Granite
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Le granite est une roche magmatique plutonique à structure grenue, c'est à dire entièrement cristallisée, formée par le refroidissement lent, en profondeur d'un magma issue de la fusion partielle de la croûte continentale. Cette apparence lui faut son nom Du dérivé du latin granum, grain. Le granite a en général une couleur claire (gris, beige ou rose).
C'est une roche acide composée principalement de quartz, de feldspaths potassiques, de plagioclases sodiques et de micas. Les roches volcaniques correspondantes sont les rhyolites.
La composition chimique moyenne est : SiO2 : 73 %, Al2O3 : 14 %, (Na2O, K2O) : 9 %, oxydes (Fe, Mn, Mg, Ca) : 2 %
Les plus gros monolithes granitiques du monde se trouvent dans le parc du Yosemite, en Californie.
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[modifier] Différence entre granite et granit
Il ne faut pas confondre le granite avec le granit. Ce dernier terme ne définit pas une roche spécifique : le granit est un type de roche non poreuse (ie. l'eau n'y pénètre pas), imperméable (ie. l' eau ne la traverse pas) et cohérente (elle ne s'effrite pas sous la pression des doigts, car elle est formée d'éléments fortements soudés entre eux). Le petit granit des Ardennes est, par exemple, un calcaire.
[modifier] Genèse des granites
Les granites sont d'origine plutonique, par opposition aux roches effusives d'origine volcanique comme le basalte. Les granites au sens large représentent un élément important de la croûte continentale terrestre. Dans certaines régions du monde (Afrique du Sud, Nord Est du Brésil, Nord Ouest de l’Australie), ils constituent jusqu’à 75 % de la surface des roches exposées. Par exemple, la collision de plaques continentales a pour effets essentiels la formation de grandes zones de déformation, mais aussi la production de granites. C'est un des moyens les plus efficaces d’évacuer l’énergie de la collision, soit thermiquement (fusion de la croûte), soit mécaniquement (cisaillements verticaux ou horizontaux). Les granites représentent le mode principal de transfert des éléments, en particulier ceux producteurs de chaleur (Th, U) de la croûte inférieure à la croûte supérieure. Ils conduisent donc à une différentiation chimique de la croûte. De plus ils sont souvent à l’origine de minéralisations dont l’intérêt économique est évident.
[modifier] Les granites calco-alcalins
à complèter
[modifier] Les granites sub-alcalins
à compléter
[modifier] Les granites alcalins
à complèter
[modifier] Les leucogranites
Les leucogranites (du grec leucos, blanc) sont à l'origine des épisyénites.
[modifier] Le granite d'anatexie
Le granite d'anatexie (du grec ana, en haut et texis, enfantement, fusion) a un aspect différent des autres granites. Il a souvent des hétérogénéités, avec des minéraux orientés. Il est issu d'un métamorphisme régional, et est le stade ultime du métamorphisme.
[modifier] Utilisation
Matériau de construction, empierrement, sculpture.
[modifier] Altération du granite
Lors de sa cristallisation dans la croûte, le granite reste immobilisé à cet endroit précis, ce qui forme alors un pluton granitique. L'érosion des couches supérieures rend observable le pluton granitique. L'altération du granite débute généralement le long de diaclases. Elle conduit, en climat tempéré, à la formation de boules de granites puis d'un chaos granitique au pied duquel on observe une arène granitique (voir par exemple le site de la "pierre aux neuf gradins" Soubrebost, Creuse ). L'arène est formée principalement de grains de quartz, mais aussi de feldspaths altérés et de micas altérés. La vitesse de désagrégation du granite dépend du climat.
La désagrégation du granite, ayant ainsi libéré le feldspath, le quartz et le mica, est l'origine de gisements desquels on peut extraire ces différents minéraux.
Le feldspath peut évoluer jusqu'au stade d'argile kaolinique.
[modifier] Exemples de granite
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