Isaac Asimov
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Isaac Asimov (Исаак Озимов, aujourd'hui transcrit en Айзек Азимов) est un écrivain américain né le 2 janvier 1920 à Petrovichi et décédé à New York le 6 avril 1992, essentiellement connu pour ses œuvres de science-fiction et ses livres de vulgarisation scientifique.
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[modifier] Biographie
Issu d'une famille juive, il naquit à Petrovichi — près de Smolensk, en Russie — le 2 janvier 1920 (il s'agit de la date officielle, le jour exact étant inconnu). Pour des raisons économiques, ses parents émigrèrent aux États-Unis d'Amérique lorsqu'il avait trois ans. Il fut naturalisé américain en 1928. Élevé dans le quartier de Brooklyn, il apprit seul à lire à l'âge de cinq ans. Il passa sa jeunesse à travailler dans le magasin familial, où il eut l'occasion de lire les magazines de science-fiction que ses parents vendaient ; vers l'âge de onze ans, il commença à écrire ses premières nouvelles.
Ses études furent assez brillantes pour lui permettre d'entrer, grâce à une bourse, à l'université de Columbia. Il passa d'abord son baccalauréat en sciences (1939) avant d'obtenir une maîtrise en chimie (1941) et, finalement, un doctorat en biochimie (1948). Après avoir obtenu son doctorat, il trouva un poste de chargé de cours à l'université de Boston. Entre temps, il participa à la Seconde Guerre mondiale. Au cours de sa breve carrière militaire, il fut nommé caporal et refusa de participer aux essais de la bombe atomique en 1946 à Bikini Atoll.
Parallèlement, il commença à écrire de la science-fiction et vit sa première nouvelle, Marooned Off Vesta (Au large de Vesta), publiée en 1939. John Campbell, alors rédacteur en chef de la revue Astounding Stories, n'aura de cesse d'encourager Asimov à écrire. Dès lors, il fut régulièrement publié et quinze nouvelles virent le jour jusqu'en 1941.
Il se maria avec Gertrude Blugerman le 26 juillet 1942. De ce premier mariage, il eut deux enfants, David en 1951 et Robin Joan en 1955.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, Asimov était déjà considéré comme un auteur de science-fiction majeur. Son licenciement, en 1958, lui fit prendre un tournant dans sa carrière et il se consacra pleinement à l'écriture. Prolixe, il travailla sans relâche car — il le disait lui-même — c'est là qu'il prenait du plaisir.
Après la séparation avec sa femme en 1970 puis son divorce en 1973, il se maria avec Janet Opal Jeppson en 1973.
La suite de la vie d'Asimov est celle d'un auteur à succès, presque entièrement consacrée au travail d'écriture et aux conférences. Il fut un ami proche de Roddenberry, le créateur de Star Trek.
Il mourut le 6 avril 1992. Dans sa biographie, Janet Asimov révèle que sa mort résulta d'une infection par le VIH contractée lors d'une transfusion sanguine pour un pontage aorto-coronarien en 1983. Cette information a fait l'objet d'une controverse suite aux déclarations d'Arthur Ashe. Elle a été rendue publique dix ans après, en 2002, après le décès des docteurs d'Asimov et suite à la décision de Janet et Robyn.
Asimov laisse derrière lui des centaines de livres — dont 116 anthologies qu'il a organisées et préfacées —, regroupant de la science-fiction, des ouvrages de vulgarisation scientifique, des romans policiers, des romans pour la jeunesse et même des titres plus étonnants comme La Bible expliquée par Asimov ou Le Guide de Shakespeare d'Asimov.
Membre de l'association Mensa, il en a été un moment le vice-président (le président en étant alors un autre passionné du futur, le tout aussi visionnaire architecte Richard Buckminster Fuller). Isaac Asimov a plus tard quitté l'association.
Le dernier livre qu'il a écrit est une autobiographie plus thématique que chronologique : Moi, Asimov (I. Asimov, Denoël col. Présences, 1996, ensuite reprise dans la collection Présence du Futur). C'est sans doute pour le lecteur assidu d'Asimov son livre le plus émouvant, le dernier chapitre étant écrit par sa seconde épouse, Janet Jeppson, alors que l'auteur était à l'agonie sur son lit d'hôpital.
Il a été un membre éminent du Mouvement sceptique contemporain.
[modifier] Le personnage
On peut décrire Asimov comme quelqu'un ayant un ego très développé, mêlé d'un profond humanisme et d'un grand sens de l'humour, rendant l'expression de son ego plus amusante qu'énervante.
