République du Congo
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Devise nationale : nationale : Unité, travail, progrès | |||||
Langues officielles | Français, avec le lingala et le kituba comme langues nationales | ||||
Capitale | Brazzaville | ||||
Président | Général Denis Sassou-Nguesso | ||||
Superficie - Totale - Eau (%) |
Classé 64e 341 821 km² égligeable |
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Population - Totale (2001) - Densité |
Classé 129e 2 894 336 hab. 8,5 hab./km² |
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Indépendance - Date |
de la France 15 août 1960 |
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Gentilé | Congolais | ||||
Monnaie | Franc CFA (XAF ) |
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Fuseau horaire | UTC ? | ||||
Hymne national | La Congolaise | ||||
Domaine internet | .cg | ||||
Indicatif téléphonique |
+242 |
Le Congo, la République du Congo en forme longue, est un pays d'Afrique. Ses voisins sont le Gabon, le Cameroun, la République centrafricaine et la République démocratique du Congo dont il est séparé par le fleuve Congo. Le Congo-brazza s´étend sur 1300 km du nord au sud, de l´Océan atlantique à la frontière centrafricaine toujours le long du fleuve Congo(zaire).Les ressources (eau, forêt, minerais) sont nombreuses mais mal exploitées en raison du faible peuplement.
Le Congo est parfois appelé Congo-Brazzaville pour éviter de le confondre avec la République démocratique du Congo aussi appelée Congo-Kinshasa. Le Congo a aussi été connu sous le nom de République populaire du Congo (1969-1992)..
Sommaire |
[modifier] Histoire
Article détaillé : Histoire de la République du Congo
[modifier] Histoire ancienne
L'histoire du Congo remonte au royaume Kongo fondé par Néné MINILOUKENI. En réalité les pygmées sont les premiers habitants du Congo. Le pays a ensuite été touché par la grande migration des Bantous, venus du nord en longeant la côte et les cours d'eau. Plusieurs royaumes dont on ne connaît pas encore totalement bien les origines : le royaume Téké au nord dans les terres ; plusieurs royaumes Kongo, sur la côte et dans le massif du Mayombe.
[modifier] Arrivé des Bantous
Anciennement habité par les Mbuti, le Congo vit les migrations bantoues peupler la région, tout comme l'Angola, le Gabon et le Congo (Kinshasa). Plusieurs royaumes bantous, notamment les Royaumes kongo, Loango et téké, construisirent un réseau commercial dans le Bassin du Congo.
[modifier] La colonisation
Les premiers contacts avec les européens eut lieu au XVe siècle, et des échanges commerciaux furent rapidement établis avec les royaumes locaux. La région côtière fut une source majeure durant la traite d'esclave transatlantique, lorsque celle-ci prit fin au XIXe siècle, les pouvoirs bantous s'érodèrent pour laisser place au colonialisme. En 1482, après les premières reconnaissances effectuées par des navigateurs portugais, l'explorateur Don Diégo Cao atteint l'embouchure du Congo. Les contacts avec le royaume du Kongo suscitent des tensions. La traite opéra une gigantesque ponction démographique et déstabilisa considérablement les entités politiques et les sociétés d'Afrique centrale en général.
La pénétration française débuta vers 1875 avec Pierre Savorgnan de Brazza; il atteint le Congo 1879 en remontant le cours de l'Ogoué. En 1880, il fit signer un traité de souveraineté au Makoko, le roi, des Tékés à Mbé (100 km au Nord de Brazzaville) et fonde le poste de Mfoa qui deviendra plus tard Brazzaville. Tandis que le lieutenant de vaisseau Cordier explora la région du Kouilou et du Niari et fit signer au Maloango, chef principal des Vilis appartenant à la mouvance Kongo, un traité qui reconnaissait la souveraineté de la France sur le royaume de Loango et fonde à son tours en 1883 Pointe-Noire. En 1885, le Congo devient un des quatre états de l'Afrique Équatoriale Française, et Brazzaville la capitale de l'A.E.F. La colonie du Congo français fut crée en 1891, l’actuel territoire gabonais en a fait partie jusqu´en 1904. Commence alors une longue période coloniale : exploitation des ressources naturelles par des compagnies concessionnaires, qui se livrent aux pires excès : réquisitions, pillage systématique des ressources, travail forcé, brutalités de toutes sortes.
