Saint-Tropez
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Saint-Tropez | |
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Pays | France |
Région | Provence-Alpes-Côte d'Azur |
Département | Var |
Arrondissement | Arrondissement de Draguignan |
Canton | Canton de Saint-Tropez |
Code INSEE | 76803 |
Code postal | 83990 |
Maire Mandat en cours |
Jean-Michel Couve |
Intercommunalité | |
Latitude | 43° 16’ 14’’ Nord |
Longitude | 06° 38’ 22’’ Est |
Altitude | 0 m (mini) – 113 m (maxi) |
Superficie | 1 118 ha = 11,18 km2 |
Population sans doubles comptes |
5 542 hab. (1999) |
Densité | 496 hab./km2 |
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Saint-Tropez (en occitan provençal: Sant Tropetz selon la norme classique ou Sant Troupez selon la norme mistralienne) est une commune française, située dans le département du Var et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont les Tropéziens.
[modifier] Légende
Selon la légende, Saint-Tropez doit son nom Torpès à un grand officier de la cour de Néron, Caïus Silvius Torpetius né à Pise. Converti par St Paul, il engendre la colère de l'empereur Néron qui le fait décapiter le 29/4/68. Le corps est déposé dans une barque en compagnie d'un coq et d'un chien et l'équipage remonte l'Arno sous le vent d'est et s'échoue le 17/5/68 sur le rivage du futur Saint-Tropez. La tête de Torpetius est encore conservée et vénérée à Pise.
[modifier] Histoire
- 599 av. J.C. : Les Phocéens investissent Marseille et les sites de mouillage de la côte.
- 31 av. J.C. La bataille d'Actium permet l'installation des Romains. Ils construisent des villas cossues ; celle dite "des Platanes" en est l'illustration. La première dénomination du village est Héraclea-Caccaliera et l'embouchure du golfe, les Issambres, Sinus Sambrecinalus.
- Fin IXe siècle : La chute de l'empire romain, les pirates, les corsaires mettent le pays à feu et à sang. Ces exactions qui durèrent près de 100 ans sont dans la mémoire collective, toutes attribuées aux Sarrasins qui se retrancheront à la Garde-Freinet. Il restera de leur passage les toits de tuiles roses dites "sarrasines" du pays de Provence.
- 976 : Guillaume Ier comte de Provence, seigneur de Grimaud, chasse les belligérants et il fait construire en 980 une tour à l'emplacement actuel de la Tour Suffren.
- 1079 et 1218 : les bulles pontificales confirment l'existence d'un domaine seigneurial à Saint Tropez.
- A partir de 1436, le Comte René 1er (le bon roi René) tente de repeupler la Provence, il crée la Baronnie de Grimaud et fait appel au Génois Raphaël de Garezzio, gentilhomme, qui aborde la presqu'île avec une flotte de caravelles accompagné d'une soixantaine de familles génoises. En contrepartie, les Tropéziens seront francs, libres, et exempts de tout impôt, cette convention perdurera jusqu'à son abrogation en 1672 par Louis XIV. Le 14/2/1470 l'accord est passé entre Jean de Cossa, baron de Grimaud, grand sénéchal de Provence et Raphaël de Garezzio. Dans Saint-Tropez détruit par la guerre de la fin du XIVe siècle, Raphaël de Garezzio fait construire des murs d'enceintes dont deux larges tours sont encore debout : l'une à l'extrémité du grand môle et l'autre à l'entrée de la "Ponche". La tour carrée faisait partie de l'ensemble. La cité est une petite république qui possède sa flotte et son armée et, est administrée par deux consuls et douze conseillers qu'elle élit. En 1558 la création de la charge de Capitaine de Ville (Honorat Coste) renforce l'autonomie de la ville. Le Capitaine élu tous les ans, dirige les capitaines de quartiers, un bombardier, une milice et des mercenaires. Les Tropéziens résistent aux Turcs, aux Espagnols, secourent Fréjus et Antibes, aident l'archevêque de Bordeaux à reprendre les îles de Lérins.
