Prostitution
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La prostitution (du latin prostituere mettre devant, exposer au public) est une activité consistant à accepter ou obtenir, en échange d'une rémunération, des relations sexuelles; c'est encore mettre à disposition d'un payeur les faveurs sexuelles d'une femme, ou plus rarement d'un homme. Bien que cette activité soit pratiquée par les membres des deux sexes, elle est le plus souvent le fait des femmes (appelées prostituées) mais cela concerne aussi les hommes dans le cadre de prostitution hétérosexuelle ou homosexuelle le plus souvent (travestis ou transsexuels). Le terme générique employé est prostituée. La prostitution se pratique généralement dans les quartiers chauds (voir la liste des quartiers chauds dans le monde).
Sommaire |
[modifier] Histoire
Voir l'article détaillé Histoire de la prostitution, dont la prostitution sacrée.
[modifier] Situation actuelle
[modifier] Europe
Dans l’Europe d’aujourd’hui, on oppose couramment deux conceptions de la prostitution, en fonction de la réponse à la question : la prostitution est-elle une forme d’exploitation qui doit être abolie, ou est-elle une activité comme une autre qu’il suffit de réglementer ? Abolitionnisme et réglementarisme sont donc deux façons pour les États de réagir à l’existence de la prostitution.
Dans la civilisation méditerranéenne et européenne, la réglementation a été chronologiquement la première attitude, depuis les premiers temps historiques jusqu’à ce que le christianisme et l’arrivée d’empereurs chrétiens à la tête de l’Empire romain provoquent des mesures abolitionnistes. Celles-ci, malgré leur inefficacité patente, sont maintenues jusqu’au XIIe siècle, époque où les réglementations renaissent et finissent par se généraliser.
Au XVIe siècle, les mesures abolitionnistes réapparaissent dans toute l’Europe. Elles sont à nouveau remplacées par des réglementations au XIXe siècle.
Aujourd’hui, les résultats les plus aboutis de la logique réglementariste se trouvent dans les législations des Pays-Bas et de l’Allemagne. L’Autriche et la Suisse sont les deux autres pays réglementaristes, la Grèce présentant une situation intermédiaire. La majorité des autres pays sont abolitionnistes. Ils refusent toute réglementation qui ne peut que cautionner l’existence de la prostitution. En France, comme en Belgique, la prostitution n'est pas interdite, mais l’exploitation sexuelle d’autrui, le proxénétisme y est interdit. Le racolage l'est également en France.
L’abolitionnisme moderne naît dans la Grande-Bretagne victorienne de la fin du XIXe siècle, avec les combats de Joséphine Butler. Il a conquis la majorité des pays européens.
La France, qui a été le pays d’origine du réglementarisme, change d’orientation en 1946 avec la loi « Marthe Richard » et devient le pays le plus engagé contre les réglementations dans les instances internationales en adoptant un régime abolitionniste qui ferme les maisons de tolérance et prévoit la création des services de prévention et de réadaptation sociale (SPRS).
Les raisonnements des deux camps en présence s’opposent sur le fond même de la problématique. Pour les abolitionnistes, la prostitution est une atteinte à la dignité humaine, et la personne prostituée est une victime. Pour les réglementaristes, les prostituées sont des travailleuses sexuelles et la prostitution une activité que l’État doit réguler comme toutes les autres, c’est-à-dire en protégeant les droits des travailleurs de même qu’en prévenant et en limitant les abus des employeurs.
[modifier] Les politiques actuelles vis-à-vis de la prostitution
La prostitution intéresse les autorités sur le plan fiscal, moral et sanitaire. Les politiques des pouvoirs temporels et religieux sont connues et expérimentées depuis longtemps. Les deux principales tendances sont l'abolitionnisme et la réglementation.
La réglementation s'est souvent faite par le biais de lois et de registres de prostituées. C'est la position actuelle des Pays-Bas et de l'Allemagne où toutes les entreprises de 15 employés et plus, y compris les bordels, doivent maintenant obligatoirement « avoir à l'emploi » des apprenties sous peine de pénalités financières.
L'abolitionnisme prévaut dans des pays comme la Suède et la plupart des États américains. La politique suèdoise en la matière a démontré sa validité avec une nette diminution de la prostitution. Dans ce pays, c'est le client et non la prostituée qui est passible d'une amende. Il semble que cela soit la politique la plus dissuasive pour enrayer le phénomène par son équité.
