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Paysan - Wikipédia

Paysan

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Un paysan est une personne dont le métier est la culture de la terre et l'élevage. On parle aussi de la paysannerie comme culture, mais aussi un ensemble de traditions, ayant parfois aussi des connotations politiques.

Charrue à traction animale, mode de labour traditionnel (ici en Allemagne)
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Charrue à traction animale, mode de labour traditionnel (ici en Allemagne)

Sommaire

[modifier] Paysan avant l'époque de l'Empire romain

[modifier] Paysan avant le Moyen Âge

[modifier] Paysan au Moyen Âge

Paysan au Moyen-Âge
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Paysan au Moyen-Âge

L'accroissement de la population des campagnes se traduit par une diminution de la taille des parcelles et une paupérisation persistante.

Les terres appartiennent en majorité aux seigneurs. Les paysans tiennent donc des tenures, terres que le seigneur leur a concédé en échange de redevances et de corvées.


Entre 1050 et 1150 les seigneurs poussent les paysans à défricher pour créer de nouvelles terres cultivables, et ainsi augmenter la production agricole. Cette période s'achève au XIIIe siècle. Les villages qui naissent ont des noms à connotation agricole : Neubourg (le nouveau bourg), Les Essarts (du verbe essarter, c'est-à-dire défricher). Dans le sud de la France, on appelle bastides ces nouveaux villages créés au XIIIe siècle ou après la Guerre de Cent Ans.

==Les paysans sous l'ancien régime

[modifier] L'état des lieux avant la révolution française

Les paysans vivaient très précairement au XVIIIe siècle et ne bénéficiaient que de techniques très rudimentaires pour les mises en culture. Sur le plan politique, ils étaient ignorés, malgré leur nombre très important et leur rôle dans l’économie du pays. Mais leur situation a évolué au long du XVIIIe siècle.

[modifier] La France, un pays rural

Les paysans, écrasante majorité de la population française, mais aussi dans le monde, sont pourtant ignorés.

En France, au milieu du XVIIIe siècle, sur une population totale de 27 millions d’habitants, environ 20 millions sont ruraux, et la grande majorité de ces derniers sont des paysans. 75 % des revenus nationaux proviennent de la campagne et l’argent est la plupart des cas placé dans la terre, qui, malgré une rentabilité plus basse que d’autres activités, apporte sécurité et prestige : elle permet l’ascension sociale.

L’agriculture étant un secteur où l’endettement atteint souvent d’importantes proportions, nombre de terres héritées se retrouvent souvent dans les mains de banquiers, faute de moyens pour recouvrir la dette héritée avec la terre.

Campagne et ville ne sont guère différenciées : seule Paris dépasse les 500 000 habitants, suivie de Lyon, avec moins de 100 000 habitants. Cela est dû au fait que l’industrie ne nécessite pas encore de main d'œuvre importante, car le commerce n’est pas encore mondialisé, les échanges étant plutôt rares : la concentration des populations n’as pas encore eu lieu, et l’industrie est disséminée dans toute la France. Industrie et agriculture se côtoient, les paysans devenant momentanément artisans, lorsque la récolte a été mauvaise, pour assurer leur survie. La France au XVIIIe siècle est un pays rural, les grandes villes étant très rares, où l’agriculture à un rôle majeur dans l’économie du pays et qui n’a pas grand-chose à voir avec la France d’aujourd’hui, tout du moins sur ces points.

[modifier] L’organisation de la société rurale pendant l’ancien régime et son évolution au cours du XVIIIe siècle

La société rurale est divisée de façon hiérarchique : au plus haut, les laboureurs, ceux qui possèdent des terres et emploient des personnes, vivent bien plus aisément que les serfs, qui occupent le plus bas des échelons. Ces derniers tendent à disparaître, plus qu’un million de serfs au milieu du siècle, et cela va être déterminant : les paysans ne dépendent plus, ou en tout cas beaucoup moins, d’une puissance supérieure. Avec le servage, c’est l’un des derniers vestiges de la féodalité qui disparaît. Ceux qui sont encore liés à un homme peuvent racheter leur liberté avec des charges, qui, dépréciation de la monnaie aidant, ne vont cesser de se dévaloriser. Un processus est donc en marche visant l’indépendance des paysans, et va aboutir la nuit du 4 août 1789, lors de l’abolition des privilèges.

