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Géopolitique - Wikipédia

Géopolitique

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La géopolitique est une science humaine qui, étymologiquement, se propose d'étudier les implications politiques de la géographie.

Sommaire

[modifier] Genèse de la géopolitique contemporaine

Depuis sa naissance à la fin du XIXe siècle, la géopolitique contemporaine a subi des évolutions, qu'il est possible d'étudier sous un angle épistémologique.

[modifier] Fondateurs

Le terme apparaît sous la plume du professeur de Science Politique/Géographie suédois Rudolf Kjellén d'abord dans un cours dans les années 1905 intitulé, les Grandes puissances du présent, puis dans un ouvrage, Stormakterna[1]. Pour son auteur la géopolitique est "la science de l’État comme organisme géographique ou comme entité dans l’espace : c'est-à-dire l’État comme pays, territoire, domaine ou, plus caractéristique, comme règne. Comme science politique elle observe fermement l’unité étatique et veut contribuer à la compréhension de la nature de l’État"[2].

Il reprend en réalité les éléments de géographie politique énoncés par le géographe allemand Friedrich Ratzel, que l’on considère comme le père de la Geopolitik allemande. Ratzel analyse l’État en rapport avec sa géographie, son espace, son milieu, les deux sont en interactions. Dans son ouvrage Politische Geographie oder die Geographie der Staaten, des Verkehrs und des Krieges[3], Ratzel perçoit l’État comme un être vivant.

[modifier] Écoles de pensée

Suite aux analyses de Friedrich Ratzel, puis de Kjellén, un nombre d’universitaires et de membres des États-majors tentent de mettre aux points des analyses géopolitiques au service de leur pays. On peut ainsi distinguer trois grandes écoles :

[modifier] L’École allemande : die Geopolitik

La géopolitique allemande – ou Geopolitik - repose sur les approches théoriques de Friedrich Ratzel (1844-1904), qui donnera naissance à l’École de Berlin. Cette Geopolitik émerge avec la naissance du IIe Reich, dans la deuxième partie du XIXe siècle, qui cherche à se donner une légitimité territoriale et renforcer sa puissance. Elle est fortement influencée par des approches naturalistes ou environnementalismes comme ceux du géographe Carl Ritter, de la pensée hégélienne notamment diffusée par son disciple Ernst Gapp, ou encore le darwinisme social passé entre les mains du biologiste-philosophe, père du terme Écologie Ernst Haeckel.

L'approche géographique de Friedrich Ratzel, interprétée comme géopolitique, s'applique à démontrer que l'État, thème principal des travaux géopolitiques, est "comme un être vivant qui naît, grandit, atteint son plein développement, puis se dégrade et meurt"[4]. L'État pour vivre (ou survivre) doit s'étendre et fortifier son territoire. A travers ce prisme, Ratzel défend l'idée que l'Allemagne pour vivre doit devenir un véritable empire et donc posséder un territoire à sa mesure. Pour cela, il faut que le politique mette en place une politique volontariste afin d'accroître la puissance de l’État. Ce dernier a donc besoin pour se développer de territoires, d'un espace, l'espace nourricier, le Lebensraum (terme inventé par Ratzel), "l'espace de vie" (souvent traduit par "espace vital").

Les successeurs de Friedrich Ratzel mettent cette nouvelle discipline au service du Prince et elle sera appliquée sous le IIIe Reich. Ils proposent au régime nazi une approche cartographique du monde où les "Grands Peuples" (grandes puissances) se partagent la planète en fonction d’alliances et d’une hiérarchie raciale des peuples. Cette Geopolitik active s’inscrit contre l'idée du droit des peuples à disposer d'eux mêmes émise par la SDN. Parmi les disciples de Friedrich Ratzel, il faut citer le général bavarois Karl Haushofer (1869-1946) qui affine la notion d'"espace de vie" et la perception de l'espace dans un but hégémonique. Après la défaite de 1918, il devient l'un des chantres de la puissance allemande. Haushofer prévoit un partage du monde en quatre zones :

  1. une zone pan-européenne recouvrant l’Afrique et dominant le Moyen Orient ; dominée par l’Allemagne,
  2. une zone pan-américaine dominée par les États-Unis
  3. une zone pan-russe incluant l’Asie centrale et l’Asie du Sud dominée par la Russie
  4. une zone pan-asiatique dominée par le Japon, alliée de l’Allemagne, recouvrant l’Extrême-Orient (Chine), l’Asie du Sud-Est et le Pacifique Nord. Cette partition du monde permet de contrer l'encerclement anglo-saxon.

