Famille de Barrau
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[modifier] Bref historique de la Maison de Barrau à travers les principaux événements de son histoire et ses personnalités
[modifier] Origine du nom Barrau
Le nom patronymique, Barrau, serait d'origine gallo-romaine. La racine gauloise Barr désignerait un obstacle, un lieu difficile d'accès, une personne vivant dans un tel lieu. Par extension, cela pourrait-il également désigner une personne peu facile d'accès de par son caractère par exemple ? …
Pour certains, ce serait un dérivé de barrière. Pour d'autres, ce nom évoquerait un marchand de baril (Pour notre part, cette hypothèse ne nous semble pas pertinente). Au Portugal, Barro désignerait la terre, et par extension, l'homme et le travail de la terre (?). Ce nom est relativement répandu en Europe : Barrow en Angleterre ; Barro en Espagne et au Portugal ; Barrau, Barreau, Barraud, Barraux, Barrot en France.
La langue gauloise appartient plus largement au monde celte. Une tribu celte présumée originaire du sud de l'Allemagne, se serait ainsi installée dans ce qui deviendra le Rouergue.
La langue celte se rattache au groupe de langues indo-européennes. Selon des chercheurs tels Renfrew, Cavalli-Sforza, Dolgopolski, Ammerman, le groupe de langues appelé indo-européen se rattache à son tour au groupe des langues eurasiennes. Plusieurs millénaires avant Jésus-Christ, les Indo-européens seraient partis de l'Anatolie avant de coloniser l'Europe et d'y introduire l'agriculture. (À titre d'information, en Europe occidentale, une langue est à part, il s'agit du basque qui se rattache au groupe de langues appelé dene-caucasien (groupes de langues orginaires dans un premier temps du Caucase). Chercheurs : Bengston, Trombetti, Sapir, Nikolaïev, Starostine).
[modifier] Province d'origine de cette Maison : Rouergue
Les premières mentions connues de cette famille en Rouergue sont du XIIIe siècle. Les Barrau vivent alors en Lévézou, région située au centre de la province.
[modifier] XVe siècle
On les trouve notaires et marchands dans les mêmes lieux (Le Coutal (aujourd'hui sur les bords du lac de Pareloup), Salmiech, Arvieu,…). Ils appartiennent à la bourgeoisie locale.
L'office de notaire est à noter comme un moyen d'élévation sociale dans la France d'Ancien Régime.
A la même époque, une autre famille du nom Barrau vit dans le Sud-Aveyron, à Brusque et ses environs. Eux aussi appartiennent alors à la bourgeoisie locale. Dès le siècle suivant ils entameront également un processus d'agrégation à la noblesse par la vie noble et se feront appeler de Barrau de Muratel. Ils se distingueront particulièrement dans le métier des armes avec Jean de Barrau, gouverneur militaire du Vabrais dans la seconde moitié du XVIe siècle, et David Maurice de Barrau de Muratel, maréchal de camp en 1792. Cette famille subsiste de nos jours, et il est de tradition de dire que les Barrau et les Barrau de Muratel ont la même origine, mais aucune recherche sérieuse n'a encore été faite pour confirmer cette tradition.
[modifier] XVIe siècle
Au XVIe siècle, une branche de cette famille possède également des biens dans la paroisse de Carcenac, village situé à quelques kilomètres de Salmiech. À partir de cette période cette branche familiale débute un processsus d'agrégation à la noblesse par la vie noble.
La vie noble est le mode le plus représentatif de l'agrégation à la noblesse. Elle se définit par une ambition inter-genérationnelle. Dès la seconde moitié du XVIe siècle la famille de Barrau possède des biens hors du village où elle a encore sa demeure principale. Elle commence à s'allier avec des familles nobles, ses revenus issus de rentes s'étoffent, puis elle se retire définitivement sur ses terres, elle est convoquée au ban pour le service du roi, elle prend des qualifications de noblesse, elle acquiert des seigneuries, certains de ses membres sont au service, elle est soumise à la capitation noble puis elle obtient des jugements de maintenue en la noblesse.