Ces politiques peuvent etre contournées par les moyens modernes de communication et les possibilités de tourisme sexuel. Il est de plus difficile de prouver qu'une relation sexuelle a eu lieu suite à un échange d'argent.
On peut distinguer globalement trois approches politiques sur la question de la prostitution :
- règlementariste : encadrer cette activité afin qu'elle soit exercée dans un cadre légal, la prostitution est considérée comme une activité professionnelle normale.
- abolitionniste : les prostituées sont des victimes et les proxénètes des criminels, les prostituées ne sont pas sanctionnables. Les clients peuvent être sanctionnés.
- prohibitionniste : les prostituées et les proxénètes sont des criminels,police et justice sanctionnent ces activités. Les clients peuvent être sanctionnés.
En France : les travailleuses du sexe ne sont pas en faveur de législations contraignantes telles les maisons de tolérance, qui ne leur permettent pas de conserver le choix de leurs clients, pratiques, horaires, prévention, etc. Les travailleuses du sexe, réunies en assemblée générale le 28 juin 2006, ont conclu à l'unanimité qu'elles étaient contre le salariat.
Les politiques opposées des différents pays européens, qui ne sont pas forcément conformes à leur législation officielle, posent des problèmes de coordination, et entrainent un tourisme sexuel intracommunautaire. Par exemple la Belgique, qui a une législation quasiment identique à celle de la France, permet de fait contrairement à la France l'exploitation de maisons de tolérance sur une grande échelle, et leur publicité dans des médias de presse ou sur internet. Autre exemple, la publicité par internet pour des services dits d'escorting se fait à partir de ces pays plus tolérants, à destination de pays ou une telle publicité est prohibée.
[modifier] Pays où les relations sexuelles rémunérées sont pratiquées
La prostitution existe dans de nombreux pays; cette tolérance peut aller de la légalisation totale, à l'interdiction supposée, en passant par des réglementations diverses (Danemark). Les références associées à chaque pays pointent soit sur un article précisant l'existence de la prostitution dans le pays, soit sur des references légales (France, Royaume-Uni).
- En Afrique [1]
- En Amérique
- En Asie
- En Europe
- Allemagne [16], Autriche[16], Belgique [17], Bulgarie [18], Chypre [10], Danemark (revenu secondaire)[7], Espagne[16], Estonie [19], France [20], Grèce[7], Italie [21], Luxembourg[10], Pays-Bas[16], Pologne [22], Roumanie [23], Royaume-Uni (Angleterre et Pays de Galles)[24], Russie [25], Slovénie[10], Suisse[10], Turquie[7], Ukraine[8], Union européenne [26],
- En Finlande, la prostitution existe, mais un changement de politique semble s'amorcer, pour la combattre [27]
[modifier] Pays qui interdisent les relations sexuelles rémunérées
- En Afrique
- En Amérique
- En Asie
- En Europe
- En Océanie
[modifier] Positionnement des partis politiques
[modifier] En France
- le parti socialiste a pour objectif d'interdire la prostitution en 2007, notamment en sanctionnant les clients[16].
- Roselyne Bachelot (UMP) est contre [35]
- Françoise de Panafieu, maire et députée UMP du 17° arrondissement de Paris, s'est prononcée en faveur de « maisons closes ».[36]
- Sarkozy (UMP) est contre le racolage [37]
- Pour François Bayrou (opposition de droite) « Nos efforts doivent d’abord se concentrer sur les femmes qui sont les premières victimes de cette nouvelle traite d’êtres humains. Tout doit être fait pour les protéger et les aider à se réinsérer. Dans le même temps, il convient donc de traquer sans relâche les réseaux et les trafiquants avec la plus grande fermeté ».[38]
[modifier] Au Canada
La prostitution relève du palier fédéral.
En 2002 le député du Bloc québécois Réal Ménard a déposé à la Chambre des communes du Canada le projet de loi c-339 visant à décriminaliser la prostitution et à mettre en place des mesures pour venir en aide aux travailleuses et travailleurs du sexe et aux toxicomanes. Ce projet légalisait le racollage et les maisons de débauches. Le projet ne fut pas adopté ni mené à terme et il est mort au feuilleton.