- En 1577, Geneviève de Castille, fille du Marquis, seigneur de Castellane épouse Jean-Baptiste de Suffren, marquis de Saint-Cannet, baron de la Môle, conseiller au parlement de Provence. La seigneurie de Saint Tropez devient l'apanage de la famille de Suffren.
- En 1615, Saint-Tropez accueille durant quelques temps l'expédition de Tsunenaga Hasekura, qui se rendait à Rome mais est obligé de s'arrêter à cause du mauvais temps. Cette visite imprévue constitue la première trace enregistrée de relations franco-japonaises.
- 15/6/1637 : Les Tropéziens viennent à bout de 21 galères espagnoles. Cette victoire donnera lieu à une bravade le 15/6 qui glorifie la victoire des habitants sur les Espagnols.
[modifier] La Citadelle
Les Tropéziens constamment aux prises avec les pirates, les corsaires, les turcs demandèrent par lettre patente la construction de la citadelle. Elle fut détruite par les troupes du duc de Guise alors que les Tropéziens étaient restés fidèles au roi.
En 1592, La Vallette, gouverneur de Provence propose la fortification de la colline dite des Moulins et de la Bourgade, la construction commence mais déplaît aux Tropéziens qui déposent en 1594 une requête auprès du roi en s'engageant à défendre la ville en compensation de la destruction de la Citadelle. Henri IV le 6/9/1596 accepte mais la guerre d'Espagne avait repris l'année précédente et Epernon, gouverneur de Provence, disgracié par Henri IV se retranche dans la citadelle avec les rebelles. Le Duc de Guise entreprend le siège et sauvera la citadelle. Le siège de la citadelle met fin à la résistance et malgré de nouvelles démarches pour sa démolition, celle-ci s'élève en 1607.
En 1652 la Citadelle est à nouveau attaquée par le régiment d'Entraigues qui prend le parti de la Fronde ; les Tropéziens résistent amenant la capitulation. La fin de la guerre civile ramène le calme en Provence.
En 1742 cinq galères espagnoles sont coulées dans le port par les Britanniques. La citadelle démunie de canons ne peut intervenir. Elle devient le magasin général pour l'approvisionnement des armées en Italie du maréchal de Bellisle et elle est occupée en 1793 par les Tropéziens pendant la révolte fédéraliste.
[modifier] Le Bailli de Suffren
Aix-en-Provence au Château de Saint Cannat 1726 - Paris 1788. Illustre marin et vice-amiral français. Il poursuit les Barbaresques, devient chevalier, commandeur et bailli dans l'Ordre de Malte ; revenu dans la marine royale il est fait prisonnier par les Britanniques (bataille de Lagos, 1757). Il ira à Madras, Pondichéry, aux Indes, fut chevalier de l'Ordre du Roi, Grand Croix de Saint-Jean-de-Jérusalem.. A 55 ans, il est capitaine de vaisseau et il est désigné en 1781 pour commander en qualité de chef de l'escadre des Indes orientales, cinq vaisseaux envoyés en renfort aux Indes. Il se distingue lors de la guerre d'indépendance des États-Unis. La paix de Versaille signée, il est promu vice-amiral et revient à Saint Tropez. Sa statue est coulée avec les bronzes des canons pris à l'ennemi que Napoléon III offrit à la ville en 1866.
[modifier] Le général Allard
Le Général Allard est né le 8/3/1785 au 25 rue Gambetta,la maison présente une belle façade de pierre XIXe s. Il termine les campagnes Napoléoniennes comme capitaine. Conseiller politique du roi de Lahore dont il épouse la nièce, généralissime des armées des Indes, il revint à Paris en 1836, reçoit tous les honneurs de Louis-Philippe. Il repart à Lahore et après 16 ans passés aux Indes, il meurt le 23/1/1839, sa famille vit à Saint Tropez. Son épouse n'est pas chrétienne et elle demande le baptême dont le roi Louis Philippe et la Reine Amélie sont les parrain et marraine. Elle vécut jusqu'en 1884 à "La Bastide".