L'agrégation à la noblesse ne doit pas être confondue avec l'usurpation. C'est la maintenue en la noblesse qui créée l'usurpation.
L'importance du capital socio-culturel est déterminant dans ce processus d'agrégation.
La vie noble est pour partie à rapprocher de la possession centenaire.
On retrouve ici les principales caractéristiques permettant d'apprécier le rang social d'une famille, à savoir : la qualité et la constance des alliances, l'ancienneté dans la noblesse, les services et les emplois, les possessions territoriales, les justices, l'importance du patrimoine (financier et plus encore socio-culturel), la présence, le nombre, la qualité et l'influence des personnalités familiales, etc.
En 1564, Joseph Barrau, marchand de Salmiech, épouse Marguerite d'Estaing, fille naturelle de Jean d'Estaing.
En 1572, Firmin (de) Barrau épouse Françoise de Méjanès, fille du capitaine catholique Arnaud de Méjanès.
[modifier] XVIIe siècle
En 1611, Firmin (de) Barrau épouse Marie de Faramond, dont la mère est née de Lapanouse. En 1632, il sert au ban commandé par Henri de Noailles.
Un de ses frères, Raymond de Barrau, est docteur ès-droits et juge.
Il est prétendu qu'au cours du siècle, Firmin (de) Barrau-Fombonne, ou son fils, se battit en duel avec le seigneur-baron d'Arvieu (vraisembablement Étienne d'Astugue) et que ce dernier trouva la mort dans le combat.
En l'année 1653, une affreuse peste ravage le pays. Guyon de Barrau, homme de tête et de résolution, prend des mesures draconiennes. Il fait de grands approvisionnements et séquestre complètement sa maison et les bâtiments communs, interdisant toute sortie et entrée. Il fait allumer jours et nuits de grands feux autour de la maison familiale, et a recours à l'emploi des moyens de désinfection de l'époque, c'est-à-dire, la combustion de substances aromatiques et d'abondantes fumigations. En 1656, Guyon de Barrau acquiert par son mariage la co-seigneurie de Trémouilles avec haute, moyenne et basse justice. En 1666, lors des grandes recherches sur la noblesse décidées par le roi Louis XIV, il est condamné comme usurpateur de la qualité de noble, mais il continue cependant à porter des qualifications de noblesse (noble et écuyer) et en 1695 il paie la capitation noble. Il est maintenu noble en 1699 par l'Intendant de la généralité de Montauban, Le Pelletier de La Houssaye, sur preuves de 1536 et 1539.
Le fils de Guyon de Barrau, Firmin de Barrau, sert avec le ban de la province du Rouergue en 1689, 1692 et 1694 dans la guerre que la France soutient alors contre l'Europe. En 1691, il est nommé capitaine de la garde bourgeoise de Carcenac et des villages alentours. En 1695, il paie avec son père 126 livres (ce qui correspond approximativement à un revenu annuel de 12 000 à 13 000 livres, ce qui permet un train de vie d'une certaine aisance à la campagne) au titre de la capitation noble et il est maintenu noble en 1701 (Intendant Le Gendre) et 1716 (Intendant Laugeois). En 1709, il achète la seigneurie de Caplongue avec le droit de moyenne justice dans toute son étendue, et après l'hiver rigoureux de cette année-là, il agrandit le château de Carcenac en prolongeant le corps-de-logis central et en y ajoutant l'aile du Couchant.
À la même époque, vit Jean Louis Barrau, présumé membre de la famille, lieutenant-colonel attesté en 1689 et 1697.