Bien que de tradition familiale juive — écrivant par jeu un poème sur lui-même, il fait rimer Asimov avec mazeltov —, il se démarque comme athée et se positionne également comme rationaliste. Voir en particulier sa nouvelle Reason dans le cycle des robots. La psychohistoire qui sert de fil conducteur à la série Fondation s'inspire d'ailleurs clairement de trois sources :
- la cybernétique ;
- la psychanalyse ;
- le marxisme (par sa ressemblance avec la conception matérialiste de l'Histoire, méthode d'analyse de Karl Marx).
Le tout est mâtiné de la loi des grands nombres telle qu'on la concevait avant que Benoît Mandelbrot ne mette en évidence les formes fractales, même si le personnage du Mulet réintroduit opportunément un facteur humain important (voir effet papillon) et est une allusion à Napoléon.
La psychohistoire, et d'ailleurs la philosophie d'Asimov en général, a été critiquée comme étant élitiste dans la mesure où tout progrès procède de l'élite éclairé, souvent des scientifiques.
[modifier] Son œuvre de fiction
Isaac Asimov, en dehors d'une inventivité débordante, se caractérise par la simplicité de l'écriture. Pour lui, comme pour la plupart des auteurs anglo-saxons, les styles tourmentés ne font que rebuter le lecteur. C'est donc l'histoire, et elle seule, qui est mise en avant. Il base ses livres sur des dialogues entre protagonistes.
C’est avec la nouvelle Quand les ténèbres viendront (Nightfall,1941), écrite à 21 ans, que la carrière littéraire d’Asimov a véritablement débuté. Jusqu’ici il n’avait connu que des publications occasionnelles dans les magazines auxquels il proposait ses histoires. John Campbell fut si enthousiasmé par Quand les ténèbres viendront, qu’il envoya à son auteur un chèque plus important que prévu : 150 dollars, au lieu de 120. On payait à l’époque un cent par mot, et la nouvelle en compte 12 000... Quand les ténèbres viendront est très vite devenu un « classique » du genre.
Asimov a ensuite écrit de nombreuses autres nouvelles, policières (Mortelle est la nuit), humoristiques (À Port Mars sans Hilda, L'Amour, vous connaissez ?) et évidemment de science-fiction, notamment sur les robots (L'Homme bicentenaire). Il y met à l'épreuve l'esprit hypothético-déductif du lecteur et y montre la fantaisie dont il est capable (par exemple, dans Le Plaisantin). Certaines, telles Profession ou La Dernière Question, ont une portée philosophique indéniable et d'autres, telles Le Petit Garçon très laid, sont très émouvantes.
Asimov a principalement traité deux grands thèmes : les robots et la psychohistoire :
[modifier] Les robots
L'œuvre d'Asimov sur les robots regroupe de très nombreuses nouvelles et plusieurs romans :
- Recueils de nouvelles :
- I, Robot, 1950 (Les Robots)
- The Rest of the Robots, 1964 (Un Défilé de robots)
- Robot Dreams, 1986 (Le Robot qui rêvait)
- Romans :
- The Caves of Steel, 1953 (Les Cavernes d'acier)
- The Naked Sun, 1956 (Face aux feux du soleil)
- Robots of Dawn, 1983 (Les Robots de l'aube)
- Robots and Empire, 1985 (Les Robots et l'Empire)
L'ensemble forme une seule grande histoire, le cycle des Robots, qui s'étale sur plusieurs millénaires. Toutes les nouvelles de robotiques publiées par l'auteur ont été regroupées dans deux grands recueils nommés Le Grand Livre des Robots. Le premier tome — I. Prélude à Trantor — regroupe toutes les nouvelles de robotique — Nous les robots ainsi que Les Cavernes d'acier et Face aux feux du soleil. Le second tome — La Gloire de Trantor — regroupe Les Robots de l'Aube, Les Robots et l'Empire, Les Courants de l'espace, Poussières d'étoiles et enfin Cailloux dans le ciel.
Il renouvelle complètement ce thème en inventant des « robots positroniques » — adjectif qu'il a utilisé simplement parce qu'il trouvait que « ça sonnait bien » — gouvernés par trois lois protégeant les êtres humains et, a priori, parfaites et inviolables. Le jeu d'Asimov consiste à imaginer des failles de ces lois (exemple : un robot peut-il, restant passif, laisser un humain fumer une cigarette ?) et des bizarreries de comportement de robots qui semblent les enfreindre, puis à faire découvrir au lecteur comment cela est possible à la manière d'une enquête policière.
