Caraquet (ville)
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Caraquet | |
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Pays | Canada |
Province | Nouveau-Brunswick |
Comté ou équivalent | {{{dr}}} |
Statut de la municipalité | Ville |
Code géographique | 13 15028 |
Date de constitution | 15 novembre 1961 |
Maire Mandat en cours |
Antoine Landry 2004-2008 |
Latitude Longitude |
47° 46' 59" Nord 64° 57' 0" Ouest |
Superficie | 68,26 km² |
Population | 4442 hab. (2001) |
Densité | 65,1 hab./km² |
Gentilé |
Caraquet est une ville canadienne de 4 442 habitants (2001). Elle est située dans le comté de Gloucester, au nord-est de la province du Nouveau-Brunswick. La ville est peuplée principalement par des acadiens et est considérée comme la capitale culturelle de l'Acadie.
Sommaire |
[modifier] Histoire
Jacques Cartier jette l'ancre dans la région de Miscou dans la Baie des Chaleurs en 1534. En 1604, Samuel de Champlain débarque et s'établit dans la région. Il est le premier à faire mention de Caraquet, en 1672. Vers 1730, le français Gabriel Giraud dit St-Jean est probablement le premier colon à s'établir en permanence dans la région de Caraquet. En 1755, c'est la déportation des Acadiens. Vers 1758, un village est fondé à Caraquet par Alexis Landry, à l'endroit maintenant apellé Sainte-Anne-du-Bocage. 1761, 37 familles (174 habitants) habitent Caraquet. 1771, première église construite à Sainte-Anne-du-Bocage (en bois rond). Le 29 mars 1774, François Gionet se rend à pied à Halifax. L'occupation légale du sol à Caraquet y est accordée, une concession de 14 150 acres (57 km²). En 1817, l'abbé Thomas Cooke devenait le premier prêtre résident de Caraquet. Une deuxième église est construite près du vieux couvent en 1818. La Compagnie Robin s'établit à Caraquet en 1837.
- 1857, l'église actuelle est construite.
- 1865, premier moulin à farine de la région. Il fonctionnera pendant 35 ans. Construction du Couvent de la congrégation Notre-Damme.
- 1875: Les habitants protestent et demandent un réseau d'écoles catholiques et françaises. 2 morts: un milicien et Louis Mailloux, 19 ans. L'école secondaire porte aujourd'hui son nom
- Novembre 1887: Le train s'arrête pour la premiere fois à Caraquet. En décembre, le train « Caraquet Flyer » déraille à Sainte-Anne-du-Bocage, 8 morts. Le sevice est arrêté dans les années soixantes et les rails sonts enlevés en 1994.
- Vers 1891 - le téléphone arrive à Caraquet.
- 1899 - ouverture du Collège Sacré-Cœur.
- 1907 - construction de l'hôtel Château Albert.
- 1914 - lors d'une forte tempête le 5 juin, 13 pêcheurs de Caraquet, 6 de Bas Caraquet et une quinzaine de Lamèque perdirent la vie. Le collège Sacré-Cœur est détruit par un incendie en
- 1915 - Après une longue bataille pour que le collège soit reconstruit à Caraquet, c'est finalement à Bathurst qu'il fût reconstruit en 1921.
- Vers 1939 - arrivée de l'électricité.
- 1955 - le Château Albert est détruit par un incendie.
- 1961 - Caraquet obtint sa charte de ville le 15 novembre. Le premier maire est Alban Blanchard.
- 1962 - l'École des Pêches est construite. Elle sera inaugurée en 1963.
- 1963 - ouverture de l'hôpital Enfant-Jésus de Caraquet.
- 1974 - ouverture de l'usine textile « Cirtex ».
- 1976 - Après une longue grève, fermeture de la Cirtex.
- 1977 - ouverture du Village Historique Acadien.
- 1978 - innauguration du nouvel Hôtel de Ville.
L'histoire de Caraquet est intimement liée à la mer, tout comme celle de l'Acadie du Nouveau-Brunswick, dont elle porte fièrement le titre de capitale. Après l'arrivée des premiers résidants d'origine européenne en 1730, Caraquet démarre véritablement en 1758 lorsque 34 familles acadiennes, victimes de la Déportation de 1755, avec à leur tête Alexis Landry, viennent s'établir dans le secteur de Sainte-Anne-du-Bocage.
Le XIXe siècle aura connu l'épanouissement culturel, économique et acadien s'entremêler à travers plusieurs événements marquants. La construction de l'église en 1857, celle d'un couvent pour l'éducation des jeunes filles en 1874, (dont il ne reste aujourd'hui que des ruines) et la construction d'un collège classique en 1899 qui serait le plus important édifice de Caraquet s'il n'avait pas été détruit par les flammes, ont été des réalisations importantes. À cette époque, la vocation maritime était déjà très prospère. On y a construit des bateaux, fabriqué des équipements de pêche et apprêté le poisson pour consommation locale ou commerciale. La famille Robin, d'origine jersiaise, a implanté des usines d'apprêtage de poisson en 1837. Cette action a engendré un boum économique considérable avec le développement de scieries et d'autres industries comme des tonnelleries, une tannerie et une ferblanterie. Ensuite, l'arrivée du chemin de fer en 1887 a véritablement ouvert Caraquet au monde extérieur.
