Saint-Léonard-de-Noblat
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Saint-Léonard-de-Noblat |
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Pays | France |
Région | Limousin |
Département | Haute-Vienne |
Arrondissement | Limoges |
Canton | Saint-Léonard-de-Noblat (chef-lieu) |
Code INSEE | 87161 |
Code postal | 87400 |
Maire Mandat en cours |
Christine Riffaud 2001-2008 |
Intercommunalité | Communauté de communes de Noblat |
Latitude | 45° 50' 18" Nord |
Longitude | 01° 29' 29" Est |
Altitude | 250 m (mini) – 444 m (maxi) |
Superficie | 5 559 ha = 55,59 km2 |
Population sans doubles comptes |
4 764 hab. (1999) |
Densité | 85 hab./km2 |
Saint-Léonard-de-Noblat (Sent Liunard en occitan) est une commune française, située dans le département de la Haute-Vienne et la région Limousin.
Ses habitants sont appelés les Miaulétous et Miaulétouses. Ce nom vient du "miaulement" des choucas des tours, ces petites corneilles noires qui vivent en colonie dans le clocher de la collégiale.
Sommaire |
[modifier] Blason
D’azur aux fers de prisonnier d’argent posés en fasce accompagnés de trois fleurs de lys d’or.
Les fers de prisonnier sont une allusion à Saint-Léonard qui est le patron des prisonniers. Les fleurs de lys ont deux origines suivant les sources :
+ L’ermite Léonard serait issu de la famille royale.
+ Une reine ayant des difficultés à avoir des enfants serait venue prier Saint Léonard. Son vœu exaucé, elle aurait accordée les trois fleurs de lys à la ville.
[modifier] Géographie
Onzième ville de la Haute-Vienne, en terme de population, elle s'étend sur la rive Nord de la Vienne à 20 km à l’Est de Limoges. Elle doit son nom à l’ermite Léonard, patron des prisonniers et des femmes enceintes. Elle a été fondée au Moyen Âge autour de son tombeau.
[modifier] Histoire
Bien avant la conquête romaine, un important itinéraire joignant Bourges à Bordeaux franchissait la Vienne près du village de Noblat (qui viendrait de nobiliacum, « lieu de noble »). Un château des évêques de Limoges vint contrôler cette route, qui au XIIe siècle, devint une étape importante de la « voie limousine » de la route vers Compostelle.
Léonard d’après la tradition et le récit imaginaire de sa vie écrit au XIe siècle, serait né dans une famille d’officiers de la cour du roi Clovis, à la fin du Ve siècle. Il aurait eu comme parrain, ce roi des Francs et pour l’évêque de Reims, saint Rémi. Très tôt, il obtint le privilège de visiter les prisonniers et de les faire libérer. Sa renommée alors grandit, on lui offrit de hautes charges qu’il refusa, préférant quitter la cour pour devenir disciple du Christ. Il se rendit à Micy dans l’Orléanais et resta quelque temps avec son frère Liphar et saint Maximin. Puis, poursuivant son chemin vers le sud, il s’arrêta pour installer son ermitage, non loin de Limoges et du tombeau de saint Martial, dans la forêt de Pauvain, en bordure de Vienne. Au cours d’un séjour du roi d’Aquitaine venu chasser en ce lieu, la reine, arrivée au terme de sa grossesse, ne put mettre au monde son enfant. Saint Léonard intercéda en sa faveur auprès de Dieu et obtint la délivrance de la mère et la vie sauve de l’enfant. Le roi, par reconnaissance, lui offrit de nombreux présents qu’il refusa. Il accepta seulement le territoire de la forêt que son âne pourrait délimiter en 24 heures. Il y édifia un oratoire en l’honneur de la Vierge Marie et de saint Rémi. Peu à peu de nombreuses personnes vinrent le voir et des prisonniers, délivrés par son intercession, lui demandèrent l’asile. Saint Léonard serait mort un 6 novembre et enterré dans la chapelle qu’il avait fondée. Il est invoqué pour la délivrance des prisonniers et contre la stérilité des femmes.
Le culte de saint Léonard se répand rapidement dans toute la chrétienté : son tombeau devient un lieu de pèlerinage ou affluent les fidèles. De nombreux personnages illustres vinrent prier sur le tombeau de l’ermite :
- Bohémond, prince d’Antioche (en 1106)
- Richard Cœur de Lion (vers 1197)
- Charles VII et le dauphin, le futur Louis XII(en 1438)
- Éléonore d’Autriche, épouse de François Ier (en 1541)
- Le prince de Condé (en 1620)
- Anne d’Autiche le remercia pour la naissance de Louis XIV
- La tsarine Alexandra, épouse de Nicolas II, fit déléguer quelqu’un pour prier sur le tombeau de saint Léonard, pour la naissance du tsarévitch Nicolas.
