Micheline Calmy-Rey
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Micheline Calmy-Rey, née le 8 juillet 1945 à Sion (Valais), est une femme politique suisse. Originaire de Chermignon. Elle est conseillère fédérale depuis 2003 , membre du Parti socialiste suisse.
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[modifier] Étude et carrière
Elle a étudié à l'école de commerce de Saint-Maurice, a obtenu une maturité commerciale à Sion, puis une Licence ès sciences politiques à l'Institut de hautes études internationales de l'Université de Genève. Elle a été à la tête d'une entreprise de diffusion de livres jusqu'en 1997.
Membre du parti socialiste, elle préside sa section genevoise à deux reprises en 1986-1990 et 1993-1997.
Élue députée au Grand Conseil dès 1981, elle préside cette assemblée en 1992-1993.
[modifier] Conseillère d'État genevoise
Élue membre du Conseil d'État aux côtés de son collègue Laurent Moutinot en 1997, elle est en charge du département des finances jusqu'en 2002. Elle préside également le Conseil d'État en 2001-2002.
Son bilan de conseillère d’État est généralement considéré comme positif : maîtrise de la croissance de la dette, réforme de la comptabilité financière intégrée, amélioration des systèmes d’information du Département des finances, réorganisation de la centrale d’achats, toutes réformes qui portent leurs fruits aujourd’hui encore. Elle s’est de même engagée de manière décisive pour le sauvetage de la Banque cantonale genevoise (BCG).
Mais des voix remettent en cause ce bilan en arguant du fait que son dernier budget, alors qu’il prévoyait un bénéfice de 87 millions de francs suisses, s’est soldé au terme de l’exercice 2003 par un déficit de plus de 500 millions, soit une «erreur d’estimation» de près de 600 millions. Certains de ses adversaires politiques affirment même que ces chiffres auraient été sciemment cachés en vue de ne pas altérer ses chances d’élection au Conseil fédéral.
[modifier] Conseillère fédérale
Le 4 décembre 2002, après avoir été désignée candidate de son parti aux côtés de la fribourgeoise Ruth Lüthi, elle est élue au 6e tour de scrutin par 131 voix contre 68 à Mme Lüthi. Elle dirige le département fédéral des affaires étrangères. Entre la non-rélection de Ruth Metzler-Arnold en 2003 et l'élection de Doris Leuthard en 2006, elle est la seule femme sur les sept membres du gouvernement suisse.
Elle a conclu les accords bilatéraux II avec l'Union européenne. Elle soutient l'Initiative de Genève pour une solution aux problèmes du Proche-Orient.
En 2006, elle devient vice-présidente de la Confédération, le président étant son collègue de parti Moritz Leuenberger. Une « discrimination sexuelle » lui a été beaucoup reprochée et a entraîné de vives protestations, six candidats masculins sélectionnés par le Commission d’admission ayant été écartés par la conseillère sous prétexte que la parité homme-femme n'était pas respectée. Toutefois, les candidats recalés ont été exceptionnellement autorisés à repasser les examens à la fin 2006 - normalement, un candidat n'a le droit de ne passer qu'une seule fois le Concours diplomatique.
Prédecesseur : |
Membre du Conseil fédéral depuis 2003 |
[modifier] Liens externes
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