Congrès d'investiture du Parti libéral du Canada de 2006
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Suivant la défaite du gouvernement libéral, Paul Martin a annoncé ne pas vouloir mener le parti lors des prochaines élections fédérales, enclenchant la campagne devant mener au congrès d'investiture du Parti libéral du Canada de 2006 pour le remplacer. Le congrès biennal du parti aura lieu du 29 novembre au 1er décembre 2006 au Palais des congrès de Montréal, suivi par le congrès d'investiture du parti au même endroit le 2 et 3 décembre. Le vainqueur mènera vraisemblablement la campagne libérale lors de la prochaine élection fédérale à titre de candidat potentiel au poste de premier ministre du Canada.
La constitution du parti présente un processus par lequel le chef du parti est élu par plusieurs milliers de délégués, qui sont eux-mêmes élus dans leurs associations de circonscription et électorats spéciaux proportionnellement aux choix de leur membership général. Les délégués sont obligés de voter pour un certain candidat au premier tour, étant libres ensuite de changer d'allégence quand différents candidats se retirent pour les tours de votes suivants. Des centaines de délégués d'office ont également le droit automatique de voter au congrès ; les délégués d'office sont les députés, sénateurs, présidents d'associations de circonscription, anciens candidats et membres des conseils exécutifs des associations provinciales ou territoriales. Les délégués d'office, contrairement aux délégués élus, peuvent voter comme ils l'entendent dès le premier tour de vote.
La constitution du parti stipule de plus que la sélection des délégués pour le congrès doit s'effectuer 35 à 59 jours avant le congrès lui-même et que seuls des libéraux s'étant joints au parti au moins 90 jours avant les réunions de sélection des délégués peuvent voter pour les délégués ou devenir eux-mêmes délégués. Ainsi, les premiers mois de la course au leadership doit vraisemblablement être dominé par des campagnes rivales pour vendre des cartes de membres pour constituer des électeurs susceptibles d'appuyer les différentes candidatures.
Ce congrès arrivera approximativement trois ans après le congrès d'investiture du Parti libéral de 2003 qui eut pour résultat la sélection de Paul Martin après de turbulentes années de conflit entre son clan du parti et celui du premier ministre sortant Jean Chrétien.
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[modifier] Leader parlementaire par intérim
Le 1er février 2006, Paul Martin anonce qu'il continuerait d'être chef du Parti libéral jusqu'à l'élection de son successeur mais qu'il ne serait pas chef de l'Opposition.
La même journée, le caucus parlementaire libéral choisit Bill Graham, député de Toronto-Centre et ministre sortant de la Défense nationale, pour occuper le poste de leader parlementaire par intérim et Chef de l'Opposition, pour diriger le caucus libéral de 103 députés (le caucus est réduit à 102 peu après par la défection de David Emerson vers le Parti conservateur) à la Chambre des communes. Graham nomme Lucienne Robillard, députée de Westmount—Ville-Marie et ministre sortante des Affaires intergouvernementales, au poste de chef adjointe. Le sénateur albertain Dan Hays, président sortant du Sénat du Canada, est nommé au poste de Leader de l'Opposition au Sénat.
Martin a initialement l'intention de demeurer officiellement chef du parti jusqu'à la sélection de son remplaçant. Toutefois, il annonce le 16 mars 2006 que sa démission serait officielle à partir de la fin de semaine suivante (le dimanche 19 mars) lorsque que l'exécutif de Parti libéral choisit la date du congrès.[1] Selon certains rapports dans les médias, Martin prend cette décision pour mettre fin à toute spéculation selon laquelle il envisageait de mener les libéraux à une prochaine élection dans l'éventualité d'une chute du gouvernement Harper dans les prochain mois.[2]
Bill Graham devient donc chef intérimaire du parti (au lieu d'être seulement leader parlementaire par intérim) et est nommé à ce poste par l'exécutif national du parti le 18 mars 2006. Les chefs intérimaires sont traditionnellement supposés êtres neutres dans les cours à la direction et sont typiquement des individus n'ayant aucune ambition à être eux-même candidats.