Mais pourtant, malgré cet apparent gain de liberté, d’autres règles asservissent les paysans, cette fois plus horizontalement, mais verticalement : les liens communautaires qui sont une sorte de servitude collective. Les paysans ayant généralement des petites parcelles, ils doivent s’assembler pour être plus productifs, organiser des pâturages, sous peine de sanctions juridiques. Le petit paysan n’a donc aucun pouvoir de décision : il ne peut planter autre chose que ce qui l’est dans le reste de la collectivité, ne peut enclore sa parcelle... paradoxalement, cela nuit à la productivité, et favorise les crispations entre les membres de ces communautés. Ce modèle est appliqué dans toute l’Europe, exception faite de l’Angleterre, qui entrepris des réformes, et l’on peut le considérer comme l’inspirateur des kolkhozes en Russie.

L’agriculture au XVIIIe siècle en France est encore une agriculture de subsistance : on ne produit pas pour exporter. Cela est dû à plusieurs facteurs : tout d’abord, les douanes trans-régionales. Ces taxes, contestées par les économistes, qu’ils soient physiocrates ou libéraux, défavorisent les échanges, car ajoutées à la fixation nationale des prix, elles retirent toute compétitivité aux produits venant d’autres régions. Les infrastructures sont dans un état catastrophique : les routes sont jonchées de trous et sont un véritable repaire à brigands, ce qui rend difficile la circulation des biens. Malgré les innovations, les techniques de mise en culture sont encore très rudimentaires, et la jachère est encore utilisée. Les nouvelles plantes, le maïs et la pomme de terre, augmentent la production agricole, mais ne suffisent pas à éviter disettes et famines, les cultures dépendant des caprices de la météorologie.

L’organisation de la société rurale en France au XVIIIe siècle est donc comparable à la situation que traverse la majeure partie de l’Afrique en ce moment : agriculture dépendante des aléas naturels et techniques basiques, exportations très limitées, liens très forts entre les paysans ; d’une façon générale, on peut dire que l’agriculture n’avait que peu évolué depuis la fin de l’Antiquité, mais qu’elle va connaître très rapidement de nombreuses améliorations, notamment à partir de la révolution française. Le statut des paysans quant à lui à évolué lentement au fil du siècle, avec la disparition progressive du servage et une indépendance croissante.

[modifier] La société française à l’époque de la monarchie absolue défavorisait les paysans

Tout d’abord, les paysans sont défavorisés vis-à-vis de l’impôt. Alors que le clergé ne paye qu’une somme qu’il choisit, et qui est appelée le don gratuit, et que les Nobles sont exempts d’impôts, ils « payent l’impôt du sang », le Tiers-État doit payer des impôts aux deux ordres précédemment cités. En effet, en plus des impôts royaux, comme la gabelle, ou impôt sur le sel, le Tiers-État doit payer la dîme au clergé, puis tous les impôts nobiliaires, ou droits seigneuriaux. Les paysans doivent en outre donner une partie de leur récolte aux rentiers du sol, qui sont des nobles, des cléricaux ou des bourgeois : c’est le fermage. Les paysans sont donc défavorisés à cause des impositions, non seulement par rapport aux nobles et aux cléricaux, mais aussi aux bourgeois, pourtant membres du dernier ordre aussi.

