François-André Vincent
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François-André Vincent (30 décembre 1746 à Paris - 3 ou 4 août 1816 à Paris) est un peintre néoclassique français.
[modifier] Biographie
Élève de son père, le miniaturiste François-Elie Vincent, professeur à l'Académie de Saint-Luc, puis de Joseph-Marie Vien, il est lauréat du Prix de Rome en 1768 et il séjourne en Italie de 1771 à 1775. Il est admis à l’Académie royale de peinture et de sculpture en 1777 et à partir de cette date expose régulièrement au Salon. Il épouse Adélaïde Labille-Guiard, qui a également été formée par son père.
Considéré comme le chef de l'école néoclassique et l’un des principaux rivaux de Jacques-Louis David, il est rapidement supplanté par celui-ci. À la Révolution, ses convictions royalistes l’opposent encore plus à David.
Il devient l'un des premiers membres de l’Académie des Beaux-Arts de l'Institut de France, qui remplace l'Académie royale en 1795. Vers la fin de sa vie, il peint moins à cause de problèmes de santé, mais il continue à recevoir des honneurs officiels.
Comme son rival David, François-André Vincent était responsable d'un studio important où il a formé de nombreux élèves, entre autres Pierre-Nolasque Bergeret, Charles Thévenin, François-Joseph Heim, Charles Paul Landon, Isabelle Pinson.
[modifier] Galerie
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Portrait de Monsieur Bergeret de Grancourt (1774). |
Bélisaire (1776). |
Le chancelier Antoine Chaumont de La Galaizière reçoit l'hommage du Premier président de la Cour de Lorraine à Nancy le 21 mars 1737 (1778). |
La Leçon de labourage (1793-98). |