Braşov
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Roumanie Judeţ de Braşov Braşov
Statut : Chef-lieu |
|
---|---|
Roumanie Municipalité de [[Municipalité de {{{municip}}}|{{{municip}}}]] Braşov
Statut : Chef-lieu |
|
Vue de Braşov |
|
Géographie | |
Région | Transylvanie |
Coordonnées | 45.65278 - 25.61194 |
Altitude minimale | m |
Altitude moyenne | m |
Altitude maximale | m |
Superficie | km² |
Superficie | ha |
Arrosée/baignée par | |
Population | |
Nombre d'habitants | 283.901 hab. (2002) |
Densité | hab./km² |
Populations | |
Administration | |
Maire | George Scripcaru {{{parti}}} 2004 |
www | http://www.brasovcity.ro/ |
Code postal | |
Événements historiques | |
[[{{{datemention}}}]] : première mention | |
1211 : fondée par Chevaliers teutoniques | |
Personnages célèbres | |
{{{personnages}}} |
Braşov (en latin Corona, en allemand Kronstadt, en hongrois Brassó) est une ville de Roumanie et un des plus importants centres touristiques avec la plus grande station de ski de l'Europe de l'Est. En 2005, sa population était de 328 702 habitants (+ 600 000 pour le judeţ de Braşov).
Après la retraite romaine de 256, les premières fortifications puissantes ont été construites par l'ordre teutonique en 1211. Du point de vue historique elle est au moins aussi importante que Sibiu, car elle était le centre militaire et politique traditionnel des Saxons de Transylvanie.
Braşov est située dans le centre de la Roumanie, à 166 km de Bucarest, entourée par la chaîne des Carpates. Elle fait partie de la région historique de Transylvanie connue aussi pour le château de Dracula (castelul Bran) à Bran.
Sommaire |
[modifier] Nom et fondation
Les chroniques relatives à l'histoire de la ville placent la date "ou on a commencé de construire la cité" en 203. Pourtant on en trouve des traces de petites fortifications antérieures à Jésus Christ, sans que l'on sache si il s'agit d'une ville ou simplement des petites fortification jusqu'en 1211.
Le nom latin Corona se retrouve sur l'emblême de la ville.
Le nom roumain Braşov (en hongrois Brassó) est mentionné dans les documents latins du début du deuxième millénaire sous les noms de Barasu et Brasu pour la région. Pourtant, dans les mêmes documents latins, on désigne la ville sous le nom de Corona. Il y a plusieurs théories sur l'origine de ce nom : Brasov étant un région, une petite cité à côté de la ville, le nom d'une rivière, un nom venu d'une autre langue, Kron qui dérive en Corona et Brasov, etc.
Le nom allemand Kronstadt semble provenir du nom latin Corona.
[modifier] Histoire
La ville a été fondée par l'ordre des Chevaliers teutoniques en 1211. Au XIIIe et XIVe siècle, Braşov est attaquée par les Tatars et les Turcs. De grands remparts sont érigés pour la défendre, qui resteront en service jusqu'au XVIIe siècle.
Au XVIe siècle, la ville connaît un grand essor économique, grâce à une position géographique intéressante et certains privilèges fiscaux. Il y a à cette époque 45 corporations différentes, et la prospérité permet l'édification de nombreux monuments dont certains sont encore visibles aujourd'hui. C'est également le siècle où Johannes Honterus, un humaniste allemand, réside et travaille à Braşov. Les premiers livres roumains y seront imprimés par Coresi. Pourtant, en 1688, un incendie ravage la ville et la population doit faire face à une épidémie meurtrière.
Au XIXe siècle, la destruction des remparts permet un renouveau d'activité, avec l'arrivée des usines et des manufactures. On y édite la « Gazette de Transylvanie », journal militant pour l'indépendance (la région est alors occupée par l'Autriche-Hongrie).
Après la Première Guerre mondiale, Braşov devient le deuxième centre économique roumain derrière Bucarest, mais la ville est partiellement détruite par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale.
De 1951 à 1961, la ville porte le nom d'Orasul Stalin (la ville de Staline), en l'honneur de Joseph Staline. Durant cette période, sur l'actuel emplacement du panneau "Brasov" situé sur le mont Tempa et visible depuis la place centrale était indiqué "Staline".
[modifier] Résistance anti-communiste
La région de Braşov a connu la résistance du plus forte contre le communisme de toute l'Europe de l'Est. Soutenus par la population rurale, les résistants armées vivaient dans les montagnes. La plupart des guerriers ont été assassinés en 1962, mais une partie des résistants n'avait toujours pas été retrouvée en 1989 à la fin du communisme. On notera également la résistance importante des paysans contre la collectivisation des terres.
Le 15 novembre 1987, une révolte spontanée de la population fut réprimée et les personnes impliquées furent ensuite sévèrement interrogées. Les gens avaient alors jeté dans les canalisations toutes les réserves de nourriture de la ville et de la mairie.
Deux ans plus tard, en 1989, c'est la deuxième ville qui se lève contre le communisme, avant Bucarest. Malgré l'ordre de tirer sur la population, la plupart des coups ont été tirés en l'air, limitant ainsi le nombre de victimes. Une partie importante des victimes vivait sur les collines et montagnes les plus hautes (les tirs dans l'air un peu de coté).
[modifier] Économie
Jusqu'en 1989, la ville était une des villes de Roumanie les plus industrialisées. On y construisait tous les tracteurs de Roumanie (de marque Universal, quelques unités ont été vendus en Europe de l'Ouest), et en général l'industrie lourde. L'usine de tracteurs, aujuord'hui désafectée, deviendra très prochainement un centre commercial.
La vétusté des usines a voulu que, après 1989, la ville s'est retrouvée incompétitive au plan international. Malgré des subventions importantes, les usines ont été fermées peu à peu.
À présent c'est une ville principalement de services et de tourisme, avec encore quelque traces de l'ancienne industrie qui tendent à disparaître, remplacées par des PME.
[modifier] Centres d'intérêt
- Le Castelul Bran, situé dans les environs. Il n'a pas été pas construit par Vlad Ţepeş l'Empaleur, mais il sert d'attraction touristique pour les amateurs de Dracula grâce à son apparence.
- L'Église Noire : une église médiévale construite en 1383 et reconstruite en 1477.
- Biserica St-Nicolae : église du XIVe siècle et première école de Roumanie (construction d'un batiment) à coté
- Poiana Braşov : station de ski dans les Carpates.
[modifier] Liens externes
- (fr) Photos et discussions sur Braşov
- (fr) Quelques photos de Braşov
- (fr) site non-officiel fait par un français qui aime Braşov
- (en) Site en anglais de la ville de Braşov
- (en) Visite virtuelle de Brasov
- (en) Les 'hotspots' culturelles dans Braşov, avec beaucoup des photos
Portail de la Roumanie – Accédez aux articles de Wikipédia concernant la Roumanie. |