Le Nouvel Observateur
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Vous avez de  |
Cet article est une ébauche à compléter concernant la presse écrite, vous pouvez partager vos connaissances en le modifiant. |
| Le Nouvel Observateur | |||
|---|---|---|---|
|
|
|||
| Pays |  France |
||
| Langue | Français | ||
| Périodicité | Hebdomadaire | ||
| Genre | Généraliste | ||
| Diffusion | 511 871 ex. (2005-2006) | ||
| Date de fondation | 1964 | ||
| Ville d'édition | Paris | ||
|
|
|||
| Directeur de la rédaction | Jean Daniel | ||
| Rédacteur en chef | Laurent Joffrin | ||
| Propriétaire | Groupe Perdriel | ||
| Site Web | Le Nouvel Observateur | ||
| ISSN | 0029-4713 | ||
|
|
|||
|
|
|||
Le Nouvel Observateur (un temps intitulé France Observateur) est un hebdomadaire français d'information générale, dont le premier numéro a été publié le 19 novembre 1964. Il appartient au Groupe Perdriel.
Sommaire |
[modifier] Histoire
L'origine du journal est L'Observateur politique, économique et littéraire, hebdomadaire de 24 pages tiré, dès la première parution le 13 avril 1950, à 20 000 exemplaires. Il a été fondé par d’anciens résistants, Gilles Martinet de l’AFP, Roger Stéphane, Claude Bourdet et Hector de Galard de Combat. Il devient l'Observateur aujourd'hui en 1953 puis France Observateur en 1954. Dans la France d’après guerre, imprégné de l’esprit de la résistance de gauche, France Observateur s’affirme comme un journal polémique, mettant en avant la nécessité de donner leur indépendance aux colonies, dénonçant les scandales et les compromissions, la torture en Algérie. Le journal tire à 100 000 exemplaires.
Début 1964, France Observateur agonise à cause de difficultés financières. Claude Perdriel, un industriel passionné par la presse, et Jean Daniel, journaliste et écrivain, décident de relancer l'hebdo qui devient le Nouvel Observateur le 19 novembre 1964.
La ligne rédactionnelle du magazine, mise au point par des penseurs tels que Jean Daniel, Maurice Clavel ou Gilles Martinet, est l’héritière d'une longue période d'« opposition » aux gouvernements français de centre-droit et conserve une nette sensibilité « de gauche ».
En 1974, le Nouvel Observateur tire à 400 000 exemplaires. La raison de ce succès tient avant tout à sa capacité à saisir l’esprit du temps : il est représentatif de l’évolution des mœurs et révèle au grand public les nombreux courants socioculturels des années post-68.
En 1984, suite à de nouvelles difficultés financières, Claude Perdriel augmente le capital du Nouvel Observateur et en devient l’actionnaire majoritaire. De nouveaux journalistes sont engagés (Claude Weill, Olivier Peretier, Jean-Paul Mari…) et le concept du journal est modifié. Le nouvel Observateur se rapproche du style "news magazine", relance l’idée des reportages et développe les faits de sociétés. Le supplément Obs de Paris apporte un regard sur le vie culturelle de la capitale.
1985 voit la création d'un cahier économique intégré dans le Nouvel Observateur.
TéléCinéObs, le supplément télévision, est créé par Claude Perdriel en septembre 1993. Il est dirigé par Richard Cannavo et diffusé à Paris et dans les 12 provinces. Il devient national en janvier 1994.
En 1995, le Nouvel Observateur devient le premier news magazine français (devant l'Express).
Le Nouvel Observateur compte parmi ses collaborateurs habituels des noms prestigieux comme ceux de Jacques Delors, Robert Badinter et Jean Lacouture.
En 1999, le nouvelobs.com, site d'information en continu sur Internet est lancé par Patrick Fiole (rédaction en chef) et Christina Sourieau (direction des Editions Electroniques). Une équipe dédiée de journalistes est mise en place. Voir Nouvelobs interactif.
En 2003, le supplément parisien, dont Guillaume Malaurie est rédacteur en chef, est rebaptisé Paris Obs. Le Nouvel Observateur se dote de suppléments régionaux dirigés par Patrick Fiole.
En 2004, nouvelobs.com passe premier des audiences Internet dans la catégorie des sites d’information en France avec 1 422 000 visiteurs uniques.
La Direction du magazine, familièrement appelé le Nouvel Obs, est assurée par Jean Daniel et la direction de la rédaction par Laurent Joffrin.
[modifier] Diffusion
Diffusion payée en France du Nouvel Observateur
| Titre | 2001 | 2002 | 2003 | 2004 | 2005 |
| Le Nouvel Observateur | 542 781 | 544 401 | 544 411 | 543 399 | 542 529 |
Sources: Diffusion Contrôle, 2005, site Office de Justification de la Diffusion 2005.
