Revendications territoriales en Antarctique
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Au cours du XXe siècle, plusieurs nations ont émis des revendications territoriales sur le continent Antarctique.
Ces revendications ont actuellement peu d'intérêt pratique du fait de la signature du traité sur l'Antarctique en 1961 par les nations en question, mais elles continuent généralement d'être observées par les cartographes.
Sommaire |
[modifier] Revendications actuelles
[modifier] Continent
À l'heure actuelle, sept pays ont revendiqué des parties du continent Antarctique. Depuis la signature du traité sur l'Antarctique en 1961, ces revendications ont été ajournées sur la totalité des terres au sud du parallèle de 60° S et la plupart des pays du globe ne les reconnaissent pas.
Aucune autre nation n'a émis de revendication (bien que les États-Unis et la Russie se soient réservé le droit d'en faire). En l'absence de reconnaissance internationale, ces revendications sont d'une pertinence limitée, sans compter que le continent a été dédié aux missions scientifiques et que toute mission peut s'installer dans n'importe quel endroit, mais elles sont néanmoins signalées comme partie intégrante de leur territoire par les pays concernés.
À l'exception de l'île Pierre Ier, toutes les revendications ont pris la forme de secteurs s'étendant jusqu'au pôle Sud, délimités par des degrés de longitude. Aucune revendication n'a été formellement établie entre 90° O et 150° O.
Pays | Nom | Secteur | Superficie (km²) |
Date | Administration |
---|---|---|---|---|---|
Argentine | Antártida Argentina | 25° O — 74° O [1] | 1943 | Province de Terre de Feu | |
Australie | Australian Antarctic Territory | 160° E — 142° 02' E et 136° 11' E — 44° 38' E |
6 119 818 | 1933 | Territoires extérieurs |
Chili | Comuna de la Antártica | 53° O — 90° O [2] | 1 236 000 | 1940 | Región de Magallanes y de la Antártica Chilena |
France | Terre Adélie | 142° 02' E — 136°' 11' E | 432 000 | 1924 | Terres australes et antarctiques françaises |
Norvège | Dronning Maud Land | 44° 38' E — 20° O | 2 500 000 | 1939 | |
Île Pierre Ier [3] | 68° 50' S, 90° 35' O | 243 | 1929 | ||
Nouvelle-Zélande | Ross Dependency | 150° O — 160° E | 450 000 | 1923 | |
Royaume-Uni | British Antarctic Territory | 20° O — 80° O [4] | 1 395 000 | 1908 | Territoire britannique d'outre-mer |
Notes :
En outre, le Brésil a déclaré en 1986 le secteur compris entre 28° O et 53° O (Antártica Brasileira) comme une « zone d'intérêt ».
[modifier] Îles
Voir aussi : Liste des îles de l'Antarctique
Les îles situées en-dessous du parallèle 60° S sont tout autant concernées par le traité sur l'Antarctique que le continent lui-même. Les îles suivantes (liste non exhaustive), situées dans le prolongement des secteurs (sauf l'île Pierre Ier), sont revendiquées par les pays cités entre parenthèses :
- Île Alexandre (Argentine, Chili et Royaume-Uni)
- Îles Balleny (Nouvelle-Zélande)
- Île Coulman (Nouvelle-Zélande)
- Île Pierre Ier (Norvège)
- Île Roosevelt (Nouvelle-Zélande)
- Île de Ross (Nouvelle-Zélande)
- Île Scott (Nouvelle-Zélande)
- Îles Orcades du Sud (Argentine et Royaume-Uni)
- Îles Shetland du Sud (Argentine, Chili et Royaume-Uni)
Les îles du Sud des océans Atlantique, Indien et Pacifique situées au Nord du parallèle 60° S, dites sub-antarctiques, ne sont pas concernées par le traité sur l'Antarctique.
[modifier] Revendications historiques
Entre 1939 et 1945, pendant le troisième Reich, l'Allemagne revendiqua le secteur compris entre 20° E et 10° O (sur le secteur norvégien) sous le nom de Neuschwabenland (Nouvelle-Souabe).
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens internes
Secteurs antarctiques |
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