Cette application par le politique d’une discipline percevant l’État comme un organisme et à but hégémonique est appliquée au cours de la Seconde Guerre mondiale et ses millions de victimes.

Suite à ses dérives, au sortir de la guerre, la géopolitique tant en Allemagne qu’ailleurs dans le monde est bannie des milieux universitaires et des États-majors, aux profits d’autres approches du monde. D’ailleurs, les disciplines géographiques ont renoncé à réutiliser ces approches jusqu’aux années 70/80.

[modifier] L’École américaine

Les géopoliticiens américains - l'amiral Alfred Mahan (1840-1914) ou le journaliste/professeur de Science politique Nicholas Spykman (1893-1943) - se sont intéressés aux relations entre le développement technologique des civilisations et la domination de l'espace par les États. Fortement influencé par l'école anglaise, Alfred Mahan et Nicholas Spykman articulent leurs travaux sur la puissance maritime (sea power) et la politique d'endiguement (Containment) de l'Allemagne puis de la Russie, choisissant l'alliance avec l'Empire britannique.

L'École américaine a aussi expliqué comment les grands empires d'Asie avaient réussi à se stabiliser dans le temps en se basant seulement sur l'administration très hiérarchisée de l'irrigation dans les territoires ou l'Asie des moussons. C'est la théorie des despotismes orientaux, grande thèse de géopolitique. L'École américaine – ou École de Berkeley - s'est toujours intéressée à la dimension culturelle qui marque l'espace terrestre.

Le retour de la géopolitique américaine se poursuit au XXe siècle avec les thèses de Samuel P. Huntington dans le Choc des Civilisations (cf. Bibliographie).

[modifier] L’École anglaise : la sea power

Cette école définit la puissance anglaise par la domination des mers/océans (théorie de l'empire maritime). Principal contributeur, l'amiral britannique Halford Mackinder (1861-1947) conçoit la planète comme un ensemble composé par un "océan mondial" (9/12e), une "île mondiale" (2/12e - Afrique, Asie, Europe) et de grandes îles périphériques ou "Outlyings Islands" (1/12e - Amérique, Australie). Afin de dominer le monde, il faut dominer l'île mondiale et principalement le cœur de cette île, le heartland, véritable "pivot géographique du monde" (allant de la plaine de l'Europe centrale à la Sibérie occidentale et en direction de la Méditerranée, du Moyen Orient et de l'Asie du Sud). Ainsi, l'Empire britannique, qui s'est construit sur la domination des océans, doit désormais, pour rester une grande puissance mondiale, s'attacher à se positionner sur terre en maîtrisant les moyens de transports par voie de chemin de fer. L'approche géopoliticienne anglaise renvoie à cette volonté de domination du monde via le commerce, en contrôlant les mers, puis désormais les terres, se faisant l'héritière directe, non seulement de la géopolitique allemande, mais aussi des premiers navigateurs anglais, comme Walter Raleigh : "Qui tient la mer tient le commerce du monde ; qui tient le commerce tient la richesse ; qui tient la richesse du monde tient le monde lui-même". La géopolitique de Mackinder est à replacer dans une perspective de concurrence entre la puissance maritime britannique et la puissance allemande qui à travers poursuit son contrôle de la Mitteleuropa, tend vers le contrôle du heartland.

[modifier] L’École française

Il semble qu’il n’existe pas de géopolitique « à la française ». Toutefois, d’après Yves Lacoste l’un des ouvrages de Paul Vidal de la Blache (1845-1918), père de l’École française de géographie, La France de l’Est (1917) doit être analysée comme un ouvrage géopolitique dans la mesure où Vidal de la Blache explique les raisons de l’appartenance de l’Alsace et la Lorraine à la France. Citons aussi le géographe Jacques Ancel (1882-1943), auteur d’ouvrages sur la question des nationalités dans l’Empire Austro-hongrois, qui s’intéresse aux questions des frontières définies comme des « isobare(s) politique(s), qui fixe(nt), pour un temps, l’équilibre entre deux pressions ; équilibre de masses, équilibre de force »[5], reprenant les travaux d'André Chéradame (1871-1948)[6].