Ancien Obit à Carcenac : « Il existe une fondation faite par un de nos ancêtres, qui s'est maintenue par la seule force de l'usage. Un vieux registre obituaire l'attribue à un Firmin de Barrau sans autre désignation. C'est le passage par la cour haute du château de la procession paroissiale, les jours de l'Ascension et de la Pentecôte, avant la messe du matin. Le célébrant s'arrête devant la porte d'entrée et chante un Libera me, Domine, de morte externâ… pour le repos de l'âme de nos prédécesseurs. Le spectacle de tout ce peuple agenouillé près de notre demeure et priant pour nos ancêtres a quelque chose de solennel et de touchant. Il faut maintenir tant que nous le pourrons cette pieuse coutume qui prouve combien était vénérée dans le pays la mémoire de nos aïeux (…)". (Cet Obit, antérieur à la Révolution française, s'est maintenu jusqu'au milieu du XXe siècle)
[modifier] XVIIIe siècle
Siméon de Barrau sert un temps dans les Chevau-légers de Sa Majesté.
Étienne de Barrau est docteur en théologie.
Guillaume de Barrau du Besset est capitaine d'infanterie et chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis en 1745.
Marie Françoise de Barrau épouse en 1755 Joseph de Méjanès-Puechlor, garde du corps du roi Louis XV. Ils ont entre autres enfants : Jean-Jacques de Méjanès, brigadier des gardes du corps du roi et chevalier de Saint-Louis; Joseph de Méjanès, brigadier des gardes du corps du roi, chevalier de Saint-Louis et de la Légion d'Honneur ; Victoire de Méjanès, admise en 1785 à la Maison royale de Saint-Louis à Saint-Cyr.
Pierre Joseph de Barrau, écuyer, sieur de Saint-Igest, est garde du corps du roi Louis XV puis avocat en Parlement, il habite la ville de Bretenoux en Quercy. Durant la Révolution française, son fils aîné émigre en Espagne où il sert longtemps comme officier avant de revenir en France. En 1792, son deuxième fils est dans l'armée des Pyrénées, il meurt en 1794, il était alors chef de brigade dans le corps commandé par le général Moncey.
Pierre Firmin de Barrau de Caplongue, mousquetaire noir du roi Louis XV puis capitaine de Dragons. En 1789, il est co-rédacteur du Cahier des doléances de la noblesse de la sénéchaussée de Rodez. Il émigre en 1792.
Guillaume de Barrau d'Espinassettes est cadet au régiment Royal-Navarre Cavalerie puis il émigre en Allemagne avec son frère aîné en 1792.
Augustin Alexandre de Barrau de La Calmette, écuyer, est premier lieutenant des chevau-légers au régiment Royal-Navarre Cavalerie puis capitaine dans les Dragons du Languedoc. Il est tué en se battant en duel avec un autre officier de son régiment en 1787 (C'est un jour de fin d'été, le 1er septembre 1787. À la suite d'un différend avec un officier de son régiment, les deux hommes décident de se battre en duel, la lutte est un temps incertaine, puis soudain Augustin-Alexandre de Barrau chute, et profitant de ce qu'il est à terre, son adversaire lui passe son épée au travers du corps.).
Jean Antoine de Barrau, fait enfermer sa jeune épouse (née Pauline de Solages, fille du marquis de Carmaux et âgée alors de 25 ans) au couvent par lettre de cachet. Le frère de son épouse, le comte Hubert de Solages, est quant à lui emprisonné à la Bastille en 1784, il y occupe un logement proche de celui du marquis de Sade, il est libéré par la population parisienne le 14 juillet 1789. "L'Affaire Barrau - Solages" est relatée dans l'ouvrage sur Les Lettres de cachet à Toulouse au dix-huitième siècle d'Auguste Puis. C'est par ce mariage, que la famille de Barrau est devenue la seule descendante des marquis de Carmaux.
Pierre Firmin Marie de Barrau est garde du corps du roi Louis XVI. Son château est incendié, ses biens pillés et confisqués, sa famille arrêtée et lui-même pourchassé durant les troubles de la Révolution française.
Sa sœur, Victoire de Barrau, épouse en 1782 Marc-Antoine de Balsac, fils du baron de Firmi, dont entre autres enfants : Marie-Auguste de Balsac, préfet, député, conseiller général, conseiller d'État, secrétaire-général du Ministère de l'Intérieur, investi du titre de baron en 1822, commandeur de la Légion d'Honneur, etc., épouse en 1822 Blanche de Couronnel (Le marquis de Couronnel, son frère, a épousé plus tard Mademoiselle de Montmorency).
