Littérature du XIXe siècle
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L'histoire de la littérature du XIXe siècle est très riche, puisque de nombreux mouvements littéraires sont nés à cette époque, tel le romantisme qui fut l'un des principaux mouvements de ce siècle.
Durant la Révolution, les préoccupations littéraires, si elles n'ont pas été reléguées, sont passées au second plan. Avec le Premier Empire et le régime Napoléonien, la surveillance étroite des créateurs, le nouveau pouvoir disposant d'une censure, la littérature est, sinon muselée, contrainte de se taire ou de flatter le pouvoir en place. L'heure est à la solennité pompeuse qui ne laissera guère de trace dans l'histoire littéraire. Un classicisme officiel s'impose mais ne durera guère ; l'évolution commencée au siècle précédent sous l'impulsion de Rousseau avec l'épanchement du sentiment va continuer d'abord en sourdine pour finalement s'épanouir : c'est le Romantisme naissant.
Le terme est dérivé de "roman" au sens fiction littéraire, mais aussi de l'adjectif en parlant des peuples "romans" (latins). Au XVIIIe siècle le "romantisme" ou "romanticisme" ne désignait qu'une ambiance, ou un paysage comme les lyriques anglais pouvaient les décrire. En Allemagne le "romantisme" aboutit plus à une recherche concertée mêlant les philosophes aux poètes. Cette période bouleversa la littérature, la musique, la peinture et vit la naissance du socialisme.
Le romantisme se reconnaît d'abord par le destin particulier d'un auteur et son œuvre. Le "poète maudit" mettra son âme dans son œuvre pour son salut ou sa rédemption.
Novalis (Frédéric-Léopold de Hardenberg), emblème légendaire du romantisme, fut dans sa courte vie à la recherche de l'harmonie primitive.
La vie intellectuelle va trouver refuge et se développer en ce siècle naissant dans deux foyers : chez Madame de Staël et chez Juliette Récamier.
Le romantisme allemand a ses têtes de file : Kleist le brutal qui se suicide, Hoffmann, habitué aux cauchemars et Hoelderlin qui s'enferme pendant 40 ans dans le mutisme.
En France, parmi les ténors peuvent se situer Victor Hugo dans la deuxième partie de sa vie, Honoré de Balzac, visionnaire dans La Comédie Humaine, et Gérard de Nerval, Baudelaire, Mallarmé, Rimbaud, Lautréamont.
Parmi les principaux adversaires du romantisme :
- Etienne de Jouy (1764-1846) qui écrivit une série intitulé Hermites : à la Chaussée d'Antin, en province, de la Guyane, en prison, en liberté...
- Jean-Pons-Guillaume Viennet (1777-1868) dont les œuvres sont écrites contre les romantiques : Je pense en bronze, la Fable où j'excelle, Arbogaste ainsi que des Epîtres et des Fables.
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[modifier] Lien connexe
[modifier] Lien externe
- (fr) La Littérature au XIXe siècle sur le site Gallica.