S’il existe une géopolitique française, c’est surtout dans la contestation de l’approche géopolitique allemande et de ses légitimations déterministes. André Chéradame, dés 1916, condamne les dérives de la Géopolitik allemande dans son ouvrage dans Le plan pangermaniste démasqué. Le redoutable piège berlinois de la partie nulle. Dans l'entre-deux guerre, l'amiral Raoul Castex (1878-1968) synthétise la stratégie navale dans son ouvrage à portée géopolitique Théories stratégiques(1929).

Il semble toutefois que ces trois directions ne soient pas aussi éloignées les unes des autres. En effet, toute trois proposent une géopolitique dynamique, active, percevant l’État comme un organisme qui doit vivre ou survivre face à la concurrence d’autres États.

Depuis la fin des années soixante, cette école de pensée a été réactualisée à travers les différents ouvrages d'Yves Lacoste (cf. bibliographie) et Institut français de géopolitique.

[modifier] Fin de la géopolitique avec la Seconde Guerre mondiale ?

Après la Seconde Guerre mondiale, la notion de géopolitique, traduisant mal une répartition de plus en plus complexe des pouvoirs institutionnels dans le monde, recule au profit de quatre disciplines de sciences humaines :

  • Les relations internationales, appuyées sur la théorie du droit international,
  • La sociologie politique, sociologie des relations internationales, cf. Guerre et Paix entre les nations (Raymond Aron). On notera que sur ce point l'évolution reste limitée, puisque la notion d'inter-national reflète la division du monde en nations souveraines, ce qui se traduit en pratique par l'intergouvernemental plutôt que par une mondialisation institutionnelle.
  • La géographie politique qui étudie :
    • l'organisation du pouvoir et des territoires à la surface de la Terre
    • le découpage social de l'espace dans les relations de pouvoir
    • la cartographie électorale
  • La Géostratégie, étude des intérêts des États et des acteurs politiques dans l'espace surtout international.
    C'est un espace du droit international, des alliances, des conflits, des positions parce que la stratégie consiste à projeter les intérêts d'un État dans le monde (et par extension pour les entreprises).
    Le géostratège envisage les conséquences d'un conflit localisé.

[modifier] Quelques grands mouvements géopolitiques dans l'Histoire

Avec le recul de l'Histoire, on perçoit plus facilement les grandes tendances, et les motivations qui ont conduit les États à adopter une stratégie :

  • Le contrôle des cols alpins, qui fut un enjeu majeur de l'époque préromaine (péages celtes) et de l'époque romaine (péages imposés par Rome),
  • Le contournement de l'Afrique par les grands navires marchands européens, faisant suite à la chute de Constantinople, dont la conséquence fut que le commerce caravanier s'en ressentit : déclin inexorable de villes commerciales puissantes comme Tombouctou, Gao ou Samarcande, et celui des empires associés à leur prospérité.
  • La fin du premier empire en 1814/1815, sous l'effet des différentes coalitions entre l'Angleterre et des puissances continentales,
  • La victoire de l'alliance France/Angleterre/États-Unis… contre l'alliance continentale autour de l'Allemagne pendant la première guerre mondiale,
  • Le contrôle des lieux de passage maritimes ou terrestres, et les conflits autour du Bosphore ou de Gibraltar,
  • La construction de tunnels ferroviaires et routiers, péages, à travers les Alpes...

[modifier] L'analyse géopolitique aujourd’hui

[modifier] Retour de la géopolitique

La géopolitique, après avoir été bannie comme savoir scientifique, a retrouvé une nouvelle légitimité d’approche suite aux différents conflits qui ont émergé dans les années 1970. Dans son essai, le géographe Yves Lacoste dénonce la main mise des différents États-majors (politique, militaire, financier, économique) sur les savoirs cartographiques et géographique limités à des perspectives stratégiques. Il souhaite une vulgarisation de l’approche géographique. A la même période, autour d’un cénacle d’enseignants de divers horizon, il lance la Revue Hérodote qui se veut une revue de stratégie et de géopolitique. Yves Lacoste définit la nouvelle géopolitique comme l’étude des interactions entre le politique et le territoire, les rivalités ou les tensions qui trouvent leur origine ou leur développement sur le territoire.

La géopolitique, afin d’éviter de retomber dans les travers du passée, se doit d’utiliser l’ensemble des connaissances liées à la géographie (géographie physique, mais aussi la géographie humaine dans toutes ses composantes (sociales, économiques, culturelles, sanitaires), les matières premières et les flux de ressources), mais aussi utiliser l’histoire, la science politique, etc.

La mondialisation pourra peut-être conforter la légitimité de nouvelles approches géopolitiques.