En 1793, Marie Jacquette de Barrau est l'héritière universelle de son oncle, Augustin Alexandre de Faramond, baron de Jouqueviel, seigneur de Balsac, Canet, et autres lieux, capitaine au régiment de Vexin et chevalier de Saint-Louis. Héritage qu'elle transmet à son neveu, Pierre Firmin Marie de Barrau.
[modifier] XIXe siècle
Jean Auguste de Barrau, à l'âge d'un an et demi il est soustrait à ses parents par la troupe révolutionnaire venue mettre le feu aux biens de sa famille. Elève à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr, chef d'escadron d'artillerie, chevalier de la Légion d'Honneur et de l'Ordre militaire de Saint-Ferdinand d'Espagne.
Hippolyte de Barrau, Saint-Cyrien, garde du corps du roi Louis XVIII, officier de cavalerie puis révoqué de l'armée, historien et généalogiste, conseiller de préfecture puis secrétaire-général de la Préfecture de l'Aveyron sous Napoléon III, d'opinion légitimiste modérée, fondateur et rédacteur de la Gazette du Rouergue, Chevalier de la Foi, chevalier de la Légion d'Honneur, médaillé de Sainte-Hélène, initiateur, co-fondateur et premier président de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron, membre de sociétés savantes, président et membre de divers groupements et instances au sein du département de l'Aveyron, maire et conseiller général.
Victor de Barrau est garde du corps du roi Louis XVIII, puis lieutenant au bataillon d'Afrique, fervent royaliste, il est mentionné dans une opération menée par une bande de chouans pour délivrer un des leurs en Aveyron, durant les Cent-Jours.
Eugène de Barrau, licencié en Droit, un temps secrétaire de son cousin de Balsac alors préfet de Moselle, avocat, historien, fondateur et rédacteur de l'Echo de l'Aveyron, journal d'opinion légitimiste, un des principaux représentants du mouvement légitimiste en Aveyron. En 1852, il est chargé par les chefs du parti royaliste de remplir une mission confidentielle auprès d'Henry de Bourbon, comte de Chambord, exilé à Goritz puis à Prague. Eugène de Barrau a consigné dans des carnets le récit de ses voyages auprès d'Henri d'Artois. En 1854, il fait confirmer pour la famille de Barrau la jouissance de la chapelle de la Vierge (appelée aussi Chapelle de la famille de Barrau) en l'église de Carcenac. En 1871, il est élu vice-président de la Société des Lettres, Sciences et Arts de l'Aveyron. Il est également conseiller général et municipal. Il s'investit enfin dans la vie culturelle et économique du département de l'Aveyron.
Adolphe de Barrau, docteur en médecine, naturaliste, membre de la Commission d'exploration scientifique d'Algérie, conseiller général de l'Aveyron et membre de sociétés savantes.
Raymond de Barrau, docteur en Droit, avocat à la Cour d'appel de Paris puis magistrat, en 1880 il démissionne de ses fonctions
Fernand de Barrau, homme de lettres, historien et agronome. Il s'affiche publiquement catholique et monarchiste.
Firmin de Barrau, officier de santé, maire de Bretenoux, commissaire de police
Citations :
- « Je vais avoir trente ans, c'est l'âge où l'homme doit revenir de ses égarements » (Hippolyte de Barrau)
- « Se trouver ignorant est le commencement de la science » (Eugène de Barrau)
- Les plantes, « les plus belles merveilles de la nature » (Adolphe de Barrau)
[modifier] XXe siècle
Guy de Barrau, élève au collège de Passy à Paris puis diplômé de l'institut agricole de Beauvais, lieutenant de Dragons puis aviateur durant la guerre de 1914-1918, conseiller municipal de Salmiech.
Louis de Barrau fonde la banque de Barrau à Toulouse en 1908.
Roger de Barrau est docteur en Droit.
Jean de Barrau, membre du Comité directeur de la Fédération nationale des Camelots du Roi et secrétaire particulier du duc d'Orléans.
