Répression antisyndicale
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On appelle répression antisyndicale toute activité visant à entraver l'action syndicale, selon les pays et les époques, cela peut passer par différentes méthodes, cela peut passer dans les cas les plus graves par l'assassinat des syndicalistes, de leurs sympathisants ou de leur famille, par une législation qui les interdit, les entrave fortement (en ne donnant par exemple aucune protection particulière aux délégués syndicaux ou délégués du personnel ou en interdisant la création de nouveaux syndicats), ou les met sous contrôle étatique ou patronal, par l'émission de guides a l'intention du patronat pour lutter contre l'activité syndicale (Australie) ou bien par des campagnes de propagande antisyndicale.
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[modifier] Colombie
C'est le pays le plus dangereux au monde pour les syndicalistes, on dénombre 184 assassinats en 2002, 9 disparitions, 27 tentatives d'assassinats, 189 menaces de morts, 27 enlèvements et 80 exils forcés[1].
[modifier] États-Unis
La grève est interdite pour la fonction publique et la création d'une structure syndicale est très difficile a mettre en place (élections de certification) et à maintenir, depuis la loi Taft-Hartley de 1947; les complications administratives sont sans commune mesure avec celles en vigueur en Europe.
La répression a pris une nouvelle vigueur après l'élection de Ronald Reagan en 1981. La défaite très symbolique des contrôleurs aériens du Professional Air Traffic Controllers Organization lança une vague de répression très dure, qui vit notamment la création de nombreuses officines juridiques de conseil aux entreprises contre l'implantation de syndicats. Le cas de l'entreprise de distribution Wal-Mart, exempt de toute implantation syndicale aux Etats-Unis est symbolique.
En 2002, le gouvernement de George W. Bush a retiré à 170 000 salariés le droit à la négociation collective de leurs conditions de travail et la protections accordées aux fonctionnaires[2].
[modifier] Italie
Suite à la premiére guerre mondiale, en 1919, des gréves éclatent en italie, des escadrons de briseurs de gréves, appartenant au Parti national fasciste, viennent terroriser les grévistes et syndicalistes en les frappant, parfois en les assassinants, et laissant les grévistes, habitués à n'avoir qu'un pouvoir démocrate en face de lui, sans autre choix que de se soumettre sous la violence des escadrons. Le patronat payera les escadrons pour leurs forfaits, et invitera mussolini au parlement en lui demandant quels étaient ses intentions, il proclamera "Je suis un libéral. La nouvelle réalité de demain, répétons-le, sera capitaliste. La vraie histoire du capitalisme ne commence que maintenant. Le socialisme n'a plus une chance de s'imposer. Il s'agit de choisir entre un passé presque mort et des possibilités illimitées d'avenir..." .
[modifier] France
Dans ce pays, le droit de grève est reconnu et le pays est considéré comme un pays ou la liberté syndicale est globalement respectée, toutefois certaines dispositions tel que les critères de représentativité défavorisent certaines organisations syndicales.
Certaines grandes enseignes tel que Carrefour[3] ou Mac Donald's[4] sont connues pour faire en sorte d'empêcher l'implantation d'organisations syndicales, on note aussi des pressions au sein du ministère de l'interieur contre les syndicat les plus critiques sur les violences ou le népotisme[5].
[modifier] Voir aussi
[modifier] Notes et références
[modifier] Lien interne
[modifier] Lien externe
- article de Libération sur le sujet
- "Palmer raids" répréssion anti-syndicale aux États-unis
- rapport annuel 2003 de la CISL sur les violations des droits syndicaux
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