Paul Sauvé

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**Paul Sauvé**

17^e premier ministre du Québec
Mandat :	10 septembre 1959 – 2 janvier 1960
Prédecesseur :	Maurice Duplessis
Successeur :	Antonio Barrette
Date de naissance :	27 mars 1907
Lieu de naissance :	Saint-Benoît (Québec)
Date de décès :	2 janvier 1960
Lieu de décès :	Saint-Eustache
Épouse :	Luce Pelland
Profession :	Avocat
Parti politique :	Union nationale

L'honorable Joseph-Mignault-Paul Sauvé (né le 27 mars 1907, mort le 2 janvier 1960) était un homme politique québécois. Il a été premier ministre du Québec, du décès de Maurice Duplessis, en 1959, à sa mort en 1960. Il fut remplacé par Antonio Barrette comme premier ministre et comme chef de l'Union nationale.

Durant la Seconde Guerre mondiale, il fait du service militaire dans les forces canadiennes et participe au débarquement en Normandie.

Sa carrière politique débute en 1930, quand il est élu à l'Assemblée législative du Québec sous la bannière du Parti conservateur. Il est défait aux élections de 1935.

Il est un des membres fondateurs de l'Union Nationale, qui succède au Parti conservateur, et revient à l'Assemblée législative en 1936. Après la mort du premier ministre et chef de l'Union Nationale Maurice Duplessis le 10 septembre 1959, Sauvé lui succède à ces deux postes. Sauvé meurt dans l'exercice de ses fonctions à Saint-Eustache, le 2 janvier 1960, ayant occupé le poste de premier ministre pendant seulement 114 jours.

Durant ces "cent jours", comme les appellent les historiens, Sauvé entreprend une large revue des dossiers auxquels fait face le gouvernement du Québec, y compris bon nombre qui avaient été ignorés pendant l'ère Duplessis. Sauvé est considéré comme étant resté fidèle à ses convictons et n'ayant pas succombé à la peur et l'intimidation devant "le chef" (Duplessis). Certains disent qu'il se tenait debout seul dans un cabinet qui n'osait jamais défier Duplessis.

Lorsqu'il devient premier ministre, il annonce des changements radicaux dans le fonctionnement du Québec. Il communique cette détermination par le slogan qu'il adopte pour marquer une certaine distance par rapport à son prédécesseur Maurice Duplessis : « Désormais ». Il entreprend de mettre en œuvre ses changements immédiatement, mais meurt soudainement dans l'exercice de ses fonctions, laissant le gouvernement de l'Union Nationale dans la confusion.