Paul de Barrau est camelot du roi, fondateur et président du groupe Action Française de Rodez en 1909. Il est tué en 1916, croix de guerre avec citation. Plusieurs extraits de son carnet de guerre où il consignait ses pensées spirituelles et philosophiques ont été cités par Henry Bedel dans son ouvrage intitulé "Figures Rouergates" :
" On doit vivre selon une règle de conduite établie sur les principes reconnus bons aux heures de lucidité, de calme, de sagesse. Un homme doir guider, utiliser les puissances qui sont en lui, et non pas les laisser agir au hasard des impulsions diverses. "
" La vie n'est belle que pour celui qui la voit de haut, qui en est détaché. Ne pas confondre détaché et dégoûté. "
" Le vrai progrès de l'homme est l'abnégation de soi-même ! L'homme qui ne tient plus à soi est libre et en assurance. "
"Or, voilà tout ce qui importe : avoir une vie utile et belle"
" Relève aux tranchées. Souain en ruines, vu au clair de la lune… me suggère des réflexions salutaires. Ne jamais abdiquer. "
" Réflexion : Il n'y a qu'une manière de vivre dans l'ordre, c'est de se remettre à la volonté de Dieu. La vie, a dit Balzac, c'est du courage. "
" Ce qui fait la beauté, l'intérêt de la vie, c'est la qualité des principes directeurs, des buts poursuivis. Peu importe le chemin suivi. Chacun peut bien vivre, mais personne n'est absolument libre de choisir son genre de vie. Ce choix, pour être bien fait, pour donner de bons résultats, doit être guidé par la connaissance de soi-même. Tel sera très utile, très bon dans un rôle donné, qui serait mauvais, nuisible, inférieur dans un autre. Celui qui a choisi un rôle bien en rapport avec ses aptitudes, est assuré de mieux servir là que dans n'importe quelle autre place. "
En 1917, L'Action Française écrit : « (…) La famille de Barrau, l'honneur du Rouergue catholique et royaliste, comptait au début de la guerre, six combattants. À l'heure actuelle, trois sont morts pour la France ; trois sont restés face à l'ennemi. » « Demain sur nos tombeaux, Les blés seront plus beaux… (La France bouge, chant d'assaut des Camelots du Roi.) » (24 avril 1917)
Avant la guerre 14-18, la famille de Barrau comptait six hommes, cinq mourront, soit pendant la guerre soit des suites de celle-ci.
Pierre de Barrau est maire de Gaillac d'Aveyron, membre de la Société des Lettres, Sciences et Arts de l'Aveyron, croix de guerre avec citation.
Emmanuel de Barrau est diplômé de l'institut agricole de Beauvais, licencié en Droit, officier d'active puis de réserve.
Jeanne de Barrau, professeur au lycée Buffon à Paris, officier d'académie
Geneviève de Barrau, religieuse, a travaillé plusieurs années au sein de l'Ilôt Chalon, célèbre ghetto parisien qui disparut à la fin des années 1980.
Depuis 1992, la Maison de Barrau est membre de l'Association d'entraide de la noblesse française.
Louis de Barrau participe en 1994 à une expédition internationale qui atteint le Pôle Nord en passant par la Sibérie et emmenée par le guide canadien Bernard Voyer.
Citation :
- "Le vrai progrès de l'homme est l'abnégation de soi-même !" (Paul de Barrau)
[modifier] XXIe siècle
La famille de Barrau est toujours représentée en ce début de XXIe siècle à la Société des Lettres, Sciences et Arts de l'Aveyron.