[modifier] Le Port
En 1789, le port comptait 80 navires, le trafic était intense et les activités portuaires et agricoles étaient florissantes. Les Tropéziens n'étaient pas des gens ordinaires, à la fois marins et guerriers. En 1860 le fleuron de la marine marchande se nommait "La Reine des Anges" un trois-mâts de 740 tonneaux. Avant 1914 Saint Tropez est le 17e port marchand de France, les trois-mâts, les bricks italiens, viennent s'approvisionner.
Les chantiers navals construisaient des tartanes et des trois-mâts de 1000 à 1200 tonneaux qu'il fallait hâler et toute la population était appelée par les cloches et le roulement des tambours pour la mise à l'eau. Les commerces de vin, de liège, de bois, l'installation d'importantes poissonneries, d'une fabrique de bouchons de lièges, l'usine des câbles sous-marins aux Canebiers (la TSF y met fin), une école d'hydrographie (transférée). Le vieux Saint Tropez se meurt et il est récupéré par les personnalités et la "Nouvelle Vague".
[modifier] La libération
Sa dernière défense de la citadelle fut celle de la dernière guerre. Le 15 août 1944, la flotte alliée débarque sur les plages voisines et Saint Tropez est la première ville de Provence libérée. Après 1944 le port est en ruines, la chapelle des Pénitents Blancs mutilée, les bombardements ont soulevé le quai. Lors de la reconstruction, Philippe Tallien, architecte, remarque des ouvriers qui se préparent à détruire l'arche branlante du marché aux poissons. Il fait tout arrêter, part à Paris, alerte des personnalités influentes qui forment un comité et sous la houlette du ministre Dautryet, le village est épargné d'une grande avenue de 8 mètres qui devait traverser le village jusqu'à la place des Lices et monter jusqu'à la Citadelle.
[modifier] L'usine de torpilles
En 1907, Schneider conçoit à Saint Tropez le centre français des études et essais de torpilles. Les particularités de la côte, les fonds, l'environnement et le climat se prêtent aux essais de "navigation" des engins, pratiquement uniques en France. La première commande de Torpilles pour la Marine est passée en 1914. C'est en application de la loi du 11/8/1936 sur la nationalisation de la fabrication des matériels de guerre que furent pris les décrets d'expropriation de Saint Tropez. La Marine prend possession de l'usine de Torpilles le 4 février 1937.
[modifier] La Bravade
Il y a deux bravades : celle du 16 au 18 mai et celle du 15 juin qui correspond à la victoire sur les galères espagnoles.
Le 16 mai le maire remet la pique au capitaine de ville élu le lundi de Pâques pour une année. Des salves de fusils sont tirés par les marins et des coups de tromblons tirés par les mousquetaires. Le curé bénit les armes. Les Gardes-Saints sortent la statue de saint Tropez et l'emmènent en procession au son des cloches, fifres, tambourins, clairons et tambours dans le nuage de poudre des coups de tromblons des bravadeurs disposés en cercle. Le lendemain, c'est la messe des mousquetaires, les bravadeurs ont cette fois une arme blanche sur laquelle est fixé un petit bouquet béni. Louis Marius Sanmartin Lou Cepoun (le Cep) : son ancêtre Isnard, né à Saint-Tropez en 1644, était lui aussi charpentier. Marius crée l'Association des amis de la Bravade et réussit à maintenir les traditions même pendant l'occupation allemande.