[modifier] Candidats enregistrés
Les individus qui ont obtenus une signature de 300 membres du Parti pour être officiellement enregistrés comme candidats et ont payé leur premier 25 000 $ :
[modifier] Scott Brison
Scott Brison est le député de Kings—Hants et fut le ministre des Travaux publics et services gouvernementaux sous Paul Martin. Il a auparavant été député du Parti progressiste-conservateur (depuis 1997) et en 2003 il était candidat à la direction de ce parti. Brison a fait défection vers le Parti libéral peu après la création du Parti conservateur du Canada. Ouvertement homosexuel, Brison est un progressiste social et conservateur sur le plan fiscal.
[modifier] Appuis
Frank McKenna, ancien premier ministre du Nouveau-Brunswick et ancien ambassadeur du Canada aux États-Unis, considéré comme étant à la tête de la course jusqu'à ce qu'il annonce qu'il ne serait pas candidat, à fait don de 3000 $ à la campagne de Brison mais ne l'a pas officiellement appuyé.[3]
- Appui dans le caucus : 10
- Députés : Scott Brison, Mark Eyking, Shawn Murphy, Michael Savage
- Sénateurs : Jane Cordy, Jim Cowan, George Furey, Michael Kirby, Wilfred Moore, Gerard Phalen
- Date du lancement officiel de sa campagne : 22 avril 2006
- Date de l'enregistrement officiel : 25 mai 2006
[modifier] Stéphane Dion
Stéphane Dion a été ministre des Affaires intergouvernementales sous Chrétien et ministre de l'Environnement sous Martin. Avant de faire son entrée en politique fédérale en 1996, Dion était professeur de science politique et commentateur fédéraliste notoire. Dion est célèbre pour son opposition au souverainisme québécois et pour avoir été le père de la Loi sur la clarté. Il est considéré comme un loyaliste de Chrétien qui a tout de même bien travaillé avec le camp Martin.
[modifier] Appuis
Don Boudria, ancien Leader en Chambre du Parti libéral, et Mark Marissen, ancien lieutenant britanno-colombien de Paul Martin, est son directeur national de campagne. Herb Metcalfe, ancien organisateur de John Manley, travaille également à sa campagne. Le 17 août 2006, David Orchard, ancien candidat à la direction du Parti progressiste-conservateur, annonce son appui à Stéphane Dion. Les partisans d'Orchard, qui seraient au nombre d'envirion 35 000, l'ont aidé à finir troisième lors de deux courses à l'investiture progressistes-conservateurs différents.[4] Dion est également appuyé par le chef du Parti libéral de la Saskatchewan David Karwacki, le président de l'aile britanno-colombienne du parti Jamie Elmhirst, le président de l'aile albertaine Adam Campbell, l'ancien chef-adjoint du Parti vert Tom Manley, l'ancien chef de cabinet de Paul Martin, Tim Murphy, ainsi que Marc-Boris Saint-Maurice, co-fondateur et ancien chef du Parti marijuana.
- Appui dans le caucus : 14
- Députés : Sue Barnes, Colleen Beaumier, Bonnie Brown, Stéphane Dion, Marlene Jennings, Francis Scarpaleggia, Paul Steckle, Bryon Wilfert
- Sénateurs : John Bryden, Maria Chaput, Vivienne Poy, Fernand Robichaud, Claudette Tardif
- Date du lancement officiel de sa campagne : 7 avril 2006
- Date de l'enregistrement officiel : 24 mai 2006
[modifier] Ken Dryden
Ken Dryden a été ministre du Développement social sous Martin. Ancien gardien de but de l'équipe de hockey sur glace le Canadien de Montréal, Dryden est d'abord élu lors de l'élection fédérale canadienne de 2004|élection de 2004]] comme candidat-vedette des libéraux. Il a été au centre de la stratégie de services de garde du gouvernement Martin. Dryden, qui est l'auteur d'un livre sur le système d'éducation public, insiste sur l'importance d'améliorer le système éducationnel afin de préserver la compétitivité du Canada.