Les trois lois sont : (source : Les Robots, Isaac Asimov, éditions J'Ai lu, traduction de C.L.A., 1967)
- Première Loi : Un robot ne peut ni porter atteinte à un être humain ni, restant passif, laisser cet être humain exposé au danger ;
- Deuxième Loi : Un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf si de tels ordres sont en contradiction avec la Première Loi ;
- Troisième Loi : Un robot doit protéger son existence dans la mesure où cette protection n'entre pas en contradiction avec la Première ou la Deuxième Loi.
Deux robots exceptionnels, R. Daneel Olivaw et R. Giskard Reventlov, en viennent à ajouter une Loi zéro, qui stipule qu'un robot ne peut porter atteinte à l'humanité dans son ensemble, même pour protéger un être humain : Un robot ne peut ni nuire à l'humanité ni, restant passif, permettre que l'humanité souffre d'un mal. Cette loi est apparue dans Les Robots et l'empire (chapitre LXIII).
Asimov laissa un de ses amis, Lester Del Rey, écrire lui aussi une histoire utilisant les trois lois de la robotique : Une Morale pour Sam. Cette histoire constitue une moquerie gentille sur la viabilité réelle des trois lois.
Le thème des robots, tel que traité par Asimov, constitue aussi un plaidoyer antiraciste discret, mais sûr : les robots, de plus en plus perfectionnés et dotés d'aspects de plus en plus humains, deviennent méprisés, voire haïs, par bien des êtres humains — d'autant les trois lois les mettent à l'abri de défauts qu'on pourrait leur reprocher. L'Homme bicentenaire évoque cette question.
En apparence, le film I, Robot, sorti en juillet 2004, s'oppose à l'esprit d'Asimov, qui pestait contre toutes les histoires de « créatures se rebellant contre leur créateur », depuis le Golem jusqu'à Karel Čapek en passant par Mary Shelley, avant qu'il ne change la tendance. Néanmoins, il reprend l'idée de la nouvelle de Del Rey citée plus haut, selon laquelle l'application des trois lois peut conduire, si on va jusqu'au bout de leur logique, à des catastrophes résultant de leur « rigidité ».
[modifier] La psychohistoire et le Cycle de Fondation
Dans le Cycle de Fondation (qui a reçu, en 1966, le prix Hugo de « la meilleure série de tous les temps »), Asimov imagine le futur de l'humanité. Il commence avec l'effondrement d'un empire galactique qui se décompose. Un savant, Hari Seldon, invente une nouvelle science, la psychohistoire, basée sur la loi des grands nombres et le calcul des probabilités qui permet de « prévoir l'avenir », ou, plus exactement, de calculer les probabilités de différents avenirs.
Le scénario est d'autant plus aisément assimilé par le lecteur qu'il lui rappelle des repères connus : l'émiettement du pouvoir des empires romain et ottoman d'une part en ce qui concerne l'empire de Trantor, l'ascension de personnalités charismatiques comme Alexandre le grand, Jules César ou Napoléon Bonaparte d'autre part en ce qui concerne le personnage du Mulet, qui manipule à ses propres fins les émotions de son entourage.
Le roman Fondation — le premier paru — forme le « cœur » du cycle et peut être lu isolément. En y ajoutant Fondation et Empire et Seconde Fondation, on obtient la trilogie de Fondation, qui constitue elle aussi une histoire à part entière. Cela correspond à l'ordre d'écriture des romans. D'autres romans, comme par exemple Prélude à Fondation et L'Aube de Fondation — chronologiquement situés avant — ou Fondation foudroyée et Terre et Fondation — chronologiquement situés après —, se sont par la suite greffés à la trilogie, pour constituer le Cycle de Fondation.
[modifier] L'histoire du futur selon Asimov
Après avoir écrit ses deux grands cycles, Asimov a décidé de les relier pour construire une « histoire du futur » cohérente. Il a alors écrit des ouvrages intermédiaires pour faire le lien entre les deux cycles. L'ensemble final incluant les nouvelles est composé de dix-sept ouvrages que l'on peut subdiviser en cinq parties, ou cycles qui peuvent se lire séparément les uns des autres et qui sont ici classés par ordre chronologique. À cela on peut ajouter La Fin de l'éternité, roman à part, qui prend cependant sa place dans l'ensemble comme point de départ vers l'empire galactique.
