Daimyo
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Daimyo (大名 littéralement « grand nom », selon la romanisation Hepburn daimyō, avec un o long) est un terme japonais désignant un seigneur féodal japonais. C'est un titre de kazoku, c'est-à-dire de noblesse japonaise.
[modifier] Histoire
À l'origine, il s'agissait de bushis des communautés rurales qui, durant la guerre d'Ōnin (fin du XVe siècle), en devenant chefs de groupes armés, s'autoproclamaient daimyō. À ce moment de l'histoire, ils n'avaient que peu de pouvoirs. Mais, par la suite, ils se libérèrent de l'emprise du bakufu et devinrent de puissants seigneurs provinciaux.
A l'époque d'Edo, le terme de daimyo était appliqué à environ 200 seigneurs de domaines dont le revenu annuel égalait ou dépassait 10 000 koku de riz. Ceux qui avait un revenu moindre était qualifiés de shômyô "petits noms".
Les daimyo appartenaient à plusieurs catégories :
- Les fudai-daimyo, attachés personnellement au shogun
- Les tozama-daimyo (ou daimyo "exterieur"), ralliés au bakufu
- Les shimpan-daimyo, appartenant à la famille de Tokugawa
Avant la période Muromachi cependant, on utilisait plus volontiers le titre de myôden pour désigner les grands propriétaires de domaines. Ceux-ci étaient alors divisés en kokushu (gouvernant plusieurs provinces), ryôshu (gouvernant un territoire relativement petit) et jôshu (gouverneurs de châteaux). Ces daimyo se livrèrent des guerres incessantes dans le but d'agrandir leurs territoires. Au XVème siècle, à la faveur des troubles qui agitaient le pays, de nombreux shugo s'approprièrent des terres et prirent le titre de shugo-daimyo, construisant des châteaux pour se défendre contre les visées expansionnistes de leurs voisins. Il ne furent pacifiés qu'après la bataille de Sekigahara en 1600.
Les daimyo, bien qu'ayant une certaine autonomie, étaient néanmoins assujettis à des règles particulières, la plupart codifiées dans le Buke Shohatto, et devaient suivre la loi des maisons guerrières. Ils devaient, entre autres obligations, entretenir à Edo une résidence, y demeurer une année sur deux (ou six mois par an) et y laisser en otage leur famille et des vassaux. Le voyage du daimyō allant rendre hommage à son shogun à Edo s'appelait le daimyō-gyōretsu (大名行列), c'est à dire la "procession des seigneurs".
A partir de 1639, ils n'eurent plus la permission de construire châteaux et navires de haute mer, et durent veiller à ce que le christianisme fût interdit sur leurs territoires. Lors de la restauration Meiji en 1868, certains daimyo furent nommés gouverneurs de leurs provinces (alors appelées han), mais en 1871, tous les han furent abolis et le territoire du Japon divisé en préfectures (ken). Les anciens daimyo furent alors pensionnés par le gouvernement et obligés de résider à Tokyo.
Quelques familles de daimyō connues : les Date, les Imagawa…
[modifier] Voir aussi
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