Légion des volontaires français
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Sommaire |
[modifier] Introduction
La Légion des volontaires français contre le bolchévisme (dite Légion des volontaires français) est créée le 8 juillet 1941, 15 jours après le déclenchement de l'opération Barbarossa (l'invasion de l'URSS par l'Allemagne), sur l'inspiration de Jacques Doriot par Marcel Déat et Marcel Bucard. Elle est présidée par Eugène Deloncle.
[modifier] Développement
L'initiative ne reçoit qu'un soutien du bout des lèvres du régime de Vichy, jusqu'à l'obtention du soutien de l'ambassadeur allemand Otto Abetz. Sur les 100 000 combattants espérés, seuls 12 000 s'enrôlent, le régime de Vichy ne désirant pas trop favoriser une unité sous uniforme nazi ; Vichy interdit ainsi aux officiers d'active de l'armée de s'y engager.
La moitié de ces recrues est retenue pour former le 638e régiment d'infanterie de la Wehrmacht basé au camps de Deba en Pologne. Engagé dans la campagne de Moscou en décembre 1941, il est décimé. Aussi est-il retiré du front pour être engagé contre les partisans à l'arrière.
[modifier] La légion Tricolore
Soucieux de récupérer la Légion des Volontaires Français, le gouvernement de Vichy tente de créer la légion tricolore en lieu et place de la LVF, sous le patronnage de Benois-Méchin. La manoeuvre échoue à cause de l'occupant allemand.
[modifier] Retour à la LVF
Le commandant Puaud dirigera la LVF de septembre 1943 jusqu'à sa dissolution en juillet 1944.
Durant leur retraite fin juin 1944, ils auront ordre de stopper l'avance des Russes et se battront près de la rivière Bobr en Russie blanche.
[modifier] Passage à la Waffen SS
En juillet 1944, la LVF est dissoute par Heinrich Himmler qui souhaite intégrer tous les volontaires étrangers dans la Waffen SS (Celle-ci comprenant déjà un certain nombre de volontaires français depuis le 23 juillet 1943).
Les 1200 rescapés de la LVF furent regroupés avec les survivants d'autres unités auxiliaires de la Wehrmacht dans la 33e Division SS Charlemagne qui sera pratiquement anéantie au début de l'année 1945.
[modifier] Bibliographie
[modifier] Ouvrages généralistes
- Saint-Loup, Les volontaires
- Jean Mabire et Eric Lefebvre, Par -40 degrés devant Moscou - Grancher
- Jean Mabire et Eric Lefebvre, La légion perdue, face aux partisans 1942 - Grancher
- Jean Mabire et Eric Lefebvre, Sur les pistes de la Russie Centrale 1943 - Grancher
- Pierre Giolitto, Volontaires français sous l'uniforme allemand - Perrin, 1999
[modifier] Témoignages personnels
- Stoi, Pierre Rusco
- Les places étaient chères, Eric Labat
- Le prix d'un serment, Pierre Rostaing.
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