- The End of Eternity, 1955 (La Fin de l'éternité)
- Les nouvelles sur les robots :
- Le cycle d'Elijah Baley :
- Le cycle de l'Empire :
- Le cycle de Fondation :
- Prelude to Foundation, 1988 (Prélude à Fondation)
- Forward the Foundation, 1992 (l'Aube de Fondation)
- Foundation, 1951 (Fondation)
- Foundation and Empire, 1952 (Fondation et Empire)
- Second Foundation, 1953 (Seconde Fondation)
- Foundation's Edge, 1982 (Fondation foudroyée)
- Foundation and Earth, 1986 (Terre et Fondation)
[modifier] Recueils de nouvelles
- I, Robot, 1950 (Les Robots)
- The Martian Way and Other Stories, 1955 (La Voie martienne)
- Earth Is Room Enough, 1957 (Espace vital)
- Nine Tomorrows, 1959 (L'avenir commence demain)
- The Rest of the Robots, 1964 (Un Défilé de robots)
- Asimov's Mysteries, 1968 (Histoires mystérieuses)
- Nightfall and Other Stories, 1969 (Quand les ténèbres viendront)
- Nightfall and Other Stories, 1969 (L'amour, vous connaissez?)
- Nightfall and Other Stories, 1969 (Jusqu'à la quatrième génération)
- The Early Asimov, 1972 (Chrono-minets)
- The Early Asimov, 1972 (Dangereuse Callisto)
- The Early Asimov, 1972 (Noël sur Ganymède)
- The Early Asimov, 1972 (La Mère des mondes)
- Buy Jupiter and Other Stories, 1975 (Cher Jupiter)
- Buy Jupiter and Other Stories, 1975 (Flûte, flûte et flûtes!)
- The Bicentennial Man and Other Stories, 1976 (L'Homme bicentenaire)
- The Complete Robot, 1982
- The Winds of Change and Other Stories, 1983 (Au prix du papyrus)
- The Winds of Change and Other Stories, 1983 (Les Vents du changement)
- Robot Dreams, 1986 (Le Robot qui rêvait)
- Azazel, 1988 (Azazel)
- Robot Visions, 1990
- Gold, 1990 (Mais le docteur est d'or)
- Magic, 1995 (Légende)
[modifier] Autres romans
- Pebble in the Sky, 1950 (Cailloux dans le ciel)
- The Stars, Like Dust, 1951 (Tyrann)
- The Currents of Space, 1952 (Les Courants de l'espace)
- The End of Eternity, 1955 (La Fin de l'éternité)
- Fantastic Voyage, 1966 (Le Voyage fantastique)
d'après le film du même nom - The Gods Themselves, 1972 (Les Dieux eux-mêmes)
prix Nebula 1972, prix Hugo et Locus 1973 - Fantastic Voyage II: Destination Brain, 1987 (Destination cerveau)
- Nemesis, 1989 (Némésis)
- Nightfall, 1990 (Le Retour des ténèbres)
co-écrit avec Robert Silverberg. - The Ugly Little Boy, 1992 (L'Enfant du temps)
co-écrit avec Robert Silverberg. - The Positronic Man, 1993 (Tout sauf un homme)
d'une nouvelle originale d'Asimov (L'Homme bicentenaire), transformée par Robert Silverberg en roman, lui-même adapté au cinéma en 1999.
[modifier] Vulgarisation
Asimov a écrit plusieurs dizaines d'ouvrages de vulgarisation, sur des sujets aussi variés que les trous noirs, la Bible ou Shakespeare.
Voici quelques livres de vulgarisation sur l'astronomie :
- Fusées, satellites et sondes spatiales ;
- La Colonisation des planètes et des étoiles ;
- La Course à l'espace : de la rivalité à la coopération ;
- La Pollution de l'espace ;
- Les Astronomes d'autrefois ;
- Les comètes ont-elles tué les dinosaures ? ;
- Les Objets volants non identifiés ;
- Mercure, la planète rapide ;
- Neptune, la plus petite des géantes ;
- Notre voie lactée et les autres galaxies ;
- Science-fiction et faits de science ;
- Uranus, la planète couchée ;
- Y a-t-il de la vie sur les autres planètes ? ;
- La Comète de Halley.
