Théodore-Pierre Bertin
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Théodore-Pierre Bertin (2 novembre 1751, Provins - 25 janvier 1819, Paris) est l'auteur du renouveau de la sténographie en France.
[modifier] Biographie
Théodore-Pierre Bertin a étudié la méthode Taylor à Londres. À son retour à Paris en 1791, il a traduit le livre « An essay intended to establish a standard for an universal system of Stenography, or Short-hand writing » de Samuel Taylor. Il publie sa traduction sous le titre « Système universel et complet de Stenographie ou Manière abrégée d'écrire applicable à tous les idiomes », dont la première édition date de 1792. En 1795, la Convention lui assigne une subvention annuelle. La seconde édition sera publiée en 1795, la troisième en 1796, et la quatrième en 1803.
Pendant le Consulat et l'Empire on s'est passé de ses services, et en 1817 il a récemment commencé à prendre les discours pour Le Moniteur Universel.
Il a traduit de l'anglais :
- la Vie de Bacon de Mallet, 1788
- les Satyres d'Young, 1798
- le Système de sténographie de Taylor, 1792 et 1803
- Le Newton de la jeunesse,1808 et 1825, sorte de "leçon de choses" pour enfants.
Notons enfin que, doué aussi d'un esprit inventif, il a inventé la "lampe docimastique", ancêtre de la lampe à souder d'autrefois.
Une notice biographique lui a été consacrée ("Pierre Bertin, sténographe, littérateur et inventeur", par Ernest Choullier, 1886).
[modifier] Alphabet Bertin
Théodore-Pierre Bertin a conservé les signes de Taylor avec ses mêmes valeurs, en ajoutant certains pour symboliser les voyelles à la fin du mot. Sa méthode a été la première méthode qui a permis d'unir les signes entre eux sans lever la plume.
Le système, formé par 16 signes alphabétiques, initiale et six arrêts, dès qu'il est différencié de de celui de Taylor. Ces signes servent pour une quantité d'extrémités dont les sons sont parus. Les raccourcis consistent la suppression de lettres ou la réduction d'un mot à leur initiale.
La méthode Bertin fut améliorée par Hippolyte Prévost, puis par Albert Delaunay.
[modifier] Sources partielles
- Ernest Choullier, Pierre Bertin, sténographe, littérateur et inventeur (1751-1819), L. Frémont, Arcis-sur-Aube, 1886.
Extrait de la Revue de Champagne et de Brie, 1886. - Archives départementales de Seine-et-Marne
- Archives de Paris
- « Théodore-Pierre Bertin », dans Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), Dictionnaire universel d'histoire et de géographie, 1878 [détail des éditions] (Wikisource)
Portail de l'écriture – Accédez aux articles de Wikipédia concernant les écritures et les alphabets. |