Le Parti conservateur s'oppose à la légalisation ou à la décriminalisation de la prostitution.
[modifier] Les pratiques
- Fille à soldat : Prostituée qui opère autour des armées en campagne et des casernements. On parle aussi de BMC, « bordel mobile de campagne », en référence aux camions GMC.
- L'abattage : Pratique qui consiste à se prostituer un grand nombre de fois par jour avec des prix très bas. Les maisons d'abattage furent le plus souvent fréquentées par les clients peu fortunés : militaires (voir femmes de réconfort), marins et migrants. Depuis quelques années cette pratique fait un retour en force par le biais des "tour": des escortes des pays de l'est s'installent pour une courte période dans un hôtel d'une grosse ville européenne et reçoivent un grand nombre de clients par jour (souvent plus de 10). En France, il faut dire que ce fut jusqu'à plus de 50 clients pour certaines filles dans le quartier de la Goutte d'Or à Paris, avant la loi dite “rattachement des familles”. Les passes étaient alors pratiquées sans aucune hygiène : ni savon, ni préservatif. De nos jours, la prostitution dans les camionnettes ou autocaravanes du bois de Vincennes, s'apparente à l'abattage : journellement plus d'une trentaine de fellations pour telle ou telle fille aux heures de "sortie des bureaux".
- Escorte ou Call-girl: Personne qui se prostitue sur simple appel téléphonique ou désormais par courriel. La personne qui se prostitue peut recevoir, à domicile ou à l'hôtel (in-call en anglais), ou se déplacer (out-call). Les numéros sont diffusés par des revues de petites annonces ou de plus en plus par Internet. Cette pratique est considérée comme la forme la plus enviable de prostitution, car généralement mieux rémunérée, permettant éventuellement de rester indépendante (donc de garder l'ensemble des gains), de travailler à son rythme et de ne pas s'exposer sur la voie publique. La prostituée peut être indépendante ou exercer par le biais d'une agence. Certaines escortes dites "de luxe" peuvent, moyennant finance prendre l'avion et ainsi avoir une activité et une renommée planétaire. On retrouve aussi des hommes dans cette activité, et bon nombre d'actrices du cinéma pornographique.
- Traitant ce sujet, voir le film Escort Girl (Halfmoon Street) de Bob Swaim, sorti en 1986.
- Prostitution de rue ou tapin : prostitution qui consiste à racoler les clients en marchant sur la voie publique, ou assise (chaise personnelle, escaliers d'entrée d'immeuble, etc.), mais généralement dans une tenue aguichante. La forme la plus voyante est limitée par la police à certaines rues et certains horaires, dit du quartier chaud mais certaines prostituées à l'allure discrète opèrent dans les quartiers passants. Les premiers prix pour une "passe" se situent autour de 40 euros. En 2004, dans l'ouest de l'europe, des filles proposaient généralement des services dans la voiture à 30 et 50 euros pour dix minutes. Dans certains pays cette prostitution a lieu le long des routes passantes et sur les aires d'autoroute. La prostitution de rue est considérée comme la forme la plus dangereuse d'activité. [39]
- Linups : dans certain cas, une maquerelle (ou mama-san s'il s'agit d'asiatique) racole auprès d'un van qui contient les filles. Quand un automobiliste s'arrête les prostituées sortent du van pour lui permettre de choisir.
- Prostitution de vitrine : forme de prostitution typique des pays froids mais limitée à certains quartiers (red light district). La prostituée s'expose en tenue légère dans une vitrine. La négociation se fait par gestes à travers la vitre ou à travers une fenêtre prévue à cet effet. C'est une forme de prostitution particulièrement répandue aux Pays-Bas et en Belgique.
- Les maisons closes : appelées clubs, boudoirs, studios, cabarets ou saunas, ces établissements permettent aux filles de recevoir leurs clients. Ces maisons vont du bouge à l'établissement grand standing avec sabot de paiement par carte. Le client qui y rentre peut demander à voir les filles pour en choisir une après une revue de détail.
- Prostitution en discothèque : La prostitution peut avoir lieu dans tout endroit fréquenté par de potentiel(le)s client(e)s. Cela peut être une discothèque comme une rave party.
- Radasse : Prostituée qui racolait dans les bars peu fréquentables anciennement appelés rades.