[modifier] Voix de l'indépendance
En 1926, André Matswa fonda une amicale chargée de venir en aide aux tirailleurs (anciens combattants qui avaient pris part aux côtés de l'armée française à la première guerre mondiale). les conditions d'exploitation de la colonie explique que le nationalisme se soit vite développé au Congo. Cette amicale devint vite un mouvement de protestation, l'administration coloniale pris peur et fit incarcérer Matswa qui mourut en prison en 1942, dans des conditions restées obscures. Le mouvement se transforma alors en une église qui recruta surtout dans ethnie d'origine. Le nationalisme congolais pris réellement corps après la deuxième guerre mondiale. En 1945, les congolais élirent le premier député congolais, Félix Tchikaya, à l'assemblée constituante à Paris. Celui-ci fonda en 1946 le Parti Progressiste Congolais (PPC), section congolaise du RDA (Rassemblement Démocratique Africain). Tchikaya s'opposait à Jacques Opangault. L'un et l'autre furent pris de vitesse par l'abbé Fulbert Youlou, fondateur de l'UDDIA (Union Démocratique de Défense des Intérêts Africains) qui remporta avec éclat les élections municipales de 1956. En 1958, le référendum sur la Communauté française obtint 99% de "OUI" au moyen-Congo. Le Congo devint une République autonome, avec Fulbert Youlou pour Premier Ministre. En 1959, des troubles éclatent à Brazzaville et l'armée française intervient : Youlou est élu président de la République. Et le 15 août 1960, le Congo accède à l'indépendance.
[modifier] Le Congo français
Dés 1899, le territoire fut cédé à des compagnies concessionnaires qui versait un impôt à l´administration française. Ces compagnies exploitaient majoritairement le caoutchouc. Rémunérant trop mal le travail des noirs, ces compagnies ne peuvent compter sur leur coopération volontaire; elles sont conduites à employer la menace et la violence.
[modifier] Régime de concessions
Les compagnies concessionnaires recevaient pour trente ans d’immenses domaines variant entre 200 000 et 14 millions d’hectares et devait versait 15% de leurs bénéfices comme impôts à l´administration française. Ces compagnies exploitaient les ressources naturelles de la colonie comme le sucre, le caoutchouc, l’ivoire ou le bois précieux. Le principal défenseur de ce système économique était Eugène Étienne, alors sous-secrétaire d’État aux colonies. Un autre sous-secrétaire d’État aux colonies, Théophile Delcassé, avait accordé discrètement, sans publication officielle du contrat, une concession de 11 millions d’hectares (soit 1/5 de la France), située dans le Haut-Ogooué. Puis, de mars à juillet 1899, le ministre des Colonies Guillain accordait, par décret, quarante concessions au Congo français. De nombreuses compagnies concessionnaires étaient au main de nombreux actionnaires, dont Léopold II de Belgique qui avait acheté des actions sous un faux nom. Ce fait découvert après la mort du souverain belge a beaucoup choqué les autorités françaises de l´époque qui ont dû constater que leur colonie était exploitée par un pays étranger.
Par suite de l’établissement du régime concessionnaire, les populations congolaise, comme les Téké, les Vili ou les Kongo sont victimes d’immenses expropriations. D’un trait de plume, on leur arrache toutes les richesses naturelles de leur sol. Les compagnies fixent elles-mêmes, aussi bas que possible, le prix des matières premières qu’elles achètent aux congolais. Ces compagnies payent souvent leur main-d´œuvre, non pas en argent, mais en marchandises, évaluées à très haut prix, souvent à 300, 400, 500% et plus, de leur valeur réelle, parfois imposées d’office à des indigènes qui ne savent qu’en faire. Les compagnies, ne peuvent donc compter sur leurs coopération volontaire ; elles sont conduites à employer la menace et la violence grâce à des milices de mercenaires. Ces milices passent les populations à la chicote (une cravache en cuir d’hippopotame), arrêtent ou amarrent le chef du village, enlèvent comme otages les femmes et les enfants ; ne les relâchent que contre une certaine quantité de caoutchouc ou d’ivoire, fusillent les récalcitrants, brûlent les villages massacrent hommes, femmes et enfants, pour l’exemple. Cependant l’ethnie Kota a farouchement résisté aux colonnes françaises parfois avec succès, mais a du s'incliner à la fin. En 1903 après que des employés des compagnies concessionnaires aient fait exploser un noir pour la fête du 14 juillet en lui mettant un bâton de dynamite autour du cou, les autorités françaises organisent alors un procès contre les compagnies. Savorgnan de Brazza dirigea la commission d’enquête. Après le verdict les compagnies perdirent d’immenses territoires et ne conservèrent plus que 3800 km² alors qu’elle possédaient auparavant 95% du territoire. C’est la fin du régime des concessions.