[modifier] Les axes d’analyses

Dès le début des années 1980 étaient entrevus des risques de marginalisation géopolitique de l'Europe, qui pourraient s'accentuer aujourd'hui si la réaction n'est pas adaptée :

  • Impact de la fonte de la banquise dans l'Arctique sous l'effet du changement climatique, et évolutions structurelles du transport maritime et aérien,

Par sa recherche des interactions entre les grandes zones du monde (énergie et matières premières, flux de ressources, passages à risques), la géopolitique s'intéresse naturellement à la politique internationale et à ses aspects diplomatiques.

Le terme de géopolitique revêt une connotation stratégique, voire militaire, tandis que le terme de géographie politique fait plutôt référence à l'organisation des États, des régions, des entités administratives, des frontières, et des habitants. On constate que de nos jours la mondialisation et l’effondrement d’un monde bipolaire ont multiplié et complexifié les liens entre toutes les populations de la planète. Depuis une dizaine d’année, les centres universitaires multiplient les sections géopolitiques afin de répondre à une demande croissante d’analyse dite géopolitique.

Les enjeux ne manquent pas :

  • Dans ce contexte, la pérennité des langues dans le monde est un enjeu très important,
  • Recherche de la maîtrise du cycle fermé de l'uranium, et partenariats mondiaux,
  • Gisements éoliens ou hydroliens,
  • Risques sur les tunnels transfrontaliers…
  • Remises en cause internes de l'État (Régionalisme, Autonomie, Séparatisme, Indépendantisme) : au Canada (Québecois) ; Europe (Bretons, Catalans, Flamands, Ligue du Nord, Savoie, Wallons) ; Afrique…

[modifier] Les facteurs décisifs dans les alliances

La géopolitique s'attache à étudier les différents facteurs qui aboutissent à la constitution des alliances.

La géopolitique s'intéresse aux différents facteurs qui influencent les stratégies :

  • Maîtrise globale des mers et/ou de la terre (peuples de la mer, peuples de la terre) : on assiste souvent à des différences de stratégie entre une puissance ou une alliance entre puissances maritimes et une puissance ou une alliance entre puissances continentales, ce facteur influence les autres,
  • Contrôle des points de passage et des moyens de transport : détroits, cols, tunnels, aéroports, ports, gares,
  • Facteurs financiers (impôts, taxes,...)
  • Accès aux ressources naturelles et aux matières premières,
  • Maîtrise des techniques (navigation, aéronautique et espace,...),
  • Types de régimes politiques (démocratie,...)
  • Facteurs culturels, sociologiques et philosophiques.

[modifier] Aspects militaires et énergétiques

Les États-Unis ont mis en place depuis la fin des années 1980 une stratégie globale visant à assurer la suprématie de l'armée américaine et des entreprises américaines sur le monde. Cette stratégie est développée par Eric Denécé et Claude Revel dans l'autre guerre des États-Unis. Elle est structurée autour d'un consortium de grandes entreprises des secteurs de l'informatique et de l'aéronautique, qui a permis de projeter les forces américaines en Irak, lors des deux guerres du Golfe en 1992 et en 2003. Cette stratégie globale concerne maintenant presque tous les secteurs d'activité, et s'appuie sur une utilisation très structurée des technologies de l'information (web, réseaux du net).

On constate ses effets également dans l'alliance que les Etats-Unis ont réalisée, en réponse au Protocole de Kyoto, avec la Chine, l'Inde, le Japon, et l'Australie, visant à développer le charbon propre, et les nouvelles générations de réacteurs nucléaires (réacteurs de génération IV, en:Integral Fast Reactor).

[modifier] Aspects linguistiques

La langue est un facteur essentiel de la communication entre les peuples. Ainsi, la précision du langage peut-elle jouer un rôle décisif dans des négociations internationales.

C'est sans doute l'un des facteurs qui a fait que la langue française était la langue parlée dans les cours européennes au siècle des Lumières (XVIIIe siècle). En effet, le français a été supporté dès 1635 par l'Académie française.

Il en a résulté des règles strictes de droit international, reconnues dans le statut des langues officielles retenues par l'Organisation des Nations Unies. Le français est ainsi l'une des six langues officielles reconnues par l'ONU pour les négociations internationales. Le français joue donc un rôle important dans la diplomatie.

Les gentilés (nom d'habitant d'un continent, d'un pays, d'une région, par exemple, ) sont un aspect relativement invariable de la géographie linguistique.

