Hennebont
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Cet article est une ébauche à compléter concernant une commune française. Vous pouvez partager vos connaissances en le modifiant. Pour plus d'indications, n'hésitez pas à visiter le Projet des villes françaises. |
Hennebont est une commune du département du Morbihan, dans la région Bretagne, en France.
Le nom breton de la commune est Henbont.
Ses habitants s'appellent les Hennebontais et Hennebontaises.
Hennebont / Henbont | |
---|---|
Pays | France |
Région | Bretagne |
Département | Morbihan |
Arrondissement | Arrondissement de Lorient |
Canton | Canton d'Hennebont (Chef-lieu) |
Code INSEE | 56083 |
Code postal | 56700 |
Maire Mandat en cours |
Gérard Perron 2001-2008 |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays de Lorient |
Latitude | 47.8° |
Longitude | -3.28° |
Altitude | 0 m (mini) – 82 m (maxi) |
Superficie | 1 857 ha = 18,57 km2 |
Population sans doubles comptes |
13 412 hab. (1999) |
Densité | env. 722 hab./km2 |
Sommaire |
[modifier] Géographie
[modifier] Histoire
Née du Blavet et de ses ponts, Hennebont signifie en effet chemin du pont ou vieux pont, selon les étymologistes bretons. Dès la période de l'âge du fer, un oppidum gaulois est installé sur le site de Polvern, le long du Blavet. À l'époque médiévale, la seigneurie des Kémenet-Héboué établit une motte féodale sur l'éperon rocheux au-dessus de Saint-Caradec, petit village de la rive droite. Une situation stratégique qui permet de contrôler le passage étroit de la rivière.
Au milieu du XIIIe siècle, le duc de Bretagne Jean Le Roux (1237-1286) démantèle la motte féodale des seigneurs d'Hennebont et entreprend la construction des fortifications sur la rive gauche du Blavet, la ville close. Hennebont devient très vite une place forte importante du Duché de Bretagne, ce qui lui vaudra de nombreux sièges durant cette époque.
Par exemple en 1342, pendant la guerre de succession du duché de Bretagne, Charles de Blois assiège les murs de la ville. En l'absence de son mari Jean de Monfort, prisonnier des Français, Jehanne de Flandres organise victorieusement la résistance et vient se réfugier derrière les murs d'Hennebont.
Le XVIe siècle est marqué par la paix et la prospérité pour l'ensemble de la région. C'est au cours de ce siècle que la basilique Notre-Dame-de-Paradis est bâtie à l'initiative du maréchal-ferrant François Michard et avec l'aide de la population.
Jusqu'aux XVIIe et XVIIIe siècles, la région vit essentiellement du commerce maritime et agricole. La commune compte alors entre 1 500 et 2 000 habitants.
Hennebont est aussi une ville commerçante et administrative de taille moyenne. Si, en 1666, la fondation de Lorient sonne le glas de sa primauté, Hennebont n'en reste pas moins, tout au long du siècle, une ville d'une grande vitalité. Les hôtels particuliers de cette époque témoignent de cette prospérité. La prépondérance administrative et judiciaire de la sénéchaussée hennebontaise décline cependant au profit de Lorient, où s'installe la Compagnie des Indes au milieu du XVIIIe siècle.
En 1857, les Haras nationaux s'installent sur le site de l'ancienne abbaye de la Joye. Hennebont devient alors un lieu important pour le développement du cheval breton. Avec l'ère industrielle, la ville bénéficie d'une importante activité grâce à l'implantation à Kerglaw, sur la commune d'Inzinzac-Lochrist, des Forges d’Hennebont.
Celles-ci assurent le développement du trafic sur le Blavet avec l'importation du charbon d'Angleterre et permettent l'essor de l'industrie régionale de la conserve de fer blanc. Devenue cité ouvrière, Hennebont connaît, entre les deux guerres, un développement urbain important avec la construction de nouvelles zones d'habitat sur les périphéries.
Le 7 août 1944, une grande partie du centre-ville est détruite par les bombardements des troupes allemandes retranchées dans la poche de Lorient. Hennebont est en feu et les quartiers les plus anciens sont très touchés. Après guerre vient naturellement l'ère de la reconstruction qui se poursuivra jusqu'au milieu des années soixante. C'est à peu près à cette époque que les Forges d'Hennebont ferment leurs portes dans un climat de lutte ouvrière. Cette période a fortement marqué de son empreinte la ville.
[modifier] Administration
Liste des maires successifs | |||
Période | Identité | Parti | Qualité |
---|---|---|---|
x | Emile Symphorien Trottier | x | x |
1945-1959 | Ferdinand Thomas | x | Docteur en médecine |
1976-1982 | Eugène Crépeau | PC | x |
1982-2001 | Jean Le Borgne | PC | Infirmier |
mars 2001 | Gérard Perron | PC | Principal de collège en retraite |
Toutes les données ne nous sont pas encore connues. |
[modifier] Démographie
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | |
---|---|---|---|---|---|
11799 | 12273 | 12963 | 13624 | 13412 | |
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes |
[modifier] Monuments et lieux touristiques
- Enceinte médiévale (remparts et Ville close).
- Église gothique du XVIe siècle (Notre-Dame-de-Paradis).
- Haras national.
- Parc Botanique de Kerbihan.
- Saint-Caradec et la Vieille ville.
- Vallée du Blavet.
- Présence de Mégalithes
[modifier] Jumelages internationaux
La ville est jumelée avec :
- Kronach, Bavière
- Mourdiah, Mali
- Mumbles, Pays de Galles
[modifier] Personnalités
- Jean Groix
- Ingrid Betancourt citoyenne d'honneur de la ville d'Hennebont.
[modifier] Sport
[modifier] Tennis de table
En moins de deux saisons parmi l'élite des clubs français, Hennebont remporte le titre de champion de France à Argentan, une victoire historique tant pour le club que pour la Bretagne pongiste. Fruit de nombreuses années de travail pour bien des bénévoles et des professionnels qualifiés, le succès de La Garde du Vœu Hennebont fait suite à de bons classement régionaux depuis vingt ans.
La Garde du Vœu Hennebont, section tennis de table, a été créée en 1969 et est présidée actuellement par Bruno Abraham ; elle compte 180 licenciés.
Le club est solidement ancré dans le paysage sportif régional, national et européen car l’équipe première (parmi les 10 meilleures de France) a participé à la Coupe d'Europe Nancy Evans et cette saison à la Ligue des champions, elle rencontre ainsi les plus grands clubs d’Europe.
[modifier] Échecs
- Hennebont compte un club très dynamique [1].
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens externes
- Site officiel de la commune
- Géographie de Bretagne, portail des villes et pays bretons - Hennebont / Henbont
- Hennebont sur le site de l'Institut géographique national
- Hennebont sur le site de l'Insee
- Hennebont sur le site du Quid
- Communes les plus proches de Hennebont
- Localisation de Hennebont sur une carte de France
|
|