Andilly (Val-d'Oise)
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Andilly | |
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Pays | France |
Région | Île-de-France |
Département | Val-d'Oise |
Arrondissement | Sarcelles |
Canton | Soisy-sous-Montmorency |
Code INSEE | 95014 |
Code postal | 95580 |
Maire Mandat en cours |
Henry Flavigny 2001-2008 |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de la Vallée de Montmorency |
Latitude Longitude |
|
Altitudes | moyenne : 120 minimale : 63 maximale : 180 |
Superficie | 273 ha = 2,73 km2 |
Population sans doubles comptes |
2 013 hab. (1999) |
Densité | 751 hab./km2 |
Andilly est une commune française, située dans le département du Val-d'Oise et la région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les Andillois(es).
Elle est limitrophe de Montmorency, Soisy-sous-Montmorency, Eaubonne, Margency et Montlignon.
La commune a gardé malgré la proximité de Paris (moins de 20km) un aspect villageois. Situé à flanc de coteau dominant la vallée de Montmorency et la capitale, le village est couronné par la forêt de Montmorency.
Sommaire |
[modifier] Histoire
Le nom d'Andilly provient peut-être de l'anthroponyme gallo-romain Andillius et du suffixe latin -acum qui signifie "domaine de". Ou de Andes, nom d'une peuplade celte ou réminiscence de la topographie du lieu.
Le nom du village apparaît pour la première fois dans l'histoire dans un acte mentionnant le seigneur du lieu, Baudoin d'Andiliacum. Le fief fut acquis au XVIe siècle par Antoine Arnauld, avocat général au Parlement de Paris et docteur en théologie à la Sorbonne. Son fils Robert Arnauld d'Andilly fut un des fondateurs du jansénisme, persécuté par Louis XIV. Le village accueillit sous la Restauration Mme de Duras, l'auteur d'« Ourika » et amie de Chateaubriand qu'elle hébergea.
Le village, éloigné des grandes voies de commmunications et de toute gare est resté agricole jusque dans les années 1960, période à laquelle il connut comme les villages voisins une urbanisation essentiellement pavillonnaire. Une zone d'activité, dite des "Cures", a été créée au sud de la commune, en limite de Soisy-sous-Montmorency.
[modifier] Démographie
1800 | 1881 | 1921 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 |
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342 | 663 | 653 | 848 | 863 | 1 141 | 1 277 | 1 519 | 1 652 | 1 589 | 2 116 | 2 013 |
Nombre retenu à partir de 1990 : Population sans doubles comptes |
[modifier] Transports
Aucune gare ne dessert la commune. Des lignes de bus des TVO (réseau « Valmy ») permettent de relier la commune aux gares les plus proches : 10 vers les gares du Champ de courses d'Enghien et d'Ermont-Eaubonne, 11 vers les gares d'Enghien-les-Bains et d'Épinay-sur-Seine, auxquelles il faut ajouter la ligne 16 qui relie les hôpitaux d'Eaubonne et de Montmorency.
[modifier] Monuments et lieux de visite
- L'église saint-Médard (ci-contre), fut bâtie à partir de 1719 à l'emplacement d'un édifice antérieur du XVIe siècle. Elle abrite une Vierge à l'Enfant du XVIIe siècle. La cloche en bronze date de 1783.
- Le colombier (7 rue Charles-de-Gaulle) est le seul vestige du château de la famille Arnauld. Il comporte une colonne centrale en pierre; la paroi intérieure est divisée en niches à pigeons (ou boulins) en argile.
- Le fort de Montlignon (1874-1879) situé sur le territoire de la commune était destiné, avec les forts de Domont et de Montmorency, à assurer la défense nord de Paris, renforcée par la batterie de Blémur à Domont, en forêt de Montmorency. Eugène Villetel, entrepreneur à Montmorency, obtint le marché de la construction du fort. D'un coût de 2.439.546 Francs, il pouvait abriter une garnison théorique 794 hommes. Il est occupé aujourd'hui par un stand de tir de la Police Nationale.
- Le château de Belmont (4 rue Aristide Briand) a été édifié à la fin du XVIe siècle et largement remanié depuis. Résidence de la duchesse de Duras, elle le cède en 1824 à Talleyrand qui y installe sa nièce et maîtresse, Dorothée de Dino. Il est ensuite occupé par le père d'Edmond Rostand à la fin du XIXe siècle. Devenu hôtel de luxe, il a récemment été transformé en appartements de standing.
- Le château du gaz (rue Aristide Briand), appelé ainsi car devenu maison de retraite des employés de Gaz de France, fut bâti par le financier Rodocanachi dans la seconde moitié du XIXe siècle.
- "La terrasse" (route de la croix blanche), terrain communal planté de châtaigniers centenaires offre un très beau panorama sur Paris et la banlieue Nord.
- Le plateau d'Andilly, d'une surface de 93 Ha et constitué d'anciennes carrières et briquetteries, a été progressivement acquis par l'agence régionale des espaces verts d'Île-de-France afin d'empêcher son lotissement et maintenir son rôle d'espace naturel.
[modifier] Personnalités
Talleyrand, Chateaubriand et Stendhal ont séjourné à Andilly.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Bibliographie
- Jean-Marie Vijoux, A la découverte d'Andilly , Corlet éditions, ISBN 2-913328-07-5, 2000, 120 pages.