[modifier] Le CFCO (Chemin de Fer Congo-Océan)
En 1921, Jean-Victor Augagneur, le gouverneur général l'Afrique équatoriale française, dirige la construction d’un chemin de fer de Brazzaville à Pointe-Noire. Le journaliste Albert Londres décrit, dans son livre Terre d' ébène, comment l'armée coloniale française recruta de force des travailleurs, devant même parfois les attraper au lasso. On estime que la construction de ce chemin de fer a coûte la vie à près de 20 000 Congolais, « un homme par traverse ». Le chemin de fer est inauguré en 1934.
Suite aux bombardements de Loubomo-Dolisie en 1998, faisant suite au coup d'état de l'actuel dictateur, la voie ferrée est partiellement détruite. Pendant plusieurs années il a été impossible d'aller de Brazzaville à Pointe-Noire en train. Sur les tronçons intacts, les trains continuaient toutefois de circuler. Sur le tronçon nord, de Brazzaville à Loutété, et sur le tronçon sud, de Pointe-Noire à Mvouti, Dolisie étant isolée. Depuis 2006, la ligne est de nouveau fonctionnelle sur toute sa longueur.
Cependant de nombreux dysfonctionnements rendent les déplacements impossibles
[modifier] Kakisme et Matswanisme
[modifier] Politique
Article détaillé : Politique de la République du Congo
La république du Congo se présente sous les apparences d'un régime républicain, bien qu'il s'agisse en fait et en pratique d'une dictature. Une grande partie du pays est prise en otage par des milices incontrôlées et tout le système est fondé sur la corruption, à tous les niveaux. En 2006 et depuis le coup d'état qu'il a lui-même organisé pour prendre le pouvoir par les armes en 1997, son Président est Denis Sassou Nguesso. Son premier ministre est Isidore Mvouba.
[modifier] Constitution
Le Gouvernement d’Union Nationale et de Salut Public, conformément aux conclusions du Forum National pour la Réconciliation, l’Unité, la Démocratie et la Reconstruction, a projeté : La Cour suprême, siégeant en matière constitutionnelle, a examiné; Le Conseil National de Transition a délibéré et adopté; Le Peuple Congolais a adopté par référendum le 20 janvier 2002 ; Le Président de la République promulgue la Constitution.
Voir : copie de la constitution
[modifier] Subdivisions
Article détaillé : Subdivisions de la République du Congo
Le Congo est divisé en 10 régions : Bouenza 12 260Km2 chef lieu Madingou, Cuvette 74 850Km2 chef lieu Owondo, Cuvette-Ouest chef lieu Ewo, Kouilou 13 650Km2 chef lieu Pointe-Noire, Lékoumou 20 950Km2 chef lieu Sibiti, Likouala 66 044Km2 chef lieu Impfondo, Niari 25 925Km2 chef lieu Dolisie, Plateaux 38 400Km2 chef lieu Djambala, Pool 33 955Km2 chef lieu Kinkala, Sangha 55 795Km2 chef lieu Ouesso; et les communes urbaines sont : Brazzaville, Pointe-Noire à 45km2 de Brazzaville; Dolisie à 18 km2 de Pointe-Noire, Nkayi à 8 km2 de Dolisie, Mossendjo, Ouesso et Owando Celles-ci sont elles mêmes divisées en 86 disctricts. Brazzaville est composé de 7 commune qui sont: (Arrondissement) 1- Makélékélé; 2- Bacongo ; 3- Poto-Poto ; 4- Moungali ; 5 Ouenzé ; 6- Talangai ; 7- Mfilou
[modifier] Géographie
Position: centre ouest de l'Afrique, à cheval sur l'équateur et au bord de l'océan atlantique.