[modifier] Appuis
- Appui dans le caucus : 11
- Députés : Don Bell, Ken Boshcoff, Ken Dryden, Tina Keeper, Anita Neville
- Sénateurs : Sharon Carstairs, Marilyn Trenholme Counsell, Art Eggleton, Joyce Fairbairn, Frank Mahovlich, Rod Zimmer
- Date du lancement officiel de sa campagne : 28 avril 2006
- Date de l'enregistrement officiel : 29 mai 2006
[modifier] Martha Hall Findlay
Martha Hall Findlay, une avocate torontoise, est la première candidate à annoncer officiellement sa candidature le 8 février 2006. Elle a été candidate du Parti libéral dans Newmarket—Aurora lors de l'élection de 2004 et a été défaite par Belinda Stronach. Lorsque Stronach a fait défection vers le Parti libéral en 2005, Hall Findlay a été contrainte de cèder son investiture pour la circonscription au profit de Stronach. Hall Findlay, âge de 45 ans, est couramment bilingue et travaille présentement au sein de sa propre organisation de gestion et de conseil légal, The General Counsel Group, travaillant principalement dans les domaines de la haute technologie et des télécommunications au Canada et en Europe.
[modifier] Appuis
- Appui dans le caucus : Aucun
- Date du lancement officiel de sa campagne: 8 février 2006
- Date de l'enregistrement officiel: 24 mai 2006
[modifier] Michael Ignatieff
Michael Ignatieff est un intellectuel qui a travaillé en enseignement, en journalisme et en politique. Pendant plusieurs années, Ignatieff a vécu et travaillé à l'étranger ; d'abord au Royaume-Uni, où il est basé professionnellement à l'Université de Cambridge de 1978 à 1984, puis à Londres en tant que journaliste et écrivain jusqu'en 2000. Son roman Scar Tissue, publié en 1993, est mis en nomination pour un prix Booker. En 2000, Ignatieff est nommé directeur du Car Center for Human Rights Policy à l'Université Harvard. Lors de son retour au Canada en 2005, il devient professeur visitant à l'Université de Toronto. Ignatieff est élu à la Chambre des communes dans la circonscription d'Etobicoke—Lakeshore lors de l'élection de 2006. Ignatieff appui l'interventionnisme libéral, et a appuyé l'invasion de l'Irak par les États-Unis en 2003, malgré l'impopularité du conflit au Canada et plus récemment même aux États-Unis. Ignatieff a également prôné la participation canadienne au bouclier antimissile américain, bien qu'il ait pris ses distances par rapport à cette position dernièrement. Il est généralement considéré comme étant de l'aile droite du Parti libéral.
[modifier] Appuis
Ignatieff jouït de l'appui du sénateur David Smith, un puissant organisateur de Jean Chrétien, Ian Davey (fils du sénateur Keith Davey), Alfred Apps, et Paul Lalonde, avocat torontois et fils de Marc Lalonde. David Peterson est co-président honoraire de sa campagne avec Marc Lalonde, ancien ministre de Pierre Trudeau. Jim Peterson dirige sa campagne en Ontario avec Aileen Carroll. Rodger Cuzner est président de sa campagne au Canada atlantique tandis que Pablo Rodriguez, ancien président de l'aile québécoise du PLC, est son organisateur national.
