Philippe Charles Aimé Goupilleau de Montaigu
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Philippe Charles Aimé Goupilleau dit "de Montaigu" 1749-1823
Né à Montaigu (Vendée), le 19 novembre 1749, mort à Montaigu, le 1er juillet 1823.
Cousin de Jean François Marie Goupilleau de Fontenay, Philippe Charles Aimé de Goupilleau de Montaigu est notaire, lui aussi à Montaigu, quand débuta le Révolution.
[modifier] Sous la Révolution Française
Procureur-syndic du district de Montaigu, il est élu député à l' Assemblée législative par le département de la Vendée (1791) et s'y montre hostile aux prêtres, aux nobles, aux émigrés. Réélu député à la Convention (1792), membre du Comité de sûreté générale dés le 17 octobre 1792, il vote la mort du roi lors du Procès de Louis XVI. C'est lui qui prend possession au nom du Comité de salut public de la principauté de Salm, dans les Vosges. En mission dans le duché voisin des Deux-Ponts, puis à l' Armée des côtes de La Rochelle et en Vendée, il se montre beaucoup plus dur que son cousin et soutient Charles Philippe Ronsin dans ses atrocités. Rallié aux Thermidoriens après la chute de Maximilien de Robespierre (9 thermidor an II - 27 juillet 1794), il se brouille avec eux et est dénoncé comme terroriste.
[modifier] Sous le Directoire
Élu député du Conseil des Cinq-Cents par le département de la Vendée, il proclame sa haine des nobles et des prêtres : "J'ai contre eux une haine qui me suivra jusqu'au tombeau". Lors du Coup d'État du 18 brumaire, il crie au député Joseph Antoine Aréna : "Frappe le tyran !" Exclu du Conseil des Cinq-Cents, quelque temps, assigné à résidence à l'île de Ré.
[modifier] Sous la Restauration
Il est exilé comme régicide en 1816 mais il est autorisé à revenir en France en 1819.
- Source : Histoire et dictionnaire de la Révolution française 1789-1799 de Jean Tulard, Jean-François Fayard, Alfred Fierro