À partir du XIe siècle, le pèlerinage se développe ; ainsi en 1105, pour veiller sur les reliques et accueillir les pèlerins, les clercs s’organisent pour former un collège. Dès le XIIe siècle, la ville s’entoure de fossés et d’imposants remparts. Deux quartiers distincts se forment : le quartier religieux et administratif autour de la collégiale, avec l’hôpital et la maison de ville ; le quartier des marchands autour des halles. En 1183, des bandes armées, les Paillers, la ravagent. Quelques années plus tard, elle est occupée par les Brabançons. Jean sans Terre, roi d’Angleterre, y pénètre à la tête de son armée en 1214. Au cours du XIIIe siècle, les rois de France donneront des privilèges aux habitants de la cité, c’est ainsi qu’ils élisent, tous les ans, huit consuls. En 1576, les Calvinistes, qui voulaient profaner les reliques de saint Léonard, sont chassés par les habitants de la cité. Après la Réforme, de nombreux couvents s’installèrent : les récollets en 1594, les filles de Notre-Dame en 1652. Trois confréries de pénitents se fondèrent : les Pénitents Blancs, les Pénitents Feuilles-Mortes et les Pénitents Bleus. La Révolution tenta de remplacer le nom de la ville par celui de Tard-Vienne, mais très vite réapparaît le nom de Saint-Léonard-de-Noblat. Aujourd’hui, la ville est renommée pour ses fabriques de porcelaine. Elle est reconnue comme étant le berceau de la race bovine limousine.
[modifier] Administration
Liste des maires successifs | |||
Période | Identité | Parti | Qualité |
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mars 2001 - - | Christine Riffaud | - | - |
Toutes les données ne nous sont pas encore connues. |
[modifier] Démographie
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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5 676 | 5 709 | 5 457 | 5 275 | 5 024 | 4 764 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes |
[modifier] Économie
[modifier] Porcelaine
Au début du XIXe siècle, l'industrie de la porcelaine s'établit à Saint-Léonard. On trouve encore de nos jours, à Saint-Léonard des fabriques de porcelaine.
[modifier] Massepains
Autre spécialité de la ville, le massepain de Saint-Léonard est une sorte de macaron qui est un subtil mélange d'amande pilée, de blanc d'oeuf, de sucre et de farine fine.
[modifier] Lieux et monuments
[modifier] La collégiale
La collégiale qui date des XIe et XIIe siècle est dédiée à saint Léonard, c'est un chef d’œuvre de l’art roman limousin.
Elle fait partie du Patrimoine Mondial de l'humanité au titre des Routes de Saint-Jacques-de-Compostelle.
- Le clocher : Le clocher est un très bel exemple de clocher dit « limousin ». Il repose sur un porche ouvert de deux cotés et orné de chapiteaux.
Il est formé de 4 étages carrés, surmontés de 2 étages octogonaux.
- Tombeau de Saint Léonard : situé à l'intérieur de l'église, dans le croisillon sud, il est sumonté de sa chaine de prisonnier. La tradition veut que les femmes désirant se marier et procréer viennent toucher le verrou.
[modifier] Autres monuments remarquables
- L’ancien hôpital des pèlerins a des portes des XIIIe siècle, XIVe siècle et XVIIe siècle.
- Le couvent des filles de Notre Dame: Ancien couvent du XVIIIe siècle, il a été reconverti en centre social. Le musée Gay-Lussac s’y trouve aussi.
- La tour ronde et la tour carrée sur la place de la République.
- La maison des consuls
[modifier] Musées
- Musée Gay-Lussac
- HistoRail
HistoRail, musée du chemin de fer a été inauguré le 2 juillet 1988 en présence de Claude Bolling, célèbre pianiste de jazz et auteur de nombreuses musiques de film, le président d'honneur, et de très nombreuses personnalités notamment de la SNCF. La présence de Claude Bolling mais aussi de Jean Peron-Garvanoff autre pianiste de jazz féru de "boogie-woogie" tient au fait qu'HistoRail a voulu associer le jazz et le chemin de fer au travers notamment de cette musique très swingant qu'est ce fameux "boogie-woogie" inventé par les musiciens noirs à l'époque de la très Grande Crise des années 30 aux USA. Le résultat de cette association a été la création d'un disque "Really the boogie" avec au piano Jean Péron-Garvanoff et deux musiciens de Claude Bolling. Ces deux pianistes sont de grands amateurs de trains, réels et miniature; Claude Bolling possédant deux magnifiques réseaux et une très belle collection.
Évoquons maintenant les collections ferroviaires qui s'étendent sur près de 1000 m² dont 550 m² dans deux salles aménagées dans une ancienne manufacture de chaussures créée avec l'arrivée du chemin de fer à Saintt-Léonard en 1881. Tout y est pour reconstituer les univers du chemin de fer. Au travers d'un parcours ludique et pédagogique, le visiteur-voyageur découvre les objets mis en scène pour lui expliquer la vie à bord de son train qu'il emprunute symboliquement dès son entrée dans HistoRail. La démarche est progressive. Tout d'abord le voyageur découvre le monde de la gare, puis celui de la traction (simulateurs de conduite et pantographe focntionnel avec caténaire réelle); Il passe ensuite à la connaissance de la signalisation, de la régulation. Au passage, deux réseaux miniatures vont lui expliquer le rôle des gares, interfaces entre le monde du chemin de fer et le monde social et économique que le chemin de fer va alimenter et interférer. Sous cette salle, symbolisant le parcours en train, c'est l'histoire véritable du chemin de fer qui va lui apparaître avec la "Traversothèque", la seconde d'importance présentée au public après celle à la Cité du Train à Mulhouse. Il faut préciser que cette collection "Traversothèque" a été spécialement préparée et donnée par l'Atelier SNCF spécialisé dans la voie installé à Bretenoux dans le Lot. A cet égard, il convient de signaler l'importance considérable de l'aide de la SNCF à HistoRail, depuis sa création, soutien qui ne faiblit pas. C'est aussi dans cette salle qui disposé un grand réseau de 14m sur 5m à l'échelle du 1/43è qui permet notamment de bien voir le fonctionnement d'un pantographe en situation de mouvement.
En extérieurs, une voie à l'écartement normal a été posée dans les règles de l'art. Elle supporte deux engins moteurs: une draisine et un locomoteur très insolite et rare. Le premier construit par Gaston Moyse entre 1922 & 1929, dit la "bête à cornes". Le long d'un quai haut sont disposés divers matériels de signalisation et d'équipements de la voie. Une grue à eau et une horloge de quai fonctionnelle complètent la collection. Divers gros matériels attendent leur tour pour être présentés au public. Un réseau de jardin qui court dans une rocaille avec une petite rivière et son lac, à l'échelle de 22,5ème, apporte sa note ludique et champêtre.
Des expositions thématiques complètent les connaissances apportées au voyageur. Actuellement (2005) est proposée une excellente exposition sur le thème de l'électrification des trains, depuis la construction de barrages par la SNCF jusqu'à l'acheminent de l'énergie sur la locomotive.
En 2006, nous projetons deux thèmes:
- 1856/2006: il y a 150 ans le chemin de fer arrivait à Limoges et apportait la révolution économique notamment pour la porcelaine,
- 1896/2006: il y a 110 ans le Transsibérien ouvrait la voie à l'expansion économique, sociale, culturelle et cultuelle à la Sibérie occidentale puis orientale. Ce thème inaugurera des expositions sur les trains de luxe, réclamées par nos visiteurs dans une enquête de 2005.
2006 sera l'année préparatoire de l'ouverture des festivités de notre 20ème anniversaire qui commencera dès 2007 avec la 20ème saison d'exploitation et se terminera en 2008 avec une animation géante le 2 juillet 2008.
Le musée est ouvert toute l'année pour les groupes à leur demande. Il est ouvert au public en période estivale, aux mois de juillet et août. Pour se renseigner sur l'exactitude des horaires et des tarifs, téléphoner au 05 55 56 11 12 ou envoyer un e-mail à historail@historail.com
Le site [1] HistoRail est en cours de création.
Enfin, n'hésitons pas à dire et écrire qu'HistoRail est né de la volonté de bénévoles amateurs du chemin de fer, véritable patrimoine de l'humanité qui mériterait une étude de classement par l'UNESCO. Ces bénévoles ont su créer les conditions de la naissance d'un véritable musée consacré au chemin de fer d'hier, d'aujourd'hui et de demain. Ils ont su mobiliser les ressources privées nécessaires car ils n'ont pas bénéficié d'aides publiques pour les investissements nécessaires. Un Comité de Soutien et de Parrainage d'entreprises, pour beaucoup fournisseur de la SNCF, ont apporté plus que leur obole: une véritable manne. Citons-les: SNCF bien-sûr, LEGRAND, CGE-DISTRIBUTION, PINAULT, PEINTURES GAUTHIER, SOMACO -engins de levage, OXYGENE LIQUIDE, RHONE-POULENC, BETON CHANTIERS CHARENTES LIMOUSIN, CREDIT MUTUEL & CREDIT LYONNAIS, et bein d'autres artisans notamment... Tous les remerciements les plus vifs vont à ses généreux bienfaiteurs.''
Le moulin du Got
[modifier] Personnalités liées à la commune
- Gay-Lussac, Louis-Joseph (1778-1850) : chimiste et physicien qui fit d’importants travaux sur les gaz d’où découlent des lois fondamentales de la thermodynamique. Il a aussi découvert le bore.
- Raymond Poulidor, né le 15 avril 1936 à Masbaraud-Mérignat est Miaulétou d'adoption : célèbre cycliste qui a plusieurs fois terminé second ou troisième du tour de France. Il a gagné des courses importantes comme le Tour d’Espagne, le Midi Libre, le Paris-Nice, le Dauphiné-Libéré, le Critérium national… Il a été champion de France en 1961
- Serge Gainsbourg (Lucien Ginzburg) s'est réfugié quelques mois durant l'année 1944 au lycée local et ainsi échapper aux risques liés à son étiquette juive.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens externes
- Saint-Léonard-de-Noblat sur le site de l'Institut géographique national
- Saint-Léonard-de-Noblat sur le site de l'Insee
- Saint-Léonard-de-Noblat sur le site du Quid
- Communes les plus proches de Saint-Léonard-de-Noblat
- Localisation de Saint-Léonard-de-Noblat sur une carte de France
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