[modifier] Titres de noblesse
- marquis de Carmaux
- barons de Jouqueviel
(Titres de courtoisie)
[modifier] Principales alliances et proches parentés
- XVe siècle : Dolmeyrac
- XVIe siècle : d'Estaing, de Méjanès
- XVIIe siècle : de Faramond, de Vedelly, de Scoraille, de Flavin, de Lapanouse, de Laparra, de Combret
- XVIIIe siècle : de Faramond, de Solages (alias d'Arjac), de Méjanès, de Balsac, Dablanc, de La Roque-Bouillac, de Morlhon
- XIXe siècle : de Lavernhe, Mignonac, Rouquette, Fabre, de Maribail
- XXe siècle : van den Brande, de Méautis, de Grenier de Lassagne, Niel, Barbara de Labelotterie de Boisséson, Sarrauste de Menthière, d'Avout, de Gaulle, Le Poitevin de La Croix de Vaubois, Fabre, Cabille, Bastard de Crisnay (alias Bastard de Péré)
- XXIe siècle : Savary de Beauregard, de Gérard du Barry et de Saint-Quentin, de Cockborne
[modifier] Bibliographie
- L'Action Française
- Alexandre Albenque, Les Rutènes
- Archives Nationales
- Emmanuel de Barrau, La Maison de Barrau
- Eugène de Barrau, 1789 en Rouergue (où l'on peut y lire les Cahiers des doléances du Rouergue pour les États-Généraux de 1789)
- Eugène de Barrau, Documents contemporains de la Terreur
- Fernand de Barrau, Galerie des préfets de l'Aveyron (biographies des 27 premiers préfets de l'Aveyron (de 1800 à 1870) en lien avec la vie locale et nationale de l'époque)
- Hippolyte de Barrau, Documents historiques sur le Rouergue, sur ses familles et ses hommes remarquables dans les temps anciens et modernes
- Hippolyte de Barrau, Ordres Équestres (où l'on y trouve des documents sur la présence des Templiers en Rouergue)
- Hippolyte, Eugène et Fernand de Barrau, L'Époque révolutionnaire en Rouergue
- Pierre de Barrau, Généalogie de la famille de Barrau
- Henry Bedel, Figures rouergates (Jean et Paul de Barrau, notamment)
- Henry Bedel, Les trois historiens de Barrau (Hippolyte, Eugène et Fernand de Barrau)
- Gabriel Bernet, La dame de Barrau aux Tiercerettes et le 14 juillet du comte de Solages (Cf. L'Auta Juin 1989)
- Bibliothèque Nationale de France : sites de Tolbiac et de Richelieu (Département des Manuscrits occidentaux : Chérin - 15, Manuscrit français 32296 (maintenues en la noblesse), ...)
- Cartulaire de l'abbaye de Bonnecombe
- Benoît Defauconpret, Les preuves de noblesse au XVIII ème siècle
- Monique Dondin-Payre, La Commission d'exploration scientifique d'Algérie : une héritière méconnue de la Commission d'Égypte
- Études aveyronnaises
- Philippe Méraux, Clarisse et les égorgeurs - l'affaire Fualdès
- Procès-verbaux des séances de la Société des Lettres, Sciences et Arts de l'Aveyron
- Auguste Puis, Les Lettres de cachet à Toulouse au dix-huitième siècle (D'après les documents conservés aux Archives départementales)
- Merritt Ruhlen, L'origine des langues
- Service Historique des Armées, à Vincennes
- Société des Lettres, Sciences et Arts de l'Aveyron : Fonds de la Famille de Barrau
- Catherine de Sulzer-Wart, Hippolyte de Barrau (23 mars 1794 - 4 octobre 1863) et le mouvement légitimiste dans l'Aveyron
- Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante au XXe siècle
[modifier] Voir aussi
- Marcel Cabille, Officier de la Garde à Vichy et Résistant
- Louis Nicolas Davout, Maréchal d'Empire
- Antoine Bernardin Fualdès, Procureur de l'Aveyron
- Adolphe Niel, Maréchal de France
[modifier] Liens externes
- Famille de Barrau sur le site Geneawiki
- Family of Barrau
- Généalogie de Barrau
- Pierre-Firmin de Barrau-Caplongue
- Généalogie en Aveyron
- Cercle Généalogique du Sud-Aveyron
- Expéditions - Pôle Nord géographique - 1er mai 1994
- L'Ilôt Chalon à Paris (Fortement déconseillé aux personnes sensibles)
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