[modifier] Historique de La Bravade
En l'an 68 après Jésus-Christ, le Chevalier TORPES, natif de Pise, Intendant de l'Empereur Néron, se convertit au Christianisme. Ayant refusé de renier sa nouvelle foi, Néron, furieux, ordonna de le décapiter. Sa tête, après avoir été précipitée dans l'Arno, fut recueillie par des mains pieuses; elle est aujourd'hui à Pise. Son corps, placé entre un coq et un chien au fond d'une barque vermoulue, fut abandonné au gré des flots et vint s'échouer le 17 Mai sur les rivages d'Héracléa (ancien nom de Saint-Tropez, ce dernier dérivé de Torpès). Pendant de nombreuses années, les pirates écumèrent les côtes méditerranéennes (1). Il devint nécessaire d'avoir un chef de guerre et, en 1558, le Conseil de la Communauté décida de désigner sous le nom de CAPITAINE DE VILLE, le chef de la milice locale chargé de recruter et commander les hommes nécessaires à la défense de la Cité. Depuis 1558, chaque lundi de Pâques, le Conseil Municipal procède à l'élection d'un Capitaine de ville. Pendant plus d'un siècle, les Capitaines de Ville et leur milice tropézienne assurèrent la défense locale et s'opposèrent victorieusement aux nombreuses attaques venues aussi bien de l'intérieur que de l'extérieur. Les pouvoirs qui leur étaient reconnus dans la ville de Saint-Tropez furent confirmés par des lettres patentes de tous les Rois de France jusqu'à Louis XIV. Sous le régime de celui-ci, la milice locale fit place à une garnison royale installée à la Citadelle. Mais en cessant de faire usage de leurs armes pour la défense de leur Cité, les Tropéziens les conservèrent pour honorer leur Saint-Patron. Le Capitaine de Ville continua à se mettre à la tête de la Bravade, grande fête patronale du 17 Mai et les habitants ne furent que plus zélés à reprendre ce jour-là le costume et les armes qu'ils avaient jusqu'alors portés. Depuis, la ville de Saint-Tropez voit chaque année ses habitants en armes revêtir leurs uniformes de soldats et marins et faire retentir leurs tromblons et fusils en l'honneur du SAINT, comme à l'époque où ils allaient au combat ou à celle où, en pareil jour de fête, ils protégeaient d'attaques éventuelles la procession se rendant à la chapelle de Saint-Tropez située hors les murs. Cette BRAVADE, issue des libertés de Saint-Tropez, communion de toute une population dont l'histoire lointaine ou récente n'est qu'héroïsme et fidélité, s'est perpétuée intacte jusqu'à nos jours.
[modifier] Le musée de l'Annonciade
La chapelle de l'Annonciade est construite entre 1510 et 1558 par la confrérie des Pénitents Blancs. Elle est dépouillée au XIXe siècle : le maître-autel part à Sainte-Maxime, les boiseries sont utilisées pour l'église paroissiale, les ornements d'argent partent à Fréjus et en 1821, le clocher est abattu. En 1892 Paul Signac découvre Saint Tropez et s'y installe entraînant Matisse, Bonnard, Marquet ; d'autres sont venus spontanément. Paul Signac est le fondateur de l'école méditerranéenne. En 1908 André Dunoyer de Segonzac est conservateur du musée. Georges Grammont riche industriel et collectionneur éclairé obtient de la ville la libération de la chapelle de l'Annonciade et la fait aménager à sa charge. Le musée est inauguré en juillet 1955 et en août Georges Grammont fait don au musée des pièces majeures de sa collection. Le musée de l'Annonciade témoigne de l'Ecole Française et se place à l'avant-garde des mouvements innovateurs.
[modifier] La mode
La Dynastie des créations Vachon : Claire Vachon s'installe à Saint Tropez en 1919. Sa fille Manine a l'esprit créatif et crée une mode méditerranéenne qui enthousiasme la Nouvelle Vague et au début des années 50 le grand public découvre la mode dont le mannequin de 16 ans est Brigitte Bardot. La mode est simple, décontractée, la cravate interdite. Un pharmacien à la retraite a en sa possession 40 000 planches de bois cloutées pour les impressions provençales au maillet, dont certaines dataient du XVIe siècle qu'il exploite avec Manine Vachon. Paul Poiret s'inspira à partir de la tonalité des foulards. En 1963 après 40 ans de création, Manine se retire. Tout ce que portait Brigitte Bardot était reproduit. Chaque année il y avait une nouvelle couleur à la mode, et un style comme l'année gitane, l'année ancre de marine, hyppie… Après Mme Vachon, se succédèrent bien d'autres maisons de créations comme "Choses" d'Albert et Vicky Rémy, qui s'installèrent dans les années 60 à côté de Cosi Sénéquier. La maison sera vendue en 1978. La mode aujourd'hui est banalisée. Les grandes marques ont leurs vitrines dans la cité corsaire et il ne se trouve plus d'égérie pour sortir de ce formatage.