Ensuite, les paysans n’ont pas de représentation politique. Les États généraux, lorsqu’ils sont réunis, c'est-à-dire pratiquement jamais, ne font pas cas des demandes des membres du troisième ordre, minoritaires, et encore moins des paysans : ils sont méprisés par les autres députés qui considèrent qu’ils ne font rien d’honorifique ni de méritoire, contrairement à eux et jugent l’inégalité comme normale et nécessaire au bon fonctionnement de la société. Ils sont exclus de tous postes administratifs, judiciaires ou autres travaux lucratifs exigeant des responsabilités, n’ont pour la plupart pas accès à l’instruction. Les paysans représentent une masse influençable ne disposant ni de représentation politique, ni de pouvoirs et dont va savoir se servir la bourgeoisie lors de sa révolte anti-nobiliaire, et plus tard à la révolution française.

Les revendications des paysans à la veille de la révolution sont diverses et sont difficilement différenciables de celles des bourgeois, ces derniers ayant une influence certaine sur eux : ils luttent pour un impôt et une justice égalitaires, et donc pour la suppression des justices seigneuriales, ils veulent que les enrôlements forcés dans les milices et l’armée n’aient plus lieu et que les capitaineries et domaines de chasses exclusifs n’existent plus. D’une manière générale, ils veulent donc la suppression des privilèges, qui d’après eux n’ont plus lieu d’être pour les nobles, puisqu’ils ne payent pas plus l’impôt du sang qu’eux même, ni pour l’Église.

Les paysans sont défavorisés économiquement et politiquement par la monarchie absolue, et semblent être inactifs sur ce dernier plan. Pourtant, grâce à l’influence des nobles d’abord, puis des bourgeois, ils seront le moteur de la Révolution française, malgré un attachement au roi et à l’Église très importants.

Les paysans, malgré leur importance, ont donc été méprisés et ignorés par les deux autres ordres, et même par la bourgeoisie avant la révolte anti-nobiliaire, et défavorisés économiquement, ce qui a provoqué leur mécontentement grandissant et a été l’une des causes de la Révolution française. Leur rôle a donc été capital dans les années précédant la chute de la monarchie, puis lors des États généraux et la nuit du 4 août 1789. Nonobstant, il n’aura pas fallu attendre cette dernière pour que les paysans obtiennent des réformes quant à leur dépendance vis-à-vis des seigneurs. Si les nobles et le clergé avaient prêté ouïe aux demandes des paysans comme cela s’est fait en Angleterre, la monarchie aurait-elle été préservée ?

[modifier] La propriété des terres

A la veille de la Révolution française, 80% de la population française est rurale, dont 60% sont paysans et 40% vivent de l'artisanat et de l'industrie.

Concernant la propriété, 50% des terres cultivées appartiennent aux nobles et au clergé, et 50% aux paysans. Cependant, ces chiffres varient d'une région à l'autre et ne représentent qu'une moyenne sur l'ensemble du territoire. D'une manière générale, les paysans possèdent des terres moins bonnes que les classes privilégiées.

A l'époque moderne, peu de paysans ne possèdent aucune terre. En revanche, beaucoup possèdent très peu : les trois-quarts possèdent moins de 2 hectares. Les très grandes propriétés sont également rares.

[modifier] Les modes de faire-valoir

L'exploitation des terres se fait de trois façons :

  • Le faire-valoir direct : le paysan propriétaire de sa terre la cultive lui-même avec sa famille. L'auto-suffisance pour une famille est assurée à partir de l'exploitation d'une terre de 5 hectares environ.
  • Le faire-valoir indirect : le paysan loue les terres à un propriétaire (bourgeois, noble, communauté ecclésiastique) selon deux modes :
    • en fermage, c'est-à-dire contre une somme d'argent fixée à l'avance.
    • en métayage, qui correspond la plupart du temps à un partage à moitié-fruit de la récolte.

[modifier] Paysans après la Révolution française

[modifier] La révolution et les paysans (1789-1792)

Cette section est une ébauche à compléter, vous pouvez partager vos connaissances en y ajoutant votre contribution. La répartition des terres fut modifiée pendant la Révolution française.

[modifier] Participation à la vie politique en France (1814-1870)

Le XIXe siècle voit apparaître notre vie politique moderne. Cette politisation se traduit par la diffusion dans les masses, et particulièrement dans la classe paysanne, du jeu démocratique mais aussi par le processus d'acquisitions des grands principes de la Révolution française de 1789.

