Djami
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Djami, de son nom complet Abd al-Raḥmān ibn Aḥmad Nūr al-Dīn Ǧāmī, né en 1414 à Djam (Afghanistan) et mort en 1492 à Hérat (Afghanistan). Mystique et poète persan qui travailla pour le grand émir timouride Husayn Bayqara à Hérat.
Il fut appelé à la cour du sultan Aboû-Sâïd. Ses poèmes mystiques apparaissent dans les compositions de Behzad, le grand peintre miniaturiste qui fut également employé par Husayn Bayqara avant de partir chez les Séfévides d'Iran à Tabriz à la chute des Timourides.
Les plus remarquables de ses nombreux ouvrages sont:
- la Chaîne d'or ;
- Selman et Absal (c'est-à-dire Salomon et Absalon) ;
- le Rosaire des justes ;
- Yusuph et Soleika (c'est-à-dire Joseph fils de Jacob et la femme de Potiphar) ;
- Medjnoun et Leïla, poème traduit par Antoine-Léonard Chézy, Paris, 1807
- le Beharistan (Séjour du printemps), poème moral, mêlé de prose et de vers
- et ses Fables, traduit par Louis Langlès, 1788.
Djami appartenait à la secte des soufis : il a exposé leur doctrine dans un de ses ouvrages et a donné la vie de 619 soufis.
Au XVIe siècle, sur les vastes territoires de l'Iran et de l'Asie centrale, la poésie de Djami était extrêmement populaire, et a permis d'enrichir l'art de la peinture de nouveaux thèmes. Cela marquait le début de développement de nombreuses écoles artistiques, surtout en Iran.
[modifier] Source partielle
« Djami », dans Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), Dictionnaire universel d'histoire et de géographie, 1878 [détail des éditions] (Wikisource)