actuelle)et géométriques. Chaque bloc dans ce maillage de rues, contenait des parcelles de terrain et étaient louées aux citoyens, aux commerçants et aux négociants de la ville.
[modifier] Le Marché
L’ancien marché s’est déroulé prés de la rue de Nevill, car le bétail étaient apportés là, venant des prés et des pâturages voisins de Grofield, en passant par la porte nord (pendant les attaques Galloises sur la ville).
D'autres indications prouvent que le marché était situé à cet emplacement :
- La rue de Nevill s'est appelée Rother Street (Rother signifie le bétail à cornes), existe aussi une rue des poulets et une rue des bouchers.
- Un secteur pavé a été découvert dans cet espace, et trois des cinq auberges dans le secteur se sont appelés l'auberge des vaches, l'auberge du Taureau et l'auberge de la pie.
- Les marchés se sont souvent déroulés dans et autour des églises.
[modifier] Station thermale
Vers la moitié du XVIIIe siècle, Abergavenny a eu un bref charme de prospérité en tant que « station thermale ». En effet, Le lait de chèvres locales était considéré comme bon traitement pour la santé des hommes, et leurs poils transformés en perruques blanches particulièrement fines donc recherchées.
La ville a continué à se développer et augmenter sa population au XIXe siècle avec le chemin de fer et les industries houillères.
[modifier] Industrie du bronze
L'emplacement de cette industrie se trouve maintenant à l'emplacement de la maison de retraite pour personnes âgées. Les puits et les ateliers étaient étendus en direction du garage Renault.
[modifier] Industrie du cuir
L'industrie du cuir telle que, la botte, la chaussure, la sellerie et les gants, était une des industries les plus importantes de la ville. Plus de 150 personnes ont été employées à la fabrication des gants et des chaussures, mais la venue des chemins de fer en 1855 apporta la concurrence, et celles-ci cessa de travailler entre 1884 et 1889.
[modifier] Anecdote
Rudolf Hess, qui lors d'une mission désespérée à bord d'un Messerchmitt 110D, voulu traiter avec l'Angleterre, un pacte de paix pour mieux combattre le Bolchévisme, ennemi commun. Les propositions de paix n'ayant jamais été prises au sérieux par Churchill, après son incarcération et son interrogation aux anciennes casernes de Maryhill, à Glasgow, Rudolf Hess fut par la suite interné au Château de Buchanan, près de Drymen, la Tour de Londres, et à Mytchett près d'Aldershot, il a été interné pour le reste de la guerre à l'hôpital de Maindiff près d'Abergavenny. Plus tard il fut condamné au procès de Nuremberg à un emprisonnement à vie pour crimes de guerre.