- Flirty-fishing : forme de « prostitution missionnaire » mise au point dans la secte des Enfants de Dieu et pratiquée entre 1975 et 1987 : les jeunes et jolies fidèles usaient de leur charme pour fournir de nouveaux adeptes à leur gourou, David Berg (dit Moïse-David). Officiellement cette pratique n'a plus cours, la secte ayant été dissoute en 1978.
- prostitution de plage, Tizi-Ouzou, Afrique [40]
Les moyens de rencontre utilisés pour des relations sans rémunération comme les agences matrimoniales et les forums de rencontres peuvent aussi être détournés : la véritable nature de la relation est dévoilée au dernier moment.
[modifier] Enjeux contemporains
La prostitution est souvent perçue comme un problème car elle est souvent aux mains de la criminalité organisée. Même les julots casse-croûte (souteneurs individuels) sont obligés de faire de la délinquance pour montrer leur virulence. Les prostituées peuvent alors être victimes d'une forme d'esclavage. De nombreuses prostituées sont aussi consommatrices de drogues. Les prostituées sont également concernées par les maladies sexuellement transmissibles et les convoitises que provoquent leurs revenus.
Pour les riverains, la prostitution de rue est souvent très mal vécue car elle diminue le prestige du quartier et donc la valeur des propriétés, par ailleurs, les rues ne disposant pas de dispositifs sanitaires adaptés sont souvent souillées par de l'urine et des préservatifs que l'on peut supposer être usagés.
[modifier] Impact global
En terme de flux de populations, la prostitution entraîne de véritables hémorragies de jeunes femmes des pays dont elles sont issues vers leur pays de « travail », souvent distants de plusieurs centaines de kilomètres. Les réseaux criminels utilisent en outre des techniques de contrainte comme la confiscation de papiers d'identité, le viol dit 'pour casser', le chantage familial, la surveillance par des souteneurs, et l'interdiction de quitter le giron mafieux. Il arrive que les prostituées soient l'objet de trafic et soient vendues. Elles peuvent également être droguées de force : une fois dépendantes de la drogue, elles sont plus faciles à surveiller.
Selon Sabine Dusch[41], la prostitution engendre un chiffre d'affaires mondial de 60 milliards d'euros. En 1998, l'Organisation des Nations unies[42] estimait que, chaque année, 4 millions de personnes étaient l'objet d'un trafic à des fins sexuelles, ce qui générait entre 5 et 7 milliards de dollars US de profits aux groupes criminels.
Quant à l'hémorragie et le transfert de jeunes femmes, selon Dusch, les femmes victimes de la traite sont nettement plus nombreuses que celles qui sont l'objet d'un trafic à des fins d'exploitation domestique ou de main-d'œuvre à bon marché. D'après l'ONU[43], ces trente dernières années, en Asie seulement, la traite de femmes et d'enfants à des fins « d'exploitation sexuelle » a fait plus de 30 millions de victimes.
Les pays communistes « purs et durs » affirment souvent ne pas connaître ce type d'activité.
Des études récentes reprises par Richard Poulin estiment que 85 à 90% des personnes prostituées sont soumises à un proxénète au niveau mondial.
[modifier] Vocabulaire
Autour de la prostitution s'est créé un vocabulaire argotique pour décrire l'activité ou la personne l'exerçant. Le plus souvent, ces expressions ont pris un caractère péjoratif.
On qualifie par exemple une prostituée - mais aussi une femme libertine - de "femme de mauvaise vie"...
Faire le trottoir : métonymie décrivant la façon dont la prostituée attend un client. En créole d'Afrique de l'Ouest, une prostituée est une "trottoire" ou une "cul-boutique".
[modifier] Expression
La prostitution est parfois appelée « le plus vieux métier du monde », ce qu'interroge l'historienne Michelle Perrot. Pour des anthropologues ce serait plutôt le chamanisme, avec les guérisseurs, qui aurait droit à cette dénomination[44] tandis que pour d'autres ce serait le métier de sage-femme. D'ailleurs le terme métier eut un sens varié au cours du temps historique.
Plus prosaïquement, pour que la prostitution existe, il faut que le client paye (sinon il ne s'agit pas de prostitution). Et pour que le client paye, il faut qu'il ait un métier et que la monnaie, accessoirement, existe. Dans les temps primitifs, on peut imaginer un chasseur, un cueilleur, un potier, un agriculteur... Ces métiers existent toujours. On aura compris que cette expression induit « la prositution a toujours existé et existera toujours ». Curieusement on ne dit pas que "voleur est le plus vieux métier du monde". Face à cet argument, on rappellera le cas de Sparte:
Seule entre toutes les cités, Sparte est réputée en Grèce pour n'abriter aucune pornê. Plutarque[45] l'explique par l'absence de métaux précieux et de véritable monnaie — Sparte utilise une monnaie de fer qui n'est reconnue nulle part ailleurs : aucun proxénète ne trouverait d'intérêt à s'y installer. De fait, on ne trouve pas de trace de prostitution commune à Sparte à l'époque archaïque ou classique
Pour paraphraser, l'avocate féministe Gunilla Ekberg dénonce : « La prostitution, ce n’est pas le plus vieux métier du monde, c’est le plus vieux mensonge ».
[modifier] La prostitution dans la culture populaire
- Pretty Woman
- Complainte des Filles de Joie, de Georges Brassens
- la Catégorie:Prostitution au cinéma
[modifier] Notes et références
- ↑ http://www.congoforum.be/fr/interviewsdetail.asp?subitem=&id=11989&interviews=selected
- ↑ http://www.penelopes.org/xbreve.php3?id_article=2464
- ↑ http://www.elwatan.com/spip.php?page=article&id_article=45991
- ↑ http://www.lefaso.net/article.php3?id_article=14756&id_rubrique=
- ↑ http://www.larevuedegypte.com/printerfriendly.aspx?ArticleID=6323
- ↑ http://www.yabiladi.com/article-societe-1336.html
- ↑ 7,0 7,1 7,2 7,3 7,4 7,5 7,6 Courrier de l'UNESCO, décembre 1998 :Prostitution : légaliser ou pas ? article de Amy Otchet http://www.unesco.org/courier/1998_12/fr/ethique/txt1.htm
- ↑ 8,00 8,01 8,02 8,03 8,04 8,05 8,06 8,07 8,08 8,09 8,10 8,11 8,12 8,13 8,14 8,15 8,16 8,17 8,18 site du gouvernement français : fiche par pays, le statut de la prostitution tant masculine que féminine se trouve dans la section compléments : http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs_909/
- ↑ http://www.leportailcitoyen.com/2005/07/argentine__la_p.html
- ↑ 10,0 10,1 10,2 10,3 10,4 10,5 10,6 10,7 http://sisyphe.org/article.php3?id_article=2338
- ↑ http://voyage-bons-plans.aufeminin.com/forum/voyagesmexique/__f15_voyagesmexique-Mexique-ou-r-dominicaine.html
- ↑ http://www.ciao.fr/Dubai_Emirats_Arabes_Unis__Avis_459337
- ↑ http://www.senat.fr/ga/ga39/ga391.html
- ↑ voir aussi l'article de wikipedia : Prostitution_en_République_populaire_de_Chine
- ↑ http://sisyphe.org/article.php3?id_article=913
- ↑ 16,0 16,1 16,2 16,3 16,4 article du 6 juillet 2006 dans Libération http://www.liberation.fr/actualite/politiques/191649.FR.php
- ↑ http://www.lalibre.be/article.phtml?id=10&subid=90&art_id=185126
- ↑ http://bg.wikipedia.org/wiki/%D0%9F%D1%80%D0%BE%D1%81%D1%82%D0%B8%D1%82%D1%83%D1%86%D0%B8%D1%8F
- ↑ http://www.hri.ca/fortherecord1997/bilan1997/vol5/estonie.htm
- ↑ http://www.senat.fr/lc/lc79/lc792.html
- ↑ 21,0 21,1 Les clients de la prostitution, ces inconnus… article dans Manière de voir, bimestriel du Monde diplomatique, n° 44, mars-avril 1999. disponible en ligne : http://eleuthera.free.fr/html/158.htm
- ↑ http://www.afse92.com/journal/article1.php?ID=446
- ↑ http://www.colisee.org/article.php?id_article=1048
- ↑ http://www.sosfemmes.com/sexwork/sexwork_regimes_compares_angleterre.htm
- ↑ http://www.amnestyinternational.be/doc/article1353.html
- ↑ http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=CELEX:61999J0268:FR:HTML
- ↑ http://www1.umn.edu/humanrts/cedaw/French/concluding_observations/finland2001.html
- ↑ http://www.jurisitetunisie.com/tunisie/codes/cp/cp1205.htm
- ↑ http://agora.qc.ca/mot.nsf/Dossiers/Arabie_Saoudite
- ↑ http://www.iran-resist.org/article2342
- ↑ http://www.peinedemort.org/document.php?choix=1057
- ↑ http://www.les-vallees.com/lois.htm
- ↑ http://www.hri.ca/fortherecord1997/bilan1997/vol6/irland.htm
- ↑ http://www.ledevoir.com/2004/12/16/70823.html et http://cybersolidaires.typepad.com/ameriques/2005/10/tre_travailleus.html
- ↑ http://www.u-m-p.org/site/TribunesAffiche.php?IdActualite=1210
- ↑ http://maisondesfemmes.free.fr/petitions/viols/prostitution.htm
- ↑ http://www.rfi.fr/actufr/articles/035/article_19452.asp
- ↑ http://chiennesdegarde.org/textcdg/candbayrou.htm
- ↑ http://www.claude-goasguen.org/site/interieur.php?assemblee=1&rubr=11&contenu=31
- ↑ http://www.elwatan.com/spip.php?page=article&id_article=45991
- ↑ Dusch, Sabine (2002), « Le trafic d'êtres humains », Paris, Presses Universitaires de France
- ↑ Stalker, Peter (2000) « Workers Without Frontiers. The Impact of Globalization on International Migration », Organisation internationale du travail Genève
- ↑ Rapport de l'UNICEF, 2000
- ↑ (en) Dr. Robert L. Carneiro « Subsistence and Social Structure: An Ecological Study of the Kuikuru Indians » 1957
- ↑ Plutarque : Vie de Lycurgue, IX, 6
[modifier] Voir aussi
- Dominant professionnel
- Parti Populaire des Putes
- Prostitution en France
- Prostitution au Japon
- Prostitution en République populaire de Chine
- Articles décrivant les phénomènes liés à l'esclavage sexuel :
- Esclavage | Esclavage moderne | Traite des Blanches
- Prostitution | Proxénétisme | Tourisme sexuel
[modifier] Liens externes
- (fr) sosfemmes.com : la prostitution et la traite des êtres humains à fin d'exploitation sexuelle
- (fr) Annuaire des associations et organismes de soutien aux personnes prostituées
- (fr) Site sur la condition des femmes (important dossier sur la prostitution)
- (fr) Mouvement du Nid (association abolitioniste)
- (fr) Fondation Scelles (lutte contre l'exploitation sexuelle)
- (fr) travaildusexe.com, Cybermagazine francophone sur le travail du sexe
- (fr) Cybersolidaires inclut plusieurs thématiques traitant du travail du sexe
- (fr) Prostitutions.info (veille d'actualité et nombreux témoignages de personnes prostituées et de "clients")
- (fr) Glossaire de la prostitution
[modifier] Sources
- Régis Revenin, Homosexualité et prostitution masculines à Paris, 1870-1918, Paris, L'Harmattan, 2005, 225 p.
- Fondation Scelles, La Prostitution adulte en Europe, Érès, Paris, 2002.
- Wiesner-Hanks Merry E., Christianity and Sexuality in the Early Modern World, Routledge, London, 2000.
- Rush F., Le Secret le mieux gardé : l’exploitation sexuelle des enfants, Denoël-Gonthier, Paris 1980 (1983).
- Solé J., L’Amour en Occident à l’époque moderne, Éditions Complexes, 1984 (Albin Michel, 1976).
- Zeldin Th., Histoire des passions françaises, 1848-1945, tome I, Ambition et Amour, Seuil, Points-Histoire, 1978.
[modifier] Bibliographie
- Régis Revenin, Homosexualité et prostitution masculines à Paris, 1870-1918, Paris, L'Harmattan, 2005, 225 p.
- La fermeture (1986), la fin des maisons closes, de Alphonse Boudard
- Philippe Mangeot, « La femme au masque » dans Sept images d'amour, Les Prairies Ordinaires, 2006 (sur la mobilisation des prostituées contre l'instauration, avec la Loi pour la sécurité intérieure, du délit de raccolage passif à l'automne 2002)