[modifier] Fierté acadienne
On ne peut parler de Caraquet sans faire mention de la fierté de ses origines acadiennes qui a été au centre de plusieurs luttes pour le respect de ses droits. Au XIXe siècle, on voulait être propriétaire des terres. Au XXe siècle, on revendiquait le droit à l'enseignement du français et de la religion dans les écoles. D'ailleurs, aujourd'hui, l'école polyvalente Louis-Mailloux porte le nom d'un jeune homme de 19 ans qui a été tué lors d'une émeute en 1875 au moment où les acadiens défendaient leur école catholique et française. Caraquet aura été aussi un lieu de rassemblements importants par le passé. Les événements les plus marquants ont été la Convention nationale des Acadiens en 1905 et le Congrès eucharistique de 1950 qui a attiré plus de 20 000 participants.
La deuxième moitié du XXe siècle a été marquée par l'éclosion culturelle et touristique de Caraquet. La renommée exceptionnelle du Festival acadien, l'arrivée du Village Historique Acadien, qui est devenu rapidement l'une des attractions touristiques majeures au Nouveau-Brunswick, la présence du Théâtre populaire d'Acadie, les célébrations gigantesques de notre Fête Nationale, le 15 août, le Musée acadien, le sanctuaire Sainte-Anne-du-Bocage et bien d'autres installations ont fait de Caraquet un endroit de prédilection pour la clientèle touristique de tout le continent. Lors du dernier recencement en 2001, la ville de Caraquet comptait 4442 citoyens.
[modifier] Géographie, flore et climat
Carquet est un mot Micmac qui signifie « la rencontre de deux rivières ». La ville de Caraquet est situé sur la Baie de Caraquet, dans la région communément appelée la Péninsule acadienne. Le terrain est généralement plat et surrellevé par rapport au niveau de la mer, il y a des falaises présente sur presque tout le littoral. Le plus haut point, situé à l'extrême ouest de la ville, est à 45 m au-dessus du niveau de la mer. La ville est entrecoupée de quelques petits vallons. Il y a plusieurs marécages. Le développement de la ville s'étant fait en grande partie le long du littoral, la plupart du territoire est couvert de forêts, où l'on retrouve des épinettes noires, blanches et rouges, des sapins baumiers, du bouleau blanc, du tremble, etc. Du à la baie des Chaleurs et au Golfe du Saint-Laurent, le climat est maritime. Les hivers sont plus doux que dans le reste du pays et les étés y sont plus frais. La température moyenne pour le mois de janvier est de -10,9°C et de 17°C pour le mois d'août. Le taux d'humidité relatif est de 76% pour le mois de janvier et de 72% pour le mois d'août. La moyenne annuelle des précipitations est d'environ 960 mm, un peu sous la moyenne provinciale. Les chutes de neige sont d'environ 300 cm par hiver. Le littoral est exposé à de forts vents, qui endomagent les arbres situés près de la côte.
[modifier] Économie
La pêche est la pricipale industrie de la ville et a fortement contribué à son développement. Il y a tout de même eu un rallentissement économique dans les dernières annés. Six compagnies américaines désiraient ouvrir des usines d'électronique dans la région, mais ont abandonné le projet lors de l'épidémie de SRAS en 2003. Il y a un important port de pêche et un parc industriel.
[modifier] Culture
Caraquet est considérée comme la capitale culturelle de l'Acadie. Les principaux évenements sont:
- le Festival Acadien au mois d'août.
- le Gala de la chanson de Caraquet.
Les principales attractions touristiques sont:
- le Village Historique Acadien.
- lesplages.
- le Musée Acadien
- le musée de cire.
- le théâtre populaire d'Acadie.
- le Sanctuaire Sainte-Anne-du-Bocage.
Un centre culturel a ouvert ses portes récemment, incluant un cinéma. C'est le premier cinéma de la ville depuis plusieurs années.
Le seul quotidien francophone du Nouveau-Brunswick, L'Acadie Nouvelle, est publié à Caraquet.
[modifier] Éducation
- École Marguerite-Bourgeoys
- Polyvalente Louis-Mailloux
- bibliothèque publique
- école des pêches
[modifier] Hôpital
L'Hôpital l'Enfant Jésus de Caraquet
[modifier] Démographie
La ville comptait en 2001 4 442 habitants, alors qu'elle en comptait 4 653 en 1996, une baisse de 4.53%. La ville compte 1957 logements privés, à une superficie de 68,26 kilomètres 2 et une densité de population de 65,1 habitants au kilomètre carré. La population est principalement blanche et catholique. Environ 2% de la population appartient à une minorité visible, et moins d'un % sont autochtones. 96,7% de la population est catholique. Le français est parlé par plus de 90% de la population, la plupart de la population étant acadienne. Caraquet est l'une des villes du Nouveau-Brunswick ayant l'un des plus haut taux de personnes possédant un diplôme d'études supérieures.
[modifier] Transport
Le chemin de fer ayant été démantellé, le seule moyen de se déplacer est l'automobile. Il y avait dans les années 70 un service privé d'autobus. La route provinciale 11 est la principale rue de la ville, ce qui occasionne des problèmes de circulation et des accidents. 8% des citoyens utilisent la bicyclette pour se déplacer . Il y en fait une importante piste qui suit le tracé de l'ancien chemin de fer et qui parcourt toute la région.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens externes
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