Exemples :

Le français, glottonyme qui désigne la langue française. Dans un contexte de mondialisation, où l'utilisation du web se répand de plus en plus de part le monde, on peut s'interroger sur la pérennité des langues. L'attribution d'un nom à une langue est un enjeu géopolitique essentiel.

Voir : glottonymie

[modifier] Voir aussi

La catégorie Géostratégie contient d'autres articles sur le sujet de la géostratégie.

[modifier] Notes et références

  1. 1ere édition 1905, trad. fra. par les Grandes puissances
  2. Stormakterna. Konturer kring samtidens storpolitik, första delen, 1905, Stockholm, Hugo Gebers förlag
  3. 1897, trad. fra. 1988
  4. Politische Geographie, München : Oldenbourg, 1897, Osnabrück : Zeller
  5. Géographie des frontières, 1938
  6. L’Allemagne, la France et la question d’Autriche, 1902

[modifier] Bibliographie générale

Dictionnaires

  • Antoine Bailly, FERRAS (R), Denise Pumain, dir., 1995, Encyclopédie de Géographie, Economica
  • Philippe Moreau Defarges, 1994, Introduction à la géopolitique, Paris, Éditions du Seuil. 2002, Dictionnaire de Géographie, Colin
  • Yves Lacoste, dir., 1995, Dictionnaire de géopolitique, Paris, Flammarion. 2003, De la Géopolitique aux Paysages. Dictionnaire de la Géographie, Paris, Colin
  • Aymeric Chauprade, François Thual, 1998, Dictionnaire de Géopolitique. Etats, Concepts, Auteurs, Paris, Ellipses
  • Jacques Lévy, Michel Lussault, dir., (2003) Dictionnaire de la géographie, Paris, Belin

Ouvrages généraux

  • Ouvrages anciens :
    • Jacques Ancel, 1936, Géopolitique, Delagrave. 1938, Géographie des frontières, Paris, Gallimard
    • Karl Haushofer, 1932, Wehr-Geopolitik, Berlin, Junker und Dünnhaupt. Ses textes fondamentaux ont été publiés dans la revue Zeitschrift für Geopolitik
    • Rudolf Kjellén, 1905, Stormakterna (les Grandes puissances). 1916, Staten som lifsform (l’État comme forme). 1920, Världspolitiken 1911-1919 (la politique mondiale 1911-1919).
    • Alfred Mahan, 1890, The influence of sea power upon history, 1660-1783, Boston (trad. 1899, Influence de la puissance maritime dans l'histoire, 1660-1783, Paris).
    • Friedrich Ratzel, 1897, Politische Geographie, München, Oldenbourg, (trad. 1988, Géographie politique, Paris, Economica)
    • Nicholas Spykman , 1942, America's strategy in world politics, the United States and the balance of power.
  • Ouvrages récents :
    • Bertrand Badie, 1995, La fin des territoires. Essai sur le désordre international et sur l’utilité sociale du respect, coll. L’espace du politique, Paris, Fayard
    • Paul Claval, 1978, Espace et pouvoir, PUF. 1994, Géopolitique et géostratégie : la pensée politique, l’espace et le territoire au XXe siècle, Paris, Nathan
    • A Defay, 2005, La Géopolitique, QSJ ?, Paris, PUF
    • Marie-Françoise Durand, Jacques Lévy, Denis Retaillé, 1992, Le monde : espaces et systèmes, Paris, Presses FNSP
    • Michel Foucher, 1988, Fronts et frontières : un tour du monde géopolitique, Paris, Fayard
    • Samuel P. Huntington, 1993, “The Clash of the Civilization?”, Foreign Affairs. 1996, The Clash of Civilizations and the remaking of world order, New York : Simon and Schuster (trad. 1997, Le choc des civilisations, Paris, Odile Jacob).
    • Yves Lacoste, 1976, La géographie, ça sert d’abord à faire la guerre, Paris, Éditions la Découverte.
    • Yves Lacoste, 2006, Géopolitique. La longue histoire d'aujourd'hui, Larousse ISBN 2035054214
    • P Lorot, 1995, Histoire de la géopolitique. Paris, Economica. & François Thual, 2002, La géopolitique, Montchrestien
    • Claude Raffestin, D Lopreno, Y Pasteur, 1995, Géopolitique et histoire, Éditions Payot

[modifier] Liens internes

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Dans l'Histoire :

Aujourd'hui :

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