[modifier] Récompenses obtenues
- 1963: Prix Hugo spécial pour ses contributions à la science-fiction
- 1966: Prix Hugo de la meilleure série de tous les temps pour le cycle de Fondation
- 1967: Prix Skylark du meilleur écrivain
- 1972: Prix Nebula du meilleur roman pour Les Dieux eux-mêmes
- 1973: Prix Hugo du meilleur roman pour Les Dieux eux-mêmes
- 1973: Prix Locus du meilleur roman pour Les Dieux eux-mêmes
- 1975: Prix Locus de la meilleure anthologie pour Before the Golden Age
- 1976: Prix Nebula de la meilleure novelette pour L'homme bicentenaire
- 1977: Prix Hugo de la meilleure novelette pour L'homme bicentenaire
- 1977: Prix Locus de la meilleure novelette pour L'homme bicentenaire
- 1981: Prix Locus, catégorie non fiction/article scientifique In joy still felt: The autobiography of Isaac Asimov, 1954-1978
- 1983: Prix Hugo du meilleur roman pour Fondation foudroyée
- 1983: Prix Locus du meilleur roman pour Fondation foudroyée
- 1985: Prix Cosmos 2000 pour Les Robots de l'aube
- 1986: Prix Nebula spécial de Grand Maître (Life achievement)
- 1987: Prix Locus de la meilleure nouvelle pour Le robot qui rêvait
- 1987: Prix Asimov des lecteurs de la meilleure nouvelle pour Le robot qui rêvait
- 1992: Prix Hugo de la meilleure novelette pour Un sujet en or
- 1993: Prix Asimov des lecteurs de la meilleure nouvelle Cleon the emperor
- 1995: Prix Hugo, catégorie non fiction/article scientifique pour Moi, Asimov
- 1995: Prix Locus, catégorie non fiction/article scientifique pour Moi, Asimov
[modifier] Citations de Isaac Asimov
- Il me semble que le progrès de la civilisation tend essentiellement à limiter la vie privée des gens (dialogue de Pelorat dans Fondation foudroyée)
- Il n'y a aucun mérite à maintenir la discipline dans des circonstances idéales.
- Je considère en tout cas la violence comme un moyen peu économique de parvenir à ses fins.
- L'être humain croira toujours que plus le robot paraît humain, plus il est avancé, complexe et intelligent.
- La violence est le dernier refuge de l'incompétence. (dialogue de Salvor Hardin dans Fondation)
- Nous piétinerons éternellement aux frontières de l'Inconnu, cherchant à comprendre ce qui restera toujours incompréhensible. Et c'est précisément cela qui fait de nous des hommes.
- Si la connaissance engendre des problèmes, ce n’est certainement pas par l’ignorance que nous les résoudrons.
- La phrase la plus stimulante à entendre en science, celle qui annonce de grandes découvertes, n'est pas "eurêka!" mais "tiens, c'est drôle..."
- La vie est agréable.La mort est paisible. C'est la transition qui est pénible. (prologue de Dejhnev père dans Destination Cerveau)
- On est toujours sûr que la décision qu'on vient de prendre est mauvaise. (prologue de Dejhnev père dans Destination Cerveau)
- Les histoires de science fiction peuvent paraître triviales aux critiques et philosophes d'aujourd'hui, et pourtant la raison d'être, l'essence de la science fiction, est devenue cruciale pour notre survie, si toutefois nous survivons. (The Encyclopedia of Science Fiction, edition Robert Holdstock, 1978)
[modifier] Films réalisés d'après l'œuvre d'Isaac Asimov
- I, robot (2003), d'Alex Proyas. Le scénario du film n'a pas grand rapport avec le recueil homonyme (qui regroupe le Livre des robots et Les Robots), hormis qu'on y retrouve le Pr Lanning et le Dr Calvin, chers à l'auteur. La fin du film reprend le thème de la nouvelle du Robot qui rêvait. Voulant s'inspirer des romans d'Asimov sur les robots, le film a cependant lancé une polémique sur le respect de l'esprit d'écriture d'Asimov ;
- L'Homme bicentenaire (1999), de Chris Columbus. Ce film se veut fidèle au roman écrit par Robert Silverberg, d'après la nouvelle homonyme d'Asimov.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens externes
- (en) Isaac Asimov Home Page
- (fr) Isaac Asimov, grand maître de la science-fiction
- (fr) Son œuvre sur Noosfere
- (fr) Une courte biographie, une bibliographie ainsi que le résumé de quelques œuvres sur le site Biblioweb
- (en) Site Wiki consacré à Asimov
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