Jean François Marie Goupilleau de Fontenay
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Vous avez de Jean François Marie Goupilleau dit "Goupilleau de Fontenay 1753-1823
Né à Apremont-sur-Vie (Vendée), le 25 juillet 1753, mort à Montaigu, (Vendée).
[modifier] Sous la Révolution
Ancien hussard établi notaire à Montaigu, Jean François Goupilleau de Fontenay rédige le cahier de doléances du tiers états de Montaigu et est élu par la sénéchaussée du Poitou aux états généraux. Malade au moment de la séance du Jeu de paume, porté dans un fauteuil, il figure au premier plan du tableau de Jacques-Louis David. En faveur des réformes, contre le cens électoral, hostile aux prêtres, aux nobles et aux émigrés, il est, à la séparation de la l'Assemblée constituante, nommé greffier du tribunal criminel de la Vendée à Fontenay, s'où son surnom. Élu député à la Convention (1792), siégeant aux côtés des Montagnards, il est plus souvent en mission. De Nice, il envoie son vote en faveur de la mort du roi. On le voit dans le Loir-et-Cher, l' Indre-et-Loire, en Vendée, à l' Armée des côtes de La Rochelle, dans l'Allier, le Puy-de-Dôme, la Corrèze, le Cantal, la Creuse, faisant partout preuve de modération. Particulièrement hostile à Maximilien de Robespierre, il entre, immédiatement après sa chute, au Comité de sûreté générale et fait libérer bon nombre de prisonniers tout en demandant le maintien du gouvernement révolutionnaire.
[modifier] Sous le Directoire
Il joue un rôle à l' Armée des Pyrénées (orientales) dans la négocation de paix avec l' Espagne. Le 5 octobre 1795 (13 vendémiaire an IV), il est adjoint à Paul Barras pour le commandement des troupes chargées de réprimer l'émeute. Entré au Conseil des Anciens mais non réélu en 1797, il devient administrateur du mont-de-piété.
[modifier] Sous la Restauration
Régicide et exilé en 1816, il obtient l'autorisation de revenir en France en 1819.
- Source: Histoire et dictionnaire de la Révolution française Jean Tulard, Jean-François Fayard, Alfred Fierro
