Nez-Percés
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Les Nez-Percés sont une tribu indienne, qui vivaient dans le Nord-Ouest des États-Unis d'Amérique au moment de l’expédition de Lewis et Clark. Les Nez-Percés se désignaient eux-mêmes par le terme Ni-Mii-Pou, ce qui signifie simplement le Peuple, ce qui est fréquent dans les peuples aborigènes du monde entier. Le terme Nez-Percés est cependant le plus correct, à la fois parce qu’il est préféré par la majorité des membres de la tribu, et parce qu’il est utilisé par une majorité d’historiens, qui utilisent les relations de voyages des explorateurs français, premiers Européens à avoir pénétré si loin en Amérique.
Nez-Percé est cependant une mauvaise indication de l’interprète de Lewis et Clark, lorsqu’ils ont rencontré la tribu en 1805, car la tribu ne pratiquait pas le perçage du nez et ne portait pas de tels ornements. Il existe cependant une vraie tribu de nez percés, proche des Nez-Percés, qui vit actuellement dans le bassin inférieur de la Columbia. Ceux-là sont cependant communément appelés Chinook par les historiens et les anthropologues.
La langue des Nez-Percés appartient à la famille des langues Sahaptiennes.
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[modifier] Terres traditionnelles
À l’époque de Lewis et Clark, les Nez-Percés occupaient un territoire d'environ 69 000 km². Il couvrait une partie des États de Washington, de l'Oregon et de l’Idaho, une zone qui couvrait les bassins de la Clearwater et de la Snake river. Les Nez-Percés, comme beaucoup d’Indiens de l’Ouest des États-Unis, étaient nomades et déplaçaient leur campement en fonction des saisons, pour s’établir là où la nourriture était la plus abondante. Ces migrations suivaient des itinéraires habituels, de villages permanents l’hiver à des camps temporaires, établis le plus souvent aux mêmes endroits d’année en année. Ainsi, ils allaient jusqu’aux grandes plaines à bisons à l’est, pour chasser le bison et pêcher le saumon.
[modifier] La poursuite des Nez-Percés
En 1877, le gouvernement des États-Unis, après être revenu sur un traité délimitant un territoire aux Nez-Percés, envoie l’armée pour mener l'ensemble de la tribu en réserve. Un groupe refuse, et tente d’émigrer au Canada, mené par Chef Joseph. Il est poursuivi impitoyablement et décimé par les Tuniques Bleues, qui subissent pourtant plusieurs cuisantes défaites, avant d’être rejoint et fait prisonnier, le 5 octobre 1877. Cette poursuite mobilisa, sur plus de 1600 km, plus de 2000 soldats, pour la capture inique de quelques centaines d'hommes, de femmes et d’enfants.
[modifier] Membres célèbres
Le plus célèbre des Nez-Percés est probablement Chef Joseph, à la tête de son peuple dans sa défense de ses droits et de sa culture face aux empiètements états-uniens, et lors de la poursuite des Nez-Percés. On connaît aussi Archie Phinney, qui suivit les cours de Franz Boas à l’université de Columbia et publia un recueil de mythes et légendes des Nez-Percés.
[modifier] Élevage de chevaux
Les Nez-Percés sont connus pour leurs productions chevalines. Au XIXe siècle, ils avaient obtenu par croisements successifs la race des Appaloosas, pour avoir des chevaux adaptés à leurs besoins.
En 1995, ils commencent un nouveau programme de sélection basé sur un croisement des Appaloosas et d’une race d’Asie centrale, l’Akhal-Teke,du Kazakstan pour être précis, pour produire une nouvelle race, les chevaux des Nez-Percés. C’est un programme de rénovation de l’élevage de chevaux des Nez-Percés, basé sur la tradition d’élevage et de sélection des Nez-Percés qui a été détruite au XIXe siècle. Il est financé par le gouvernement des États-Unis, la tribu des Nez-Percés et une association à but non-lucratif, l’Institut de développement des Premières Nations.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Articles connexes
[modifier] Liens externes
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