François-Emmanuel Fodéré
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
François-Emmanuel Fodéré est né à Saint-Jean-de-Maurienne en Savoie en 1764, médecin.
[modifier] Biographie
Son père, originaire de Bessans, étant mort avant sa naissance, sa mère, Marie-Nicolette Vectier fille d'égrège Nicolas Vectier de Thonon, l'éleva avec toutes les difficultés que pouvait alors rencontrer une veuve.
Au collège Lambert on remarqua vite les qualités exceptionnelles de l'adolescent, une intervention de l'Intendant de Maurienne, le chevalier de Saint-Réal, lui permit d'aller étudier la médecine à Turin.
Ensuite, gràce à une bourse, il alla se perfectionner pendant trois ans à Paris , aux frais du roi Victor-Amédée III de Sardaigne et à Londres.
Devenu médecin dans l'armée française lors de la réunion de la Savoie à la France (1792).
Lorsque la chaire de médecine légale (dont il est considéré comme le père) fut créée à Strasbourg, Fodéré, âgé de 50 ans et au faîte de sa carrière, concouru et fut nommé à l'unanimité, chaire qu'il remplit jusqu'à sa mort
II publia des mémoires sur les sujets les plus variés: le crétinisme, le goitre, les affections scorbutiques de la bouche, la phtisie pulmonaire, le choléra..., et en général sur les maladies des montagnards, sur le délire et sur la pneumatologie humaine.
Une épidémie de typhus l'amena à publier 4 volumes intitulés : Leçons sur les épidémies et l'hygiène publique.
Il fut aussi un philosophe, mais son œuvre maîtresse reste son Traité de médecine légale publié d'abord en 1798, ouvrage bien supérieur à ce qui existait. Il meurt en 1835.
À Saint-Jean-de-Maurienne, sur la place qui porte son nom, une statue de bronze rappelle son souvenir.
[modifier] Source partielle
« François-Emmanuel Fodéré », dans Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), Dictionnaire universel d'histoire et de géographie, 1878 [détail des éditions] (Wikisource)