Une nouvelle classe paysanne apparaît alors et se fédère implicitement, et son émancipation est rendue possible par la Révolution de 1789. Particulièrement, c'est l'établissement de la supériorité du droit naturel sur le droit positif, consacré par la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen du 26 août 1789, qui, en affirmant un droit à la propriété comme un droit fondamental, permet aux paysans d'exister par leurs terres.

Cet élan d'instauration des libertés nouvelles est freiné - voire stoppé - par un Premier Empire belliqueux et par un certain cléricalisme, puisque le Concordat de 1801 lie l'Empire au catholicisme. Les guerres napoléoniennes, responsables de près d'un million de morts - essentiellement des paysans - sont en fait à l'origine de la formation d'une sorte de culte napoléonien, c'est-à-dire une forme d'adoration des campagnes aux guerres de conquêtes et aux nombreuses victoires (et défaites) de Napoléon Ier. Ce culte se traduit dans les campagnes notamment par de grandes veillées organisées autour des vétérans, telles qu'elles sont décrites par exemple dans Le médecin de campagne de Balzac.

Le paysan doit aussi faire face à l'Empire qui tente d'exercer sur lui une domination, avec l'aide du clergé à qui il est associé depuis le Concordat. En effet, en l'absence d'éducation politique, d'instruction, et d'une véritable école républicaine, le paysan peut difficilement s'intégrer à la vie politique et reste ainsi dans une forme d'ignorance la plus totale. C'est ainsi que, manipulé, il peut suivre une tendance contraire à ses aspirations nées de la Révolution de 1789. Cette ignorance explique en grande partie l'élection de Louis-Napoléon Bonaparte en 1848, candidat non républicain mais porté par la gloire de son oncle à la présidence de la IIe République.

Cependant, le paysan a peu à peu la possibilité de s'exprimer politiquement, par l'élargissement progressif du droit de vote (lois de 1817 et 1831) d'abord, jusqu'à la première élection au suffrage universel direct (masculin) au lendemain de la Révolution de 1848. Le résultat de cette politisation, amorcée dès 1789, fait désormais de lui un « citoyen actif ». Néanmoins, dans l'esprit de certains républicains de l'époque (dont Jules Grévy), ce nouvel outil démocratique qu'est le suffrage universel appliqué à l'élection du Président de la République peut être au final nocif à la République. Dans un discours prononcé devant l'Assemblée constituante en octobre 1848, celui-ci, en tant que député, avait déjà averti les élus du risque pour la République d'élire son président au suffrage universel. En effet, c'est ce mode de scrutin qui a amené au pouvoir celui qui, en 1852, proclama le second empire et devint Napoléon III, mettant ainsi un terme à la Deuxième République après seulement quatre ans d'existence.

Mais le vote n'est pas unanime en France : les citoyens des villes votent en majorité « non » au plébiscite du 20 décembre 1851 confirmant le coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte. Le paradoxe ainsi soulevé est que c'est le peuple lui-même qui a amené au pouvoir celui qui va le conduire à sa perte 22 ans plus tard. Ainsi, c'est en partie la défaite de 1870 face à la Prusse qui explique le ralliement de la classe paysanne à la République dans les années suivant la défaite, délaissant définitivement l'Empire.

[modifier] Situation actuelle

Dans la situation actuelle, le mot paysan a une connotation péjorative, associée à la conception de pauvreté agraire.

Le mot paysan comporte le mot « pays ».

Le paysan d'aujourd'hui est un agriculteur aux yeux de l'administration, notamment de l'INSEE. Mais il reste celui qui fonde un pays ou une région, une zone géographique et culturelle. Le paysan reste associé à des traditions et une culture agraires.

[modifier] Bibliographie

Georges Duby et Armand Wallon (sous la direction de), Histoire de la France rurale, ?, à compléter .

[modifier] Voir aussi

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