Superficie : 342.000 km2
Frontières : Angola 201 km, Cameroun 523 km, République Démocratique du Congo 2.410 km (séparée par le fleuve Congo), République Centrafricaine 467 km, Gabon 1.903 km, Océan Atlantique 220 km
Climat : Tropical ; chaud et humide. Le climat du Congo est caractérisé par quatre saisons :
la grande saison des pluies : période : d'octobre à décembre caractéristiques : pluies très fréquentes, et température élevée (de 25° à 35° voire plus)
la petite saison sèche : période : de janvier à février caractéristiques : peu (voire pas) de pluie, et température élevée (entre 30° et 35° voire plus)
la petite saison des pluies : période : mars - avril caractéristiques : pluies fréquentes, et température élevée (entre 30° et 35°)
la grande saison sèche : période : de mai à spetembre caractéristiques : très peu de pluies et température modérée (entre 18-20° et 25°)
Relief : Plaine sur la côte, bassin du sud, plateaux au centre, bassin du nord. Plus bas point à 0 m (niveau de la mer) et plus haut point à 903 m (Mont Berongou).
Article détaillé : Géographie de la République du Congo
Voir aussi : Forêt du Bassin du Congo
[modifier] Économie
Le Congo est un pays du tiers-monde agricole. L'économie congolaise repose principalement sur une agriculture de subsistance et l'artisanat, ainsi que sur un secteur industriel s'appuyant largement sur les hydrocarbures. La majorité de la population vit de l´agriculture vivrière. Cependant, l´économie du pays dépend aussi de l´exportation du : Pétrole, Bois, Potasse, Zinc, Uranium, Copper, Phosphate, Gaz naturel... Les deux piliers de l´exportation sont le bois et le pétrole tout deux exploités par des compagnies francaises qui versent en contre partie des devises à l´Etat. Cependant les revenus des exportations sont mal exploités. La monnaie le franc cfa (Coopération Financière en Afrique Centrale) géré par la France est faible(1euro=650Franc). Le bois représente une part importante des exportations du Congo : l'Acajou, l'Okoumé, le Limba, etc. L'activité industrielle repose sur la production de biens de consommation : le tabac, ciment, textile, savon, boisson alcoolisée, chaussures...Plus de 95% du commerce est au mains d´etrangers ou de personne d´origine étrangére.
[modifier] Revenus pétroliers
Les ressources pétrolières du Congo sont gérées par une compagnie pétrolière d’État (la Société nationale des pétroles du Congo ou SNPC), actuellement dirigé par Denis Gokana.
Depuis 1976, le raffinage du pétrole est effectué à Pointe-Noire, la capital économique du Congo. Il fournit 90% des recettes de l'État, et constitue le même pourcentage des exportations.
Avec une croissance annuelle du P.N.B de 5%, l'un des taux les plus forts d'Afrique, au début des années 80, la forte croissance des revenus pétroliers a permis au Congo de financer des projets de développement à grande échelle.
Par la suite, la chute des cours du brut a réduit de moitié le P.N.B. La dévaluation de 50% du franc CFA, le 12 janvier 1994, a provoqué un taux record d'inflation de 61% la même année.
De façon générale la situation a été empirée entre 1992 et 1997 par des dettes lourdes gagées par les autorités d'alors sur les ressources pétrolières, dans le but de financer les guerres tribales. Les revenus pétroliers de la république du Congo se montent à 2 milliards de $, soit 600$ par personne (2005). Il est à noter que deux-tiers de la population gagne moins de 1 $ par jour.
[modifier] Synthèse Économique
Richesses :
Pétrole (4è producteur africain), Bois, Manganèse, Gaz naturel, Or, Fer, Diamant, Plomb, Cuivre, Potasse, Zinc...
Agriculture : le manioc (tapioca) représente 90% de la production alimentaire, sucre, riz, blé, arachides, légumes divers, café, cacao,...
Exportations : 1 milliards de dollars (1995) : pétrole brut (90%), bois, sucre, café, diamants,...