- Appui dans le caucus : 50
- Députés : Larry Bagnell, Mauril Bélanger, Gerry Byrne, John Cannis, Denis Coderre, Roy Cullen, Rodger Cuzner, Jean-Claude D'Amours, Sukh Dhaliwal, Ruby Dhalla, Wayne Easter, Raymonde Folco, Albina Guarnieri, Michael Ignatieff, Susan Kadis, Derek Lee, Gary Merasty, John Maloney, Keith Martin, John McCallum, David McGuinty, Joe McGuire, John McKay, Maria Minna, Stephen Owen, Jim Peterson, Marcel Proulx, Yasmin Ratansi, Geoff Regan, Anthony Rota, Pablo Rodriguez, Todd Russell, Raymond Simard, Lloyd St. Amand, Paul Szabo, Robert Thibault, Roger Valley, Blair Wilson, Paul Zed
- Sénateurs : Lise Bacon, Roméo Dallaire, Dennis Dawson, Rose-Marie Losier-Cool, Pana Merchant, Grant Mitchell, David Smith
- Date du lancement officiel de sa campagne : 7 avril 2006
- Date de l'enregistrement officiel : 2 mai 2006
[modifier] Gerard Kennedy
Gerard Kennedy, jusqu'au 5 avril 2006, était ministre de l'Éducation au sein du gouvernement provincial ontarien de Dalton McGuinty. Kennedy a été une figure centrale dans la reconstruction et le retour au pouvoir du Parti libéral de l'Ontario en 2003. En tant que ministre de l'Éducation, il a été un grand partisan du système public après des années de croissance de la popularité des écoles privées. Il démissionne du cabinet le 5 avril afin de se lancer dans la course à la direction. Il a terminé deuxième au congrès d'investiture du Parti libéral de l'Ontario en 1996 ; il était en tête lors des quatre premiers tours avant d'être défait par McGuinty sur le cinquième tour. Il est généralement considéré comme étant de l'aile gauche du parti.
[modifier] Appuis
Kennedy jouït de l'appui de Terry Mercer, ancien directeur national du Parti libéral fédéral. Il est également appuyé par l'ancien premier ministre de l'Île-du-Prince-Édouard Keith Milligan et l'ancien premier ministre du Nouveau-Brunswick Ray Frenette. Bien que l'ancien ministre Joe Fontana appuie toujours Kennedy, il a démissionné de son siège aux communes pour être candidat à la mairie de la ville de London.
- Appui dans le caucus : 19
- Députés : Omar Alghabra, Navdeep Bains, Brenda Chamberlain, Raymond Chan, Mark Holland, Gurbax Malhi, Dan McTeague, Bernard Patry, Mario Silva, Scott Simms, Brent St. Denis, Andrew Telegdi, Borys Wrzesnewskyj
- Sénateurs : Larry Campbell, Aurélien Gill, Sandra Lovelace Nicholas, Terry Mercer, Robert Peterson, Charlie Watt
- Date du lancement officiel de sa campagne : 27 avril 2006
- Date de l'enregistrement officiel : 17 mai 2006
[modifier] Bob Rae
Bob Rae a été le premier ministre néo-démocrate de l'Ontario de 1990 à 1995 et fut député néo-démocrate au fédéral de 1978 à 1982. Depuis son départ du NPD et de la politique active, Rae a travaillé pour le gouvernement sur un certain nombre de dossiers chauds (dont celui de Air India vol 182), à l'international en tant que conseiller sur les questions constitutionnelles (notamment en Irak) et a fait une enquête pour le compte du gouvernement de l'Ontario sur l'éducation post-secondaire. Rae s'est joint au Parti libéral en 2006 (il avait déjà été membre du parti dans les années 1960) et se présente comme un centriste qui jure de ne pas déplacer le parti vers la gauche s'il est élu. Lors d'un discours au Club Canadien de Winnipeg le 13 mars, Rae a exprimé un intérêt à unir les forces « progressistes » au Canada afin de regagner la majorité à la Chambre des communes.
Certains entretiennent des doutes quant à sa capacité de séduire l'électorat ontarien, qui se rappelle encore de son mandat désastreux au gouvernement de cette province au début des années 1990.
