Ferdinand Buisson
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Ferdinand Buisson (20 décembre 1841, Paris - 16 février 1932, Thieuloy-Saint-Antoine), fondateur et président de la ligue des droits de l'Homme a obtenu le Prix Nobel de la paix en 1927. Philosophe (agrégé de philosophie) éducateur et homme politique français, il était inspecteur général de l'instruction publique.
Ferdinand Buisson était le Président de l'Association Nationale des Libres Penseurs, célèbre pour son combat pour un enseignement gratuit et laïc à travers la Ligue de l'enseignement, grand commis de l’État, député, proche de Jules Ferry, il a créé le substantif de « laïcité ».
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[modifier] Biographie
Il fut élève au lycée Condorcet. Exilé volontairement en Suisse sous le Second empire, de 1866 à 1870 il fut professeur à l'Académie de Neuchâtel. Dès 1867, il participe au Congrès international de la Ligue internationale permanente de la paix et élabore un programme pour l'abolition de la guerre par l'instruction, aux côtés de Jules Ferry et de Victor Hugo. De 1879 à 1896, il fut appelé par Jules Ferry à la direction de l’Enseignement Primaire, supervisa le travail d’écriture et de conception des lois sur la laïcité. Député de la Seine de 1902 à 1914, puis de 1919 à 1924, il fut en particulier un ardent défenseur de l'enseignement professionnel obligatoire et du droit de vote pour les femmes. En 1890, il devient professeur de pédagogie à la Sorbonne. En 1898, partisan de la défense du capitaine Dreyfus, il participe à la création de la Ligue française des droits de l'homme dont il sera président de 1913 à 1926. Il fut également le maître d'oeuvre du Dictionnaire de pédagogie et d'instruction primaire. Il contient un article "Laïcité" signé de Buisson lui-même.
Partisan de la première heure de la Société des Nations (SDN), il se consacre ensuite au rapprochement franco-allemand surtout après l'occupation de la Ruhr en 1923, en invitant des pacifistes allemands à Paris et en se rendant à Berlin. Il reçut le Prix Nobel de la Paix en 1927 avec le professeur allemand Ludwig Quidde.
[modifier] Œuvres
- Le Christianisme libéral. - Paris: Cherbuliez, 1865
- Sébastien Castellion. - Paris: Hachette, 1892, 2 tomes
- La Religion, la Morale et la Science, quatre conférences.- Paris: Fischbacher, 1900
- Condorcet. - Paris : Alcan, 1929
- Dictionnaire de pédagogique et d'instruction primaire. - Paris : Alcan, 1929
- Education et Republique. - Paris : Kimé, 2003. - ISBN 2-84174-293-8
[modifier] Voir aussi
[modifier] Bibliographie
- Patrick Dubois, le Dictionnaire de Ferdinand Buisson. Berne : Lang, 2002. ISBN 3-906768-10-4.
- Laurence Loeffel, Ferdinand Buisson. Paris : Hachette, 1999. ISBN 2-01170595-9.
- Ferdinand Buisson : fondateur de la laïcité, militant de la paix : actes du colloque commémorant le 70e anniversaire de la disparition de Ferdinand Buisson, Grandvilliers, Oise, septembre 2002 (sous la direction de Laurence Loeffel). Amiens : SCÉRÉN-CRDP Académie d'Amiens, coll. « Documents, actes et rapports pour l'éducation », 2004. 120 p., 24 cm. ISBN 2-86615-286-7. En appendice, texte du mémoire de Ferdinand Buisson, les Transformations des idées de la guerre et de la paix.
[modifier] Articles connexes
- Les villes de Elbeuf, Ermont, Grandvilliers, Voiron possèdent un Lycée Ferdinand Buisson.
- La première école de filles d'Antony, inaugurée en 1905, fut baptisée "Ferdinand Buisson" et disposait alors de 5 classes. Le groupe scolaire "Ferdinand Buisson" existe toujours.