Partenaires commerciaux : Italie, France, Espagne, Pays-Bas, États-Unis, Taiwan, Chine, Japon, Thaïlande... et les pays de l'UDEAC
Importations : 60 millions de dollars (1995) : produits intermédiaires, produits manufacturés, matériaux de construction, produits agro-alimentaires, produits dérivés du pétrole...
Monnaie : Franc CFA (Coopération Financière en Afrique Centrale). Code ISO : XAF Taux de change fixe : 1 FRF (franc français) = 100 XAF
Les Chiffres :
PIB : 1.166,3 milliards de FCFA PIB par habitant : $ 700 Taux d'investissement : 32% du PIB Importations : 374,6 milliards de FCFA Exportations : 863,4 milliards de FCFA dont hydrocarbures : 774 milliards de FCFA
Structure du PIB :
Agriculture : 11%
Industrie : 48,5%
Services : 40,5%
(source : BEAC, 1999)
[modifier] Démographie
Article détaillé : Démographie de la République du Congo
[modifier] Culture
Article détaillé : Culture de la République du Congo
Date | Nom | Remarques |
---|---|---|
1er janvier | Jour de l'an | Sainte Marie, mère de Dieu (Circoncision de Jésus-Christ, avant le Concile Vatican II) |
Lundi suivant le dimanche de Pâques | Lundi de Pâques | Pâques est le premier dimanche qui suit la première pleine Lune de printemps. |
1er mai | Fête du Travail | |
Jeudi 40 jours après Pâques | Ascension | Jésus ayant rassemblé ses fidèles rejoint son père aux cieux |
Septième dimanche après Pâques et le lundi suivant | Pentecôte (et Lundi de Pentecôte) | Descente du Saint-Esprit parmi les apôtres |
10 juin | Fête de la commémoration de la conférence nationale souveraine | |
15 août | Fête Nationale & Assomption | Fête de l'indépendance - Anniversaire des 3 Glorieuses (13, 14, 15 août 1960) |
1er novembre | Toussaint | Fête de tous les saints |
25 décembre | Noël | Naissance de Jésus-Christ |
[modifier] Patrimoine et tourisme au Congo
Le Congo, par la disposition même de son territoire, possède une étonnante variété de paysages naturels, des savanes de la plaine du Niari aux forêts inondées du Nord, de l'immense fleuve Congo aux montagnes escarpées et forestières du Mayombe et aux 170 km de plages de la côte atlantique. La présence de nombreuses ethnies et jadis de diverses structures politiques (Empire Kongo, royaume de Loango, royaume Teke, chefferies du Nord...) a doté le pays actuel d'une grande diversité de cultures traditionnelles et d'autant d'expressions artistiques anciennes : « fétiches à clous »Vili, statuettes beembe si expressives qui atteignent malgré leur petite taille à une sorte de monumentalité, masques étranges des Punu et des Kwele, reliquaires Kota, fétiches Teke, cimetières curieux, avec leurs tombeaux monumentaux, du pays Lari... Il faut y ajouter un patrimoine architectural colonial considérable, que les Congolais redécouvrent aujourd'hui comme faisant partie de leur héritage historique (et de leur capital touristique) et restaurent plutôt bien, du moins à Brazzaville. Le tourisme demeure pour l'instant au Congo une ressource très marginale, faute d'infrastructures d'accueil hors de Pointe-Noire et Brazzaville, et faute d'un réseau de communications suffisant et cohérent. Beaucoup de sites sont difficiles à atteindre et, paradoxalement, le Sud plus peuplé et plus développé est souvent le moins accessible : le massif du Chaillu par exemple est presque impossible à parcourir.
[modifier] Principaux sites du Congo
[modifier] Brazzaville et les chemins du Nord
- Brazzaville : marchés traditionnels, port des pêcheurs de Yoro, Île Mbamou et site du Pool, Ecole des peintres de Poto-Poto, monuments divers.
- Lac Bleu : petit lac isolé dans une savane dépeuplée, et objet de nombreuses légendes teke anciennes.
- Chutes de Nkwe-Mbali, sur la Léfini : la tradition teke en fait le siège de l'autorité politique en lien avec les ancêtres symbolisés par les enclumes sacrées fichées dans les rochers. Lieu romantique et d'accès ardu.
- Mbé : site de la dernière capitale connue du vieux royaume Teke, Mbé Nkulu, visité par Pierre Savorgnan de Brazza en septembre 1880. Impressionnantes solitudes naturelles autour, savanes herbeuses sur chainons de hautes collines.
- Inoni : site des fameuses « falaises de Douvres » décrites par Stanley, côté nord du Pool.
- Maloukou-Tréchot : ancienne maison des Tréchot, construite vers 1900, belle architecture coloniale en danger. Jolie localité dans un site superbe au bord du fleuve Congo.
- Mossaka : capitale de la pêche fluviale, fondée en 1912. Très bel ensemble de cases coloniales anciennes qu'il faudrait restaurer et sauver, en particulier la très jolie case des frères Tréchot, construite il y a près d'un siècle.
- Réserve de faune de la Léfini.
- Parc National d'Odzala-Kokoua.
- Boundji : Mission catholique avec belles constructions de style colonial.
- Makoua : ruines de la vieille église coloniale, belles cases anciennes à vérandas, stèle marquant le passage de l'équateur, curieuse tombe d'un soldat allemand venu mourir ici pendant la Première Guerre mondiale. Région où opèrent les danseurs Mboshi, qui pratiquent une danse spectaculaire la tête surmontée d'une marotte sculptée (afia).
- Ouesso, Impfondo : points de départ d'excursions en grande forêt.
- Bétou : jolie Mission catholique fondée à la fin du XIXe siècle par monseigneur Augouard.
- Lac Télé : très curieux lac circulaire isolé dans la forêt inondée et difficile d'accès. siège du mythe du Mokelembembe, assimilé un peu vite à un dinosaure survivant de la préhistoire. Le Loch Ness congolais. Le site est admirable.
[modifier] Le grand Sud-Congo
- Linzolo : la plus ancienne Mission Catholique du Congo, fondée en 1883, construite à partir de 1884. Ruines de l'ancienne église ; église moderne ; beaux pavillons coloniaux dans un très joli site escarpé et boisé.
- Chutes de la Loufoulakari : à 90 km au sud de Brazzaville.
- Chutes de Béla : prés de Kimpanzu.
- Boko : maisons anciennes, beaux paysages de savanes humides très boisées du Plateau des Cataractes; terroir agricole riche. Cœur du pays lari.
- Kinkala : Musée Croix-Koma (objets pré-coloniaux, fétiches du pays kongo); statue d'André Grenard Matswa.
- Mouyondzi : dans la région, Pic Albert, très difficile d'accès; à une époque très ancienne des hommes ont creusé un tunnel à travers sa base, site mystérieux encore très peu étudié malheureusement; Grottes de Nkila-Ntari, site naturel et vestiges préhistoriques; Trou du Gendarme, site naturel entouré de légendes traditionnelles.
- Mpassa : mines de cuivre exploitées depuis plusieurs siècles, ressource essentielle pour l'ancien empire Kongo dont cette zone du Sud-Congo actuel formait la province de Nsundi.
- Mindouli : chutes de Kuluni.
- Sibiti : patrimoine colonial ancien intéressant mais en péril. La région, très variée, est riche en sites naturels pittoresques et en grottes; excursions vers le massif forestier accidenté du Chaillu.
- Chutes de Moukoukoulou, sur la Bouenza, défigurées par un barrage très mal intégré à l'environnement.
- Réserve de faune de Tsoulou.
- Monts de la Lune.
- Makabana : ville du rail et des fameuses crevettes d'eau douce missalas.
- Zanaga : très jolie église coloniale de style néo-roman. La région produisait jadis les « perles de Zanaga », que l'on retrouvait chez tous les peuples de la région, témoignant de liens commerciaux pré-coloniaux très anciens. Dans les environs, sources de l'Ogooué et ponts de lianes traditionnels.
- Grottes de Mpassi-Mpassi, transformées en habitat troglodytique par les chasseurs locaux.
- Dolisie (Ex-Loubomo): patrimoine architectural méconnu (Grand-Hôtel, cathédrale, pavillons remontant à l'arrivée du CFCO dans les années 1920...). Dans les environs: arbre dit de Brazza. Excursions dans les montagnes du Mayombe vers le joli bourg de Mboulou (anciennement Les Saras), véritable station d'altitude.
- Mont Foungouti.
- Mayoko : petite localité dotée de jolies maisons coloniales. aux environs, bords de la Louessé, chutes de Mandolo.
- Dimonika : site d'orpaillage encore actif. Réserve naturelle de la Biosphère.
- Kakamoeka : orpaillage ; impressionnante falaise au-dessus du fleuve Kouilou-Niari.
[modifier] À partir de Pointe-Noire
- Pointe-Noire : plages, marchés populaires (Tié-Tié...), Gare Centrale inspirée de celle de Deauville en France, cathédrale Notre-Dame (chef d'œuvre de l'architecte Alazard, 1953), Mission Catholique de style colonial art-déco, centre d'excursions.
- Diosso : cirques d'effondrement en latérite rouge impressionnants et ouverts vers l'océan. Site de l'antique capitale du royaume de Loango, Bwali. Musée.
- Loango : émouvant site d'une ébauche de grande ville imaginée vers 1880 et avortée dès le début du XXe siècle : traces de rues, arasements de maisons, ruines, très jolie Mission Catholique (1882-83) fondée par Monseigneur Carrie, souvenir de l'ancien site négrier...
- Lagune de Conkouati : très beau site naturel protégé.
- Lac Cayo, ou Lac aux Papyrus, au Sud de Pointe-Noire.
- Mvassa : plage au Sud de Pointe-Noire. Site de ponte des tortues.
- Divénié : église coloniale de 1899, intéressante mais en mauvais état. Aux environs, chutes de Dimani et Grotte aux vampires de Boueta.
- Réserve de la Nyanga-Mont-Fouari : paysages accidentés superbes et faune encore assez riche.
BIBLIOGRAPHIE: il n'existe pour l'instant aucun guide touristique fiable du Congo-Brazzaville. Se reporter aux ouvrages suivants: S. BADIAN, Congo, terre généreuse, forêt féconde, Grands Livres Jeune Afrique, 1983; A. EYRAUD, Centrafrique, Congo, Gabon, coll. Air Afrique, Hatier 1980; G. HOULET, Guide Bleu Afrique Centrale, Hachette 1962.
[modifier] Divers
Population : 2 894 336 habitants (en 2001). 0-14 ans: 42,43%; 15-64 ans: 54,23%; + 65 ans: 3,34%
Superficie : 342 000 km²
Densité : 8,5 hab./km²
Frontières terrestres : 5504 km (République démocratique du Congo 2410 km; Gabon 1903 km; Cameroun 523 km; République centrafricaine 467 km; Angola 201 km)
Littoral : 169 km
Extrémités d'altitude : 0 m > + 1000 m
Espérance de vie des hommes : 44 ans (en 2001)
Espérance de vie des femmes : 51 ans (en 2001)
Taux de croissance de la population : 2,2% (en 2001)
Taux de natalité : 38,24 ‰ (en 2001)
Taux de mortalité : 16,22 ‰ (en 2001)
Taux de mortalité infantile : 99,73 ‰ (en 2001)
Taux de fécondité : 5 enfants/femme (en 2001)
Taux de migration : 0 (en 2001)
Indépendance : 15 août 1960 (ancienne colonie française)
Lignes de téléphone : 22 000 (en 1997),15'000 (en 2005 avec env. 10'000 personnes en attente)
Téléphones portables : 1000 (en 1996), 500'000 (en 2005) réparti entre deux oppérateur, Celtel et Libertis
Postes de radio : 341 000 (en 1997)
Postes de télévision : 33 000 (en 1997)
Utilisateurs d'Internet : 500 (en 2000)
Nombre de fournisseurs d'accès Internet : 1 (en 2000)
Routes : 12 800 km (dont 1242 km goudronnés) (en 1996)
Voies ferrées : 894 km (en 2000)
Voies navigables : 1120 km
Nombre d'aéroports : 33 (dont 4 avec des pistes goudronnées) (en 2000)
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens externes
- CONGOPLUS.INFO Toute L'Actualités sur le Congo Brazzaville
- Site de la République du Congo
- renaf.org/congobrazza, Site pour la RENAF Congo Brazzaville
- Congopage.com, tout sur le congo, portail web du Congo brazzaville
- Les Pygmées Baka du Cameroun et du Congo Culture et musique des premiers habitants du Congo
- http://congo-brazzaville.ifrance.com/
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