[modifier] Direction du Nouvel Observateur
[modifier] Direction générale
- Président directeur général : Claude Perdriel
- Directeur : Jean Daniel
- Membres du comité d'administration : Gilles Martinet (1916-2006), Philippe Viannay (1917-1986), Jean-Joseph Cohen, Charles Guetta, Jérôme Seydoux
[modifier] Rédacteurs en chef exécutifs
- De 1964 à 1985 : Hector de Galard (1921-1990)
- De 1985 à 1988 : Franz-Olivier Giesbert
- De 1988 à 1996 : Laurent Joffrin
- De 1996 à 1999 : Bernard Guetta
- Depuis 1999 : Laurent Joffrin
[modifier] Autres responsables de la rédaction
- Depuis 1964 : Serge Lafaurie
- De 1965 à 1978 : Jacques-Laurent Bost (1916-1990)
- Depuis 1968 : Pierre Bénichou
- De 1970 à 1977 : Olivier Todd
- Depuis 1978 : Josette Alia
- De 1979 à 1990 : Christiane Duparc
[modifier] Rédaction du Nouvel Observateur
[modifier] Chroniqueurs
- Jean Daniel
- Jacques Julliard
- Delfeil de Ton
- François Reynaert
- Bernard Frank
- Jérôme Garcin
- Jacques Drillon
- Jean-Claude Guillebaud
[modifier] Journalistes
[modifier] Rubrique "Politique"
- Responsables : Claude Krief (1927-1969), Pierre Rouanet, Georges Mamy (1921-1997), Thierry Pfister, Frantz-Olivier Giesbert, Robert Schneider, François Bazin
- Rédacteurs, reporters : Irène Allier, Claude Estier, Kathleen Evin, Claude-François Jullien, Lucien Rioux (1928-1995), Carole Barjon, Hervé Algalarrondo, Claude Askolovitch, Mathieu Croissandeau
- Chroniqueur, éditorialistes : Jean Daniel, Jacques Julliard, Guy Sitbon
[modifier] Rubrique "Étranger"
- Responsables : René Backmann, Jean-Pierre Joulin, François Schlosser
- Correspondants : Victor Cygielman, Marcelle Padovani, Gérard Sandoz (1914-1988)
- Rédacteurs, reporters : Pierre Blanchet (1944-1991), K.S. Karol, Jean Lacouture, Albert Paul-Lentin (1923-1993), Kenizé Mourad, Nina Sutton
[modifier] Rubrique "Société"
- Responsables : Pierre Bénichou, Christiane Duparc, Olivier Todd
- Grands reporters : François Caviglioli, Pierre-Marie Doutrelant (1941-1987), Anne Gaillard, Jean-Francis Held (1930-2003), Katia Kaupp, Mariella Righini
- Rédacteurs : Gérard Bonnot, François Dupuis (1930-2000) , Catherine Dreyfus, Anne Fohr, Alain Hervé, Patrice Lestrohan, Yvon Le Vaillant, Nicole Muchnik, Marie Müller, Gérard Petitjean, Élisabeth Schemla, Alain Schifres
[modifier] Rubrique "Économie"
- Responsables : Jacques Mornand, François-Henri de Virieu (1931-1997)
- Editorialistes: André Gorz, Roger Priouret (1913–2000)
- Rédacteurs, reporters : Jean Matouk
[modifier] Rubrique "Lettres-Arts-Spectacles"
- Responsables : Pierre Ajame (1939–1988), Guy Dumur (1920-1991),
- Conseillers littéraires : Jean-Paul Enthoven, Jean-François Josselin (1939-2003),
- Chroniqueurs, éditorialistes : Maurice Clavel (1920-1979), Françoise Giroud (1916-2003), Claude Roy (1915-1997)
- Critiques littéraires : Hector Bianciotti, Catherine David, Jean Freustié (1914-1983), Jacques Lebar, Jean-Claude Zylberstein
- Critiques cinématographiques : Jean-Louis Bory (1919-1979), Michel Cournot, Michel Grisolia (1948-2005)
- Critiques musicaux et dramatiques : Maurice Fleuret (1932-1990)
[modifier] Dessinateurs, jeux
- Claire Bretécher
- François Cérésa
- Copi (1940-1987)
- Desclozeaux
- Walter Lewino
- Jean-Marc Reiser 1941-1983)
- Robert Scipion (1921-2001)
- Wiaz
[modifier] Autres publications du Groupe Perdriel
Voir l'article Groupe Perdriel.
[modifier] Bibliographie
- Histoire politique et culturelle de France Observateur, Tome 1, Philippe Tétart, L’Harmattan, 2001
- Histoire politique et culturelle de France Observateur, Tome 2, Philippe Tétart, L’Harmattan, 2001
