Mickey Spillane

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Mickey Spillane (né Frank Morrison Spillane le 9 mars 1918 à Brooklyn, New York – 17 juillet 2006 en Caroline du Sud), est un écrivain américain de romans policiers. Il est surtout connu pour sa série Mike Hammer.

[modifier] Biographie

Né à Brooklyn, il vit son enfance dans un dur quartier de Elizabeth, New Jersey.

Il commence sa carrière d'écrivain en rédigant pour le compte de magazines de mode. Fort de quelques succès, il se décide à rédiger pour des pulps et des comics. Payé 12 USD par bloc, il produit jusqu'à 50 blocs par jour. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il entraîne des pilotes de chasse et transporte des soldats pour le compte de l'US Air Force.

Après la guerre, il recommence à rédiger des comics. Il fait aussi des numéros de cirque sur trampoline pour le compte du Ringling Brothers and Barnum and Bailey Circus. Il participe aussi à une enquête sur des trafiquants de drogue, ce qui lui vaut une blessure par balle et un coup de couteau.

Son premier roman-policier s'intitule (en) I, the Jury (1946).^[1] Il écrit ce livre dans une tente, alors qu'il construit sa première maison. I, the Jury introduit un dur à cuire, le détective Mike Hammer. La violence et le sexe sont plus omniprésents que dans les romans du même genre de cette époque.

Plusieurs des romans de la série Mike Hammer sont adaptés pour le cinéma, dont Kiss Me Deadly (1955) et The Girl Hunters (1963, Spillane joue le rôle de Mike Hammer). Également, la téléroman Mike Hammer est diffusée aux États-Unis pendant les années 1980.

In 1972, il publie un livre, The Erection Set, où sa seconde femme, le mannequin Sherri Malinou pose nue pour la page couverture. Ce livre lui est dédiée.

Spillane a aussi fait des apparitions dans une série de publicités pour vanter les mérites d'une bière, la Miller Lite, et mettant en vedette un homme dur.

Il est mort le 17 juillet 2006 chez lui en Caroline du Sud du cancer.

À une époque, il est l'un des auteurs les plus vendus aux États-Unis, avec sept titres parmi les 10 meilleurs vendus aux États-Unis pendant le XX^e siècle.

« Monsieur Spillane, homme bourru écrivant sur une Smith Corona, a affirmé qu'il n'en avait rien à faire des critiques. Il se voyait comme un rédacteur, pas comme un écrivain, c'est-à-dire quelqu'un qui produit des livres qui se vendent. » (traduction de « Mr. Spillane, a bearish man who wrote on a manual Smith Corona, said he didn't care about reviews. He considered himself a writer, not an author, defining a writer as someone whose books sell. » [1], Associated Press, 2006-07-17)

[modifier] Critique de son œuvre

Les critiques littéraires détestent ses livres, citant le sexe et la violence. Spillane a répliqué en affirmant :

« Ces grosses légumes d'écrivains n'ont jamais pu comprendre qu'il se vend plus d'arachides salées que de caviar. » (traduction de (en) « Those big-shot writers could never dig the fact that there are more salted peanuts consumed than caviar. »)

« Si le public vous aime, alors vous êtes bon » (traduction de (en) « If the public likes you, you're good. »)

[modifier] Citations

« I'm actually a softie. Tough guys get killed too early... I've got a full head of hair and don't wear eyeglasses », 2004
« I'm the most translated writer in the world, behind Lenin, Tolstoy, Gorki and Jules Verne. And they're all dead... »
« I have no fans. You know what I got? Customers. And customers are your friends. »