[modifier] Le climat
La lumière est particulière à Saint Tropez ; les peintres, les photographes et tous ceux qui savent regarder le savent. Les vents qui officient dans la presqu'île entre les Issambres et le Cap Camarat sont nombreux : le mistral en nord-ouest, le vent d'est (le levant), le ponant en ouest, le labe en sud-ouest, la céruse en sud-est, la tramontane en nord, le sirocco en sud, le frégali en nord-est.
[modifier] Les personnalités
De tous les milieux, peintres, littéraires, politiques, artistes, français ou étrangers, tous ceux qui s'identifiaient à la "Nouvelle Vague", sont venus temporairement ou plus longtemps à Saint Tropez. Quelques uns d'entre eux : Johnny Hallyday à la Lorada, Jean Paul Sartre, Boris Vian, Françoise Sagan, Colette habitait "La treille Muscate", Brigitte Bardot à "La Madrague", Paul Vialar à "la Ponche", Paul Poiret à la "Villa Treizaine"…
[modifier] Lieux et Monuments
- La plage de la Ponche (du provençal pouncho : pointe) était auparavant l'ancien port des pêcheurs. Le port de commerce au XVIIe et XVIIIe siècle, l'industrie artisanale liée à la pêche, et l'avitaillement des bateaux.
- la Porte du Revelen était l'unique entrée du village contrôlée par le Corps de Garde
- La citadelle : du pied des remparts, la citadelle offre un beau panorama sur la ville, le golfe et le massif des Maures.
- L'église du XVIIIe siècle de tyle baroque italien, abrite, un buste de Saint-Tropez entouré de vieux tromblons de la bravade.
- Notre Dame de l'Assomption : la façade est étonnante par la statue de Saint Tropez en centurion romain.
- La tour Guillaume ou Tour Suffren
- La tour du Portalet ou tour Daumas : XVe siècle
- La tour Jarlier à l'origine s'appelait "de l'aire du commun" : le terre-plein jouxtant la tour Jarlier était utilisé pour battre le blé ou d'autres activités paysannes. La tour est en forme de proue de navire
- La rue du Portail Neuf et les 3 arc-boutants de la Chapelle de la Miséricorde : le dôme est en tuiles vernissées et la porte est ornée de serpentine, marbre vert sombre, ornement typique du pays
- La rue Gambetta percée au XVIIIème durant l'âge d'or de Saint Tropez, les grandes familles de navigateurs et de marchands s'y faisaient construire des hôtels particuliers
- Chapelle Sainte Anne : construite au début du XVIIe en action de grâces, après une épidémie de peste qui épargna la ville. Le jour de la libération par les alliés et les résistants de la Brigade des Maures, le 15 août est célébré chaque année après une retraite au flambeau.
[modifier] Les plages
A pied de Saint Tropez à la plage de Tahiti cette promenade demande environ 3 heures 30 sur 12 kilomètres et demi en passant par la baie des Canoubiers.
[modifier] Spécialités
- La tarte tropézienne : créée par Alexandre Micka la recette est toujours secrète, mais elle est très imitée.
- La maison des papillons : A l'initiative du peintre Dany Lartigue, une collection de près de 20 000 papillons est présentée dans des tableaux recréant l'environnement des papillons
[modifier] Blasonnement
Malte-Brun, dans la France illustrée, tome V (1884), rapporte deux blasonnements :
- Losangé d'argent et de gueules.
- D'azur, à un saint Tropez d'or, tenant de la main dextre une épée d'argent, la pointe en bas, avec cette légende : SAINT-TROPEZ.
[modifier] Bibiliographie
- St Tropez le mal connu, éditions Julliard, 1961
- La Folle et Véridique histoire de Saint-Tropez", de Yves Bigot - (1998) Grasset