[modifier] Appuis
Rae est appuyé par des anciens conseillers de Jean Chrétien tels que Eddie Goldenberg et John Rae (qui est également son frère ainé) ainsi que par des libéraux provinciaux ontariens haut placés comme Greg Sorbara, le ministre ontarien des finances, et le ministre ontarien de la Santé et Vice-premier ministre George Smitherman. Le 12 mai, Allan MacEachen, ancien ministre de Pierre Trudeau, accorde son appui à Rae. De plus, Maurizio Bevilacqua, Carolyn Bennett et Hedy Fry se sont tous retirés de la course et ont accordé leur appui à Rae.
- Appui dans le caucus : 18
- Députés : Carolyn Bennett, Maurizio Bevilacqua, Irwin Cotler, Ujjal Dosanjh, Hedy Fry, Lawrence MacAulay, Diane Marleau, Brian Murphy
- Sénateurs : Michel Biron, Pierre de Bané, Joan Cook, Mac Harb, Mobina Jaffer, Jean Lapointe, Colin Kenny, Jim Munson, Pierrette Ringuette, Bill Rompkey
- Date du lancement officiel de sa campagne : 24 avril 2006
- Date de l'enregistrement officiel : 11 mai 2006
[modifier] Joe Volpe
Joe Volpe étaé ministre de la Citoyenneté et de l'immigration sous Martin. Il a annoné sa candidature le 21 avril 2006. Anciennement enseignant, il est élu à la Chambre des communes lors de l'élection de 1988.
Volpe rencontre des difficultés le 2 juin lorsqu'il est révél que sa campagne avait reçu des dons de 5 400 $ de la part de trois enfants âgés de moins de 15 ans, tous les enfants de dirigeants de la compagne pharmaceutique Apotex ; l'argent a été remboursé par la suite. L'incident a donné lieu à la création du site web satirique www.youthforvolpe.ca.
[modifier] Appuis
Sukh Dhaliwal et Yasmin Ratansi ont retiré leur appui à Volpe pour l'accorder à Michael Ignatieff.
- Appui dans le caucus : 5
- Députés : Joe Comuzzi, Wajid Khan, Massimo Pacetti, Lui Temelkovski, Joe Volpe
- Date du lancement officiel de sa campagne : 21 avril 2006
- Date de l'enregistrement officiel : 12 mai 2006
[modifier] Candidat retiré
- Appuis dans le caucus avant désistement : aucun
- Date du lancement officiel de sa campagne : 24 avril 2006
- Date de l'enregistrement officiel : 31 mai 2006
- Désistement : accorde son appui à Bob Rae le 15 septembre
- Appui dans le caucus avant désistement : (2 députés) Gerry Byrne et Roy Cullen
- Date du lancement officiel de sa campagne : 19 avril 2006
- Date de l'enregistrement officiel : 2 juin 2006
- Désistement : accorde son appui à Bob Rae le 14 août
- Appui dans le caucus avant désistement : Aucun
- Date du lancement officiel de sa campagne : 4 mai 2006
- Date de l'enregistrement officiel : 5 juin 2006
- Désistement : accorde son appui à Bob Rae le 25 septembre
[modifier] Candidats potentiels
Le physicien montréalais Clifford Blais et l'Albertain Myron Wolf Child ont tout deux annoncé leurs intentions de se lancer dans la course et David Orchard, un leader anti-libre échange, ont démontré un certain intérêt à se lancer dans la course. Par contre, aucun de ces 3 candidats potentiels n'ont lancé officiellement une campagne, indiqué qu'ils ne se lançait plus dans la course ou officiellement appuyé une autre candidature.
[modifier] Membres du parti ayant déclaré qu'ils ne se présenteront pas
- Louise Arbour
- Lloyd Axworthy
- Martin Cauchon
- Denis Coderre
- Sheila Copps
- Ujjal Dosanjh
- Ruby Dhalla
- Joe Fontana
- Ralph Goodale
- Bill Graham
- Céline Hervieux-Payette
- Tony Ianno
- Marlene Jennings
- Jean Lapierre
- Dominic LeBlanc
- John Manley
- Ashley MacIsaac
- John McCallum
- David McGuinty
- Anne McLellan
- Frank McKenna
- Jane Stewart
- Belinda Stronach
- Allan Rock
- Carole Taylor
- Brian Tobin
- Paul Zed
[modifier] Chronologie
- 17 juin : C'est à Moncton que se rencontre les candidats pour un deuxième débat
- 10 juin : Premier débat des candidats à Winnipeg, Manitoba.
- 4 mai : Hedy Fry se lance officiellement dans la course, pour rendre le nombre de candidats à 11.
- 28 avril : Le député torontois en ancien gardien de but, Ken Dryden, lance officiellement sa campagne.
- 27 avril : L'ancien ministre de l'éducation ontarien, Gerard Kennedy, se lance officiellement dans la course.
- 24 avril : L'ancien premier ministre ontarien Bob Rae ainsi que l'ancienne ministre Carolyn Bennett lance officiellement leur campagne respective.
- 23 avril : Au tour du député de la Nouvelle-Écosse, Scott Brison, de se lancer dans la course au leadership.
- 21 avril : Le député torontois Joe Volpe lance officiellement sa campagne.
- 19 avril : Maurizio Bevilacqua lance officiellement sa campagne pour la direction du Parti libéral du Canada (info).
- 8 avril : La section albertaine du parti libéral tient sa convention annuelle à Edmonton. C'est la première occasion que l'on donne à des aspirants au leadership (déclarés et non déclarés) de débattre de certaines idées. Les candidats déclarés, c'est-à-dire Maurizio Bevilacqua, Clifford Blais, Stéphane Dion, John Godfrey, Martha Hall Findlay, Michael Ignatieffet Gerard Kennedy ont participé parmi les candidats non déclarés comme Carolyn Bennett, Scott Brison, Ruby Dhalla, Joe Fontana, Hedy Fry, John McCallum, Bob Rae, Joe Volpe et Paul Zed. Denis Coderre était absent en raison d'un conflit d'horaire. Ken Dryden ne pouvait pas participé à cause d'un mariage familial.
- 7 avril : Michael Ignatieff, après Stéphane Dion, annoncent qu'ils participeront à la course (info).
- 6 avril : Belinda Stronach annonce qu'elle ne se présentera pas dans la course (info).
- 5 avril :
- Gerard Kennedy démissione du Cabinet de l'Ontario, spéculant qu'il se lancera dans la course au leadership.
- Selon le quotidien le Globe and Mail, Bob Rae a soumi une application pour être membre en règle du Parti libéral du Canada.
- 23 mars : À l'hôtel King Edward à Toronto, Paul Zed et Dennis Mills organise une réception à l'honneur de Sheila Copps pour ses 30 ans de vie publique. À peu près tout les candidats potentiels sont présents, et l'évènement est considéré comme le lancement de la course au leadership.
- 21 mars : mise en place des régles entourant la course émis par l'exécutif du parti.
- 19 mars : Paul Martin démissionne comme chef du Parti libéral du Canada
- 8 février : Martha Hall Findlay devient la première candidate à se déclarer dans la course au leadership.
- 25 janvier : John Manley annonce qu'il ne sera pas candidat au leadership, citant des raison personnelles.
- 23 janvier : Surprenant plusieurs, quand les résultats de l'élection fédérale canadienne de 2006 a indiqué que son gouvernement tombrait aux mains de Stephen Harper et du Parti conservateur du Canada, Paul Martin a annoncé ses intentions de ne pas être chef aux prochaines élections.
[modifier] Notes et références
- ↑ Paul Martin démissionne comme chef (Radio-Canada, 16 mars 2006)
- ↑ Martin to yield Liberal helm (Toronto Star, 16 mars 2006)
- ↑ McKenna cash backs Brison bid (CNEWS, 11 août 2006)
- ↑ MacKay's kingmaker backs Dion (The Globe and Mail, 17 août 2006)
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens externes
- Site officiel du congrès d'investiture