Route du Karakorum
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La route du Karakorum (ou Karakoram Highway, abrégée KKH) est une route stratégique construite par les armées pakistanaise et chinoise de 1966 à 1982 à travers le massif montagneux du Karakoram (ou Karakorum). C’est également la plus haute route asphaltée du monde : elle relie la Chine au Pakistan, en franchissant des cols jusqu’à 4693 mètres d’altitude (soit presque la hauteur du Mont Blanc).
Elle relie le Turkestan chinois (Xinjiang) au nord du Pakistan, et au-delà, le port pakistanais de Gwadar aux régions enclavées de l’ouest chinois. C’est également une attraction touristique importante, depuis son ouverture au public, en 1986.
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[modifier] Histoire
La route du Karakorum, ou Route de l’amitié pour les Chinois, est construite conjointement par la Chine et le Pakistan, et achevée seulement au début des années 1980. 810 Pakistanais et 82 Chinois sont morts durant la construction de la route[1], le plus souvent lors de chutes ou de glissements de terrain. Elle emprunte l’un des itinéraires de la route de la soie.
Du côté pakistanais, la route est construite par l’Organisation des travaux frontaliers, qui utilise le corps du génie militaire pakistanais. Un projet d’écriture de l’histoire de cette route est en cours de rédaction par le brigadier (en retraite) Muhammad Mumtaz Khalid, qui a assisté à sa consruction.
[modifier] La route
La route relie les régions du nord du Pakistan aux régions du sud-ouest de la Chine, via un trajet d’environ 1300 km de long, entre Kashgar, (dans le Xinjiang), et Havelian, dans le district d'Abbottabad, au Pakistan. Un tronçon supplémentaire relie la route au Grand Trunk Road à Hasan Abdal, à l’ouest d’Islamabad.
La route passe au-dessus de la zone de subduction entre les plaques continentales asiatique et indienne.
Traversant l’Azad Kashmir (partie pakistanaise du Cachemire), zone sensible disputée entre le Pakistan et l’Inde, la route a de ce fait une valeur stratégique importante pour le Pakistan, mais aussi pour la Chine. La route a d’ailleurs, pour le moment, un intérêt plus stratégique qu’économique[2].
Le 30 juin 2006, un accord d’entraide est signé entre l’Administration pakistanaise des autoroutes et la Commission de supervision et d’administration chinoise, à capitaux d’État, afin de reconstruire et d’améliorer la route. La largeur passera de 10 à 30 mètres, et sa capacité triplera. Elle sera également adaptée à des véhicules plus lourds, et accessible toute l’année[3].
La Chine et le Pakistan ont également prévu de relier la route du Karakorum au port pakistanais de Gwadar au Balouchistan, par la liaison ferroviaire Gwadar-Dalbandin, sur fonds chinois, qui se prolongera jusqu’à Rawalpindi.
Enfin, le Pakistan et l’Ouzbékistan prévoient de construire une route et une voie ferrée pour relier l’Ouzbékistan à cette route[4].
[modifier] L’environnement
La route du Karakorum traverse un massif montagneux vertigineux.
[modifier] Montagnes et glaciers
[modifier] Lacs et rivières
[modifier] Le tourisme
Depuis quelques années, la route est devenue une destination touristique, pour les touristes aventuriers. Elle donne également un accès plus facile aux alpinistes et cyclistes à la très haute montagne, aux glaciers et aux lacs de la région. Elle permet aussi d’accéder aux villes de Gilgit et de Skardu à partir d’Islamabad.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Articles connexes
[modifier] Liens externes
[modifier] Sources
Version anglaise de l’article du 26 aout 2006 [4].
[modifier] Notes et références
- ↑ (en) 25th Anniversary of the Karakoram Highway (1978 - 2003)". Pakistan Post Office, 16 mai 2006. Consulté le 10 juillet 2006.
- ↑ Valérie Niquet. L’Inde courtisée. IFRI, 15/03/2006 [1]. Consulté le 27 août 2006
- ↑ Valérie Niquet. L’Inde courtisée. IFRI,15/03/2006 [2]. Consulté le 27 août 2006
- ↑ Hamide Khamraev. La géopolitique du pétrole. in CEMOTI no 25, Les Ouïgours au XXe siècle, 5 décembre 2003. [3]. Consulté le 27 août 2006