Opération Avalanche
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L'opération Avalanche est une des opérations militaire alliés les plus abérentes du second conflit mondial.
Pressés par Staline, les alliés sont forcés pour soutenir le front russe de débarquer rapidement quelque part en Europe pour soulager l'armée rouge et ainsi fixer un nombre non négligeable de divisions allemandes. Mais c'est prématuré.
Pour les Anglais, l'urgence était la Gréce (car Churchill ne supportait pas de voir une Gréce communiste). Mais ce choix fut simplement refusé par les Etats-Unis, pour qui l'Italie était le choix principal (maillon faible de l'axe en Europe).
Restait donc à trouver où débarquer. L'Histoire a montré au Anglo-saxon que le débarquement de troupes via l'assaut d'un port était voué à l'échec (Dieppe 1942), d'où l'impossibilité de prendre Tarente. Débarquer près de Rome était impossible pour diverses raisons tactiques. Naples posait le même problème que Tarente. Restait donc Salerne avec ses plages à pentes douces de sable fin.
Pour le commandement Allemand en Italie (FeldMarchal Albert Kesselring dit "le souriant"), il ne faisait aucun doute que l'endroit le plus propice à un débarquement Anglo-Américain était Salerne (pour les raisons évoquées ci-dessus).
Le débarquement de Salerne avait pour objectif la prise du port de Naples.
Il est à noter aussi que si le débarquement à Salerne réussit, cela inaugure une campagne en Italie, qui se passera... ... sans les Italiens.
Car au jeu du menteur, tous les béligérants s'y mettent. Les Italiens cherchaient à négocier avec les Alliés une rédition (même sans condition, tant que l'Italie quitte le conflit car trop humiliée) tout en faisant croire aux Allemands qu'elle poursuit la guerre (l'Italie ayant peur de subir les foudres du 3ème Reich en cas de défection prématurée), les Alliés surpris ne s'attendaient pas à une défection de l'Italie (d'ailleurs rien n'avait été prévu en ce sens côté Alliés, même pas cette éventualité), et mettent du temps avant de savoir quoi faire. Puis les alliés demande une rédition sans condition à l'Italie (que celle-ci accepte, pourvu que les américains débarquent vite et en nombre pour les protéger des Allemands qui massent de plus en plus de divisions au nord de l'Italie). Côté Allemand la défection de l'Italie est déjà prise en compte et Rommel met au point un plan d'invasion et de désarmement de l'armée italienne, tout en faisant croire aux Italiens que les Allemands ne pensent pas que les Italiens pourraient sortir de la guerre.
Mais peu de temps avant le débarquement allié, la radio italienne annonce la capitulation sans condition de l'Italie.
Le plan de Rommel est de suite mis en place et dans l'ensemble, toutes les unités italiennes sont désarmées (même si quelques coups de feu se passent ça et là, nottament face au Fallshirmmjäger à Rome). La majorité des unités italiennes livrent même l'intégralité de leurs matériels et armement aux Allemands et certains officiers blessés par l'annonce de la rédition, souhaitent même bonne chance aux Allemands.
La campagne d'Italie se fera donc sans les Italiens, même si on trouve par la suite des divisions co-béligérentes (divisions Italiennes qui aident les Alliées) ou les unités de la nouvelle république fasciste de Mussolini mise en place par l'Allemagne. Ces deux entités n'auront que des missions d'arrière-plan.
L'ordre de bataille :
Alliés :
5th US Army (9 divisions au total) composée du 6th US Army Corps (dont les Rangers, 82nd Airborn Division, 56th infantry division) et 10th Army Corps (UK)(dont les Commandos, 46th infantry division, 36th infantry division, 1st British Airborn division) soit un total de 85000 hommes.
Axes :
10 Armées (6 divisions au total dont 4 de panzers) dont la Herman Göring Division, et la 16.Panzer division, 29.Panzer-grandier division, ...) soit un total de 50000 hommes.
A plusieurs reprises des unités se débandent, aussi bien dans les rangs britanniques qu'américains. Il faut prendre en compte que les 46 et 56th infantry division sont des unités inexpérimentées et novices, et que le maintien du front n'a tenu que par le courage des rangers et surtout des commandos britanniques qui payèrent un lourd tribut (notamment par la mort du chef des commandos britaniques, le capitaine Duc de Wellington).
Les prisonniers anglais et américains prenant le chemin des camps de prisionniers furent amèrement surpris de voir le nombre de matèriels et d'hommes des unités de la 10ème armée allemande montant en ligne, alors que le haut commandement allié avait assuré que le débarquement serait une promenade de santé militaire.
Il est à noter que l'opération Avalanche est un désastre, notamment dans le secteur américains, et que le succés de l'opération n'a dû son salut qu'à la Task Force 80 (TF80) de la 8ème Flotte US, ou "Western Naval Task Force", du vice-amiral Henry K. Hewitt comprenant notamment 2 cuirassés, qui écrasa la puissante manoeuvre de la 16.Panzer Division menaçant les force US d'un nouveau Dunkerque, par les obus de forts calibres de l'artillerie lourde de marine.
Dans l'impossibilité de lutter contre la puissance de la marine alliés, les allemands furent contraint de se replier.
Dans la nuit précédent le repli allemand, la luftwaffe (trés actif durant toute l'opération) endommagea gravement par deux bombes planantes FX l'un des deux